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Présidé par Vladimir Poutine, le premier sommet «Russie-Afrique» ouvre ses portes à Sotchi

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RT News 

Avec pour ambition affichée de dynamiser les relations entre la Russie et l’Afrique avec une approche distincte de celle des pays occidentaux, Vladimir Poutine préside avec son homologue égyptien le premier «Sommet Russie-Afrique» à Sotchi.


23 oct. 2019, 09:14

Présidé par Vladimir Poutine, le premier sommet «Russie-Afrique» ouvre ses portes à Sotchi

Avec pour ambition affichée de dynamiser les relations entre la Russie et l’Afrique avec une approche distincte de celle des pays occidentaux, Vladimir Poutine préside avec son homologue égyptien le premier «Sommet Russie-Afrique» à Sotchi.Mise à jour automatique

  • IMPORTANT
  • Mercredi 23 octobre19h06 CET
  • 12h25 CET
  • 11h07 CETAu cours de la dernière décennie, la Russie s’est attelée à renforcer son partenariat avec l’Afrique. Son récent rapprochement avec la République centrafricaine a d’ailleurs provoqué des réactions épidermiques de Paris.Soutien historique de nombreux pays africains dans leur lutte pour l’indépendance, Moscou s’était en effet temporairement éclipsée de la scène africaine durant la décennie 1990 en raison de l’effondrement de l’Union soviétique et des difficultés économiques qui en ont résulté.Elle effectue désormais un retour logique dans un continent en pleine mutation. Alors que s’ouvre ce premier sommet «Russie-Afrique» à Sotchi, retrouvez l’analyse de notre journaliste Malik Acher
  • 10h49 CETLa Russie veut «au minimum doubler» en cinq ans ses échanges commerciaux avec l’Afrique, a déclaré ce 23 octobre le président russe, Vladimir Poutine, ouvrant le premier «Sommet Russie-Afrique», symbole du regain d’intérêt russe pour le continent africain.«Nous exportons actuellement pour 25 milliards de dollars de nourriture, ce qui est plus que nous exportons d’armes qui représentent elles 15 milliards. Et nous sommes capables d’au minimum doubler ces échanges dans les quatre à cinq prochaines années», a fait savoir le chef de l’Etat russe lors de la session plénière de ce Sommet organisé à Sotchi devant plusieurs dizaines de chefs d’Etat africains.
  • 09h32 CET

Les 23 et 24 octobre, le président russe Vladimir Poutine préside le premier «Sommet Russie-Afrique» à Sotchi en compagnie de son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi. Une trentaine de dirigeants attendus, la participation de plusieurs milliers d’intervenants… avec cet événement, le chef d’Etat russe veut souligner dans les faits l’ambition de son pays dans les relations qu’il entretient avec le continent africain.

Dans une interview diffusée en amont de ce rendez-vous diplomatique, Vladimir Poutine avait fait connaître son approche, qu’il souhaite opposée à celle de certains pays occidentaux qu’il a accusés de pratiquer intimidation et chantage envers leurs anciennes colonies. Moscou préfère ainsi miser sur une approche basée sur le respect de la souveraineté, et sur «une concurrence pour la coopération avec l’Afrique».

La Russie et les pays africains défendront ensemble des intérêts économiques communs, selon Vladimir Poutine qui évoquait dans son interview, des milliards de dollars d’investissements russes en Afrique. Il a par ailleurs proposé de réduire la part du dollar dans les échanges et de passer à d’autres monnaies.

Lire aussi : La Russie pour une concurrence civilisée dans la coopération avec l’Afrique, selon Poutine

Détournement de plus de 70 millions à l’ODRS: L’ancien Président des producteurs Fodé Traoré bientôt assigné pour diffamation et propos mensonge

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« On doit toujours éviter de monter sur un arbre quand on a la culotte trouée ». C’est la sagesse longtemps enseignée par nos aïeux que l’ancien délégué des producteurs auprès du Conseil d’administration de l’ODRS, M. Fodé Traoré, apprendra bientôt à ses dépens dans l’affaire d’un supposé détournement de plus de 70 millions à l’Office de développement rural de Sélingué. Hier mardi 22 octobre, notre curiosité nous a poussés à tendre notre micro au Directeur général de ladite structure, M. Hamedou Coulibaly, afin de recueillir plus de détails, et bien sûr, à la base. Bref, lisez l’interview qu’on peut surnommer « la fausse aventure de Fodé ».

Le Combat : Présentez-vous à nos lecteurs.
M. H Coulibaly : Je suis le Directeur de l’ODRS. J’ai pris fonction le 30 avril 2018, et cela à constituer beaucoup de petits problèmes. Le périmètre de Sélingué est un périmètre qui date de 1981, mais opérationnalisé en 1982. Ça fait pratiquement trente ans que ce périmètre existe. Mais il n’a pas réellement connu de travaux d’envergure et aujourd’hui on s’est trouvé face à une difficulté totale du périmètre avec la perte de la station d’exorde. La station est équipée avec des machines appelées des électropompes qui ont pour rôle de pomper l’eau dans le fleuve et de le mettre dans le périmètre. En cas d’excès, pomper l’eau du périmètre et le verser dans le fleuve. Cette pompe à cesser de fonctionner il y’a quinze ans. Et moi je n’étais pas là. C’était Monsieur Fodé Traoré qui était le représentant ou le délégué des producteurs auprès du conseil d’administration. Il a fait à peu près 25 ans dans ça. Et au bout des 25 ans, les différents producteurs ont jugé nécessaire de renouveler les organes. Dans le processus de renouvèlement des organes, l’actuel PDG de l’office du Niger M. Mamadou Barré qui était en ce temps le Directeur a pris soin de consulter et de prendre un bureau de consultant pour organiser les élections afin de mettre en place les organes de gestion au niveau des producteurs. Et c’est comme ça que le bureau est parti après les élections. M. Fondé a eu 4 voix, Daouda 32 voix et moi j’ai eu le rapport du bureau de consultant. Fodé qui a déjà 25 ans dans la boîte, n’ayant pas été content de son renversement à commencer à se manifester depuis le moment de Dr Barré. Mais la manifestation de Fodé n’était pas accentuée parce que celui qui l’a remplacé ne s’est pas prêté à son jeu .
Le Combat : Quelle est cette histoire de dédommagement ?
Suite aux inondations de l’année dernière comme je l’ai dit chez nous il y’a la centrale du barrage de Sélingué qui procède généralement aux lâchers d’eau, c’est-à-dire lorsque l’eau en provenance de la Guinée prend de l’ampleur, le barrage est obligé d’ouvrir les vannes et laisser l’eau passée. S’il ne laisse pas l’eau, cela veut dire que le barrage va partir. Alors tout le monde connait l’importance du barrage par rapport à Bamako parce qu’il contribue à l’électrification de Bamako à hauteur de 40%. Donc pour sauvegarder le barrage, la centrale procède aux lâchers et même présentement nous sommes dans ce lâcher. L’année dernière avec la forte pluviométrie de la Guinée et du Mali, le barrage a procédé très tôt depuis vers le 6 aout. Et les lâchers intenses du barrage ont occasionné les périmètres avoisinants ou les parcelles qui sont proches du barrage ont connu des inondations. Quand ces parcelles évaluées à 105 hectares ont été inondées ,ils ont alerté le département pour dire qu’ils sont en train de connaitre l’inondation chez eux suite aux lâchers du barrage. Les lâchers du barrage sont indépendants de la volonté de l’ODRS. On ne va pas mettre Bamako dans le noir à cause de quelques superficies. Le barrage est souverain par rapport à ça. Nous, on est intervenu auprès du barrage et effectivement il n’avait pas le choix. Mais quand on a constaté les noyades puisque ça s’est accrue avec les lâchers qui continuaient, nous sommes allés jusqu’à 105 hectares sur 866 hectares qu’on exploitait. Quand les lâchers ont cessé, il y’a eu le retrait de l’eau. Sur les 105 hectares, on a pu récupérer 42 hectares et le reste est resté sous l’eau.
Le Combat : Vous avez fait de démarches par rapport à cette perte ?
Quand il y’a eu la perte, j’ai sollicité le commissaire à la sécurité alimentaire d’aider les gens qui ont connu les pertes. Et c’est à ce niveau que le commissariat nous a donné 20 tonnes de semences et 58 tonnes de riz. Nous aussi, on a exonéré toutes les parcelles qui ont connu l’inondation c’est-à-dire qu’ils ne paient plus les redevances de l’eau. Et ce sont les Maires qui ont partagé les semences et le riz entre l’ensemble des producteurs.
Le Combat : Et pourquoi la plainte de Fodé ?
Maintenant ce qui s’est passé, Fodé a dit qu’il n’est pas d’accord avec l’intervention du commissaire à la sécurité alimentaire. Il a fait un document pour que l’État malien dédommage les victimes à hauteur de 440 millions. Il est venu me voir et m’a dit qu’il faut que l’État dédommage les victimes. Je lui ai fait comprendre que ce n’est pas Sélingué seulement et que même Manikoura a été inondé, mais il n’y a pas de problème là-bas. Mopti a connu une perte dix fois supérieure par rapport à l’ODRS. L’office riz de Ségou a aussi connu de grandes pertes. Il y’a des inondations au niveau de Tamani jusqu’à ce que Haidara soit intervenu. Il y’a eu cette perte partout et si l’État se permet de donner 440 millions à l’ODRS seulement, il va donner combien à l’office riz de Mopti qui a perdu dix fois plus que l’office Sélingué ? L’État ne peut pas. Je lui ai dit ce que l’État peut faire, c’est d’assister ceux qui ont connu des pertes. Quand on s’est rendu compte que l’inondation a été provoquée par des lâchers, normalement la station d’exorde, si elle marchait, même en cas de lâcher, devrait puiser l’eau du périmètre et le verser dans le fleuve. Mais elle est non opérationnelle il y’a à peu près 15 ans. L’État a initié un projet financé par la BAD qui doit réhabiliter l’ensemble du périmètre et la station d’exorde et ainsi, il n’ y aura plus d’inondation. Cette entreprise est actuellement sur le terrain. C’est moi qui ai demandé à l’entreprise de laisser les producteurs finir la campagne de l’hivernage cette année et ainsi, ils ne feront pas faire la contre-saison. Ils vont remettre le périmètre afin de permettre l’intervention parce qu’on doit investir 2 milliards 700 millions dans le périmètre c’est-à-dire 700 millions pour la station d’exorde et 2 milliards pour la réhabilitation de l’ensemble du périmètre. Les entreprises sont déjà là et il y’a environ 5 jours, j’ai rencontré le Ministre et les entreprises. Ils ont discuté avec le Ministre. Ils disent que leur Directeur demande d’attendre le 15 novembre et qu’ils vont commencer leur réhabilitation après. Donc, il n’y a pas de problème.
Le Combat : les producteurs ont-ils été informés de cela ?
Nous avons pris soin de dire à tous les producteurs possédant leurs parcelles inondées l’année dernière et qui sont proches de la centrale de sursoir cette année à la campagne. On va encore chercher des vivres pour les assister pendant la réhabilitation par ce qu’on a dit pendant l’investissement dans ces périmètres cette année, car on n’est pas à l’abri d’une inondation puisque le périmètre n’est pas réhabilité. Donc, ils doivent patienter cette année et nous allons les assister en vivres. Ils ont dit qu’ils vont prendre le risque de le faire. Je leur ai dit qu’ils peuvent le faire. On est tombé d’accord et on a fait sept fois le communiqué à la radio à Sélingué pour sensibiliser les gens afin qu’ils comprennent que tant que le périmètre n’est pas réhabilité et que la station n’est pas bonne s’ils continuent à travailler sur les parcelles proches du barrage, toutes risquent de connaitre l’inondation. Fodé qui est l’instigateur a pris un bureau d’avocat pour défendre les 440 millions. Dans sa plainte… , il n’a pas compris. Il parle d’inondation au début de la plainte, dans le corps il parle de détournement et en bas il dit que je ne m’attends pas avec le syndicat. C’est en ce moment que nous avons fait le lien avec un comité qui se dit syndicat et qui par le passé, a causé de problèmes avec tous les anciens directeurs. Ils disent que ce sont eux qui nomment le Directeur et que ce sont eux qui le font partir. Lorsqu’un Directeur arrive, ils essaient de lui imposer une dizaine de directives. Moi quand je suis venu, ils ont dit qu’il n’y a pas une relation de subordination entre eux et moi. Ensuite ils m’ont dit de ne pas prendre une décision sans les consulter. J’ai dit : « En qualité de qui vous me dites ça ? » Ils m’ont répondu que je suis une Autorité et qu’eux aussi sont une Autorité. Le syndicat s’est tellement mal comporté vis-à-vis de ma personne que j’ai décidé de ne plus collaborer parce que j’ai compris qu’en continuant de collaborer avec le syndicat, ils risquent de porter leur main sur ma personne dans mon bureau. Un jour, ils sont rentrés dans mon bureau, le Monsieur s’est levé et voulait me frapper. Il a fallu l’intervention de mes deux comptables pour le ressaisir et le faire sortir de mon bureau. Dès lors, j’ai dit que quand les choses se présentent comme ça dans un service, je ne peux pas comprendre qu’un syndicat peut faire partir les Directeurs. Il faut alors se méfier de ce syndicat. Donc je les ai mis à côté et ils ne sont pas contents. J’ai compris qu’il y’a le lien par ce qu’il a parlé de détournement. Ils ont dit que moi j’ai détourné 81 millions. Quand le dossier est arrivé au niveau du procureur de Yanfolila, il a demandé à la gendarmerie de faire les investigations pour comprendre un peu plus. La gendarmerie est venue me voir pour me raconter que Fodé a déposé une plainte contre moi et que j’ai détourné 81 millions, le président des producteurs Daouda Traoré, 71 millions. Ils ont dit que ç’a été fait dans le cadre de la réalisation de trois périmètres alors que je n’étais pas là-bas. Moi j’ai pris service le 30 avril alors qu’il parle du 3 février 2018. Mais avant de partir, j’ai pris soin de voir dans la passation de service toutes les réalisations ont été faites. J’ai été voir les trois périmètres et ils sont réalisés. Ils sont là. Il n’y a aucun problème. Daouda a bien informé les producteurs pour leur dire que les trois périmètres sont réalisés, mais que dans un des périmètres il y a une pompe qu’on a mise qui semble être Chinoise. De ce fait, elle n’a pas réussi et l’on va procéder au remplacement. Effectivement, la pompe a été remplacée et les trois périmètres sont en train d’être exploités par les femmes. Le Ministre est parti l’autre jour à Manikoura et les femmes l’ont remercié par rapport à ce travail .
Le Combat : Une plainte sur des propos mensongers alors ?
Quel que soit le niveau du producteur, comment a-t-il accès aux ressources d’un service jusqu’à détourner 71 millions? Dans un journal de la place, ils ont dit que c’est Daouda qui a provoqué la réunion et relevé ce problème de malversation. Et encore dans le même article, on dit que c’est Daouda qui a détourné 71 millions. C’est paradoxal! Ce n’est pas possible.Si on regarde même le dispositif de gestion financière des offices au Mali, nous avons une comptabilité au niveau de l’office, mais nous avons aussi un contrôle financier qui n’est pas à l’office
. Donc tous les documents de l’office passent par lui au niveau du Ministère de l’économie et des finances et qui certifie. Et il y’a une cellule de passation de marché. C’est-à-dire si tu es entrepreneur et tu veux un marché de l’Office, tu postules pour le marché. On monte le document et ça passe par ces structures. Si tu finis l’exécution, il est réceptionné. Et l’argent est viré directement dans le compte de l’entrepreneur. L’office ne voit même pas l’argent. Il y’a également un conseil d’administration qui vient voir chaque année toutes les activités qui ont été réalisées sur le terrain et validées par le Président du Conseil d’administration. C’est là-bas où le Représentant, le délégué des producteurs est présent. Il a son document et tous les documents du conseil d’administration. Il retourne vers ses collègues et examine le document s’ils sont d’accord sur tout ce qui s’est dit et s’est réalisé. Ils viennent et valident. Il y’a six ministères, plus quatre directions nationales qui sont dans le Conseil d’administration. Le Conseil d’administration c’est une instance de validation des activités programmées par le service durant une année donnée. Ils vont sur le terrain et regardent la réalisation physique d’abord ensuite ils viennent et valident. Dire que quelque chose n’est pas réalisée alors que le Conseil d’administration a validé le document est paradoxal .
Le Combat : Vos propos laissent croire que le bureau d’avocat n’est pas aussi clair aussi dans l’affaire ?

D’abord moi je ne sais pas comment un agent chez moi peut détourner 129 millions, un chef de département. Fodé dit que dans la station d’exorde qu’il y’a une électropompe qui a disparu. L’électropompe est ici. La société SCGM qui répare les électropompes l’avait emporté pour la réparation. Il y’a les deux autres qui sont là-bas. La SCGM a fait la commande des pièces et il parait que l’usine de fabrication est fermée. Donc ce sont de nouvelles usines qui sont créées. Raison pour laquelle on a mis 700 millions cette fois-ci pour changer carrément les électropompes parce qu’on ne trouve plus les pièces de rechange. C’est l’État qui va mettre 700 millions là-dedans. Le périmètre de Sélingué est un périmètre social donc aucun producteur n’a 1 franc là-dedans. C’est l’État malien qui a investi dans le périmètre, et l’offrir aux producteurs. Et mettre l’ODRS à côté des producteurs pour les apprendre les tactiques culturelles. L’office est là-bas seulement pour accompagner les producteurs. L’État a contracté un prêt auprès de la banque pour procéder à la réhabilitation. Donc aucun producteur n’a 1 franc là-dedans. Et comment porter plainte contre l’État pour payer 440 millions par ce qu’il y a eu inondation ? Il a commis un cabinet d’avocat qui nous a amené le dossier. Entre eux, je crois qu’il a proposé 10% des 440 millions au cabinet. Le Président de l’interprofession riz M. Bolly m’a appelé en me disant que Fodé est son ami et que c’est son représentant ici et qu’il faut que nous nous comprenions. J’ai dit que je n’ai pas de problème, mais que tout ce que Fodé dit ne m’engage pas, parce que j’ai pris le service après tout ça. Je ne sais même pas quand est-ce que le truc est sorti. Il est venu et Fodé a appelé son avocat et celui-là est venu. Et lui il a dit à Fodé qu’il faut qu’il aille retirer sa plainte parce qu’elle est nulle et non avenue. Durant un mois, il n’a pas pu ramener la preuve du détournement. Même si le chef de la brigade l’appelle, il refuse de prendre l’appel. Quand tu dis que quelqu’un a détourné un franc du budget national, il faut apporter les preuves. Et s’il n’arrive pas à apporter les preuves. Nous, à notre tour, avons porté plainte pour propos mensongers, calomnie et diffamation. Nous sommes obligés. Il n’a apporté que le document du conseil d’administration à la gendarmerie, mais le chef de la brigade lui a dit que cela valide toutes les activités de l’ODRS. Il doit rapporter d’autres preuves qui prouvent que les gens ont détourné de l’argent. Il dit qu’il n’a rien. Le CB dit qu’il ne peut pas porter plainte contre les gens et ne pas apporter les preuves. Quand l’avocat est venu, il a dit à Fodé de retirer sa plainte. Il dit non à l’avocat en accusant Daouda Traoré de lui manquer de respect. Que Daouda Traoré lui ait dit qu’il n’est pas digne de son père. Et qu’il faut que moi, j’organise une réunion pour que Daouda retire ses mots. J’ai dit que je peux le faire s’il se plaint. Il dit aussi qu’il a été injustement enlevé de son poste après cinq ans d’occupation et qu’il faut réparer cela. Et moi j’ai dit que je ne peux pas réparer cela parce que je suis venu trouver que le monsieur est dans la fonction il y’a deux ans. Je ne peux pas l’enlever. Et j’ai même remplacé un Directeur qui travaillait avec lui. Les paysans ont mis quelqu’un à leur tête et je ne peux pas venir dire que je ne peux travailler celui-ci. Après il est venu dans mon bureau en me disant que tant que je travaille avec ce dernier-là, qu’il ne finira jamais de me combattre pendant le reste de sa vie. Je lui ai dit que ce n’est pas moi qui ai choisi le monsieur. C’est quelqu’un qui a été choisi sur la voie d’une élection par l’ensemble des producteurs.Et c’est celui-là qu’on m’a présenté comme délégué des producteurs auprès de l’ODRS.
Le Combat : Avait-il de l’intérêt derrière?
Monsieur Fodé Traoré c’est un entrepreneur. Un jour il est venu me voir pour me dire qu’on lui avait retiré tous les marchés de l’ODRS et qu’il n’est pas content, il veut que je lui donne les marchés. Je lui ai demandé pour quelle raison on lui a retiré les marchés et je lui ai dit de me laisser entendre mes agents. Comme je n’étais pas là à l’époque, je vais comprendre pourquoi on lui a retiré les marchés. Il dit que c’est Mamadou Barré Coulibaly qui lui a retiré les marchés. Et mes agents m’ont fait savoir que Fodé fait un mauvais travail. Et quand la commission de réception va pour la réception et que celle-là demande à Fodé de reprendre une partie: il en fait une guerre et refuse de reprendre. Une fois, deux fois, troisième fois; finalement ils ont fini par le laisser tomber. C’est comme ça qu’ils l’ont retiré le marché. C’est ce que j’ai entendu et je l’ai appelé pour le lui dire en lui demandant s’il est prêt à changer. Il m’a répondu que oui. Je lui ai alors donné un marché de 4 500 000 francs CFA. Il a exécuté le marché. Ils sont partis et ils ont reçu le marché sans problème. Maintenant, M. Bolly lui a dit de retirer sa plainte, il dit qu’il a pris l’avocat à un million cinq cents et que pour qu’il retire sa plaine il faut que le Directeur que je suis s’engage à payer les 1 500 000 de franc CFA de l’avocat. Moi j’ai dit que je n’ai pas pris d’avocat et pour quelle raison je paie pour qu’il retire sa plainte ? Je lui ai dit que je prends acte et que nous allons trouver une solution au problème autrement. Je lui ai dit qu’il est en train de me faire porter tout alors que je n’étais pas là. Un jour, j’étais au lit quand M. Bolly m’appelle et me dit que Fodé a décidé d’aller retirer sa plainte. Mais que c’est au niveau du tribunal que l’avocat dit qu’il n’est pas d’accord qu’on retire la plainte par ce que Fodé lui a promis 10% sur les 440 millions soit environ 44 millions. Je crois qu’après il a réussi à convaincre l’avocat et il a retiré la plainte. Et il m’a dit de payer les 1 500 000 de l’avocat et que cela n’a rien avoir avec les 10%. Je lui ai dit que ce n’est pas moi qui ai recruté l’avocat et que je ne paie pas les 1 500 000 franc CFA. Il m’a dit que si je ne paie pas l’avocat qu’il va repositionner sa plainte. C’est ainsi qu’il est parti repositionner sa plainte à Yanfolila. Le juge étant fâché a dit qu’il faut examiner le dossier pour qu’on en finisse. Les 1 500 000 franc CFA n’étant pas payés et je ne sais pas comment ça s’est passé entre eux, mais Fodé a dit à l’avocat que je ne veux pas payer. C’est tout ce qui explique les agitations de l’avocat. L’avocat pense maintenant m’intimider pour que je lui paie les 1 500 000 de francs CFA. Dieu sait que je peux perdre le poste, mais je ne paierai pas parce que je ne l’ai pas commis ni vu. Voilà tout le problème. L’entreprise est là pour la réhabilitation du périmètre à deux milliards sept cents millions. Aujourd’hui, il n’y’a aucun problème à Sélingué. Il dit que tant que le Président qui l’a remplacé est président qu’il ne va cesser de créer des problèmes. Tout son problème est autour de ça. Tout le monde a compris.

Propos recueillis par Seydou Konaté

Source: Le Combat

Mali: La Mine d’or de YATELA-SA transformée désormais en Société d’État

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Sur le rapport du ministre de l’Économie et des Finances, le Conseil des Ministres présidé par le premier ministre Dr Boubou Cissé a adopté: des projets de texte relatifs à l’approbation du contrat de cession des actions de la société d’exploitation des Mines d’Or de YATELA-SA et sa transformation en Société d’Etat. C’etait ce mercredi 23 octobre 2019.

La Société d’exploitation des Mines d’or de YATELA-SA est une société d’économie mixte de droit malien disposant d’un permis d’exploitation de l’or, de l’argent et des substances connexes et platinoïdes sur le périmètre de YATELA, dans le Cercle de Kayes.

Le capital social de cette société est détenu à 20% par l’Etat et à 80% par la société SADEX, filiale du Groupe sud-africain AngloGold Ashanti Limited et du Groupe canadien IAMGold Corporation.

L’exploitation de cette mine a contribué à l’économie nationale et locale à hauteur de 383 milliards 445 millions de francs CFA de sa création au 31 décembre 2018.

Toutefois, la société SADEX a décidé de se retirer pour des raisons techniques et de fermer la mine alors que les réserves ne sont pas totalement épuisées.

Afin d’éviter cette fermeture et de sauvegarder les emplois, l’Etat a conclu un contrat de cession d’actions avec la société SADEX et la société YATELA-SA.

Ce contrat prévoit la création d’une société d’Etat par le rachat de la totalité des actions détenues par la société d’économie mixte YATELA-SA.

Les projets de texte adoptés consacrent l’approbation du contrat de cession des actions et la création de la société d’Etat dénommée Société d’Exploitation des Mines d’or de YATELA-SA.

  1. des projets de décret portant approbation des marchés relatifs aux travaux de construction de la Maison de la Radio et Télévision du Mali à Kati Sananfara (Lots n°1 et n°2).

Les marchés sont conclus entre le Gouvernement de la République du Mali et l’entreprise COMATEXIBAT pour un délai d’exécution de 30 mois et pour un montant toutes taxes comprises de :

  • 6 milliards 483 millions 816 mille 385 francs CFA pour le lot n° 1 ;
  • 3 milliards 299 millions 602 mille 488 francs CFA pour le lot n°2.

La construction de la Maison de la Radio et Télévision du Mali contribuera à améliorer les capacités techniques et opérationnelles de l’ORTM.

Le financement du marché est assuré par le budget de l’ORTM sur les exercices budgétaires 2019, 2020 et 2021.

  1. un projet de décret portant approbation du marché relatif au recrutement d’un consultant pour l’assistance technique à la maitrise d’ouvrage du Projet d’Appui au Développement Economique des Territoires ruraux des régions de Ségou et Tombouctou.

Le marché est conclu entre le Gouvernement de la République du Mali et le Groupement CA17 International / ARP Développement / ID-Sahel-SARL, pour un montant, hors taxes de 2 milliards 665 millions 683 mille 304 francs CFA et un délai d’exécution de 48 mois.

Les prestations du Consultant contribueront à renforcer les capacités des différents acteurs intervenant dans l’exécution du Projet d’Appui au Développement économique des Territoires ruraux des régions de Ségou et Tombouctou en termes, notamment d’élaboration, d’exécution et de suivi-évaluation de politiques publiques.

Notions que le financement du marché est assuré par l’Agence française de Développement.

Daouda Bakary Koné

Source : Croissanceafrique.com

Sommet de Sotchi: la grande offensive russe en Afrique

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L’évènement doit symboliser le « grand retour » de la Russie sur le continent africain. En 20 ans, Vladimir Poutine n’a fait que trois fois le déplacement en Afrique subsaharienne. Mais désormais, la Fédération russe ne cesse de répéter que l’Afrique est « importante » à ses yeux. Moscou veut s’ouvrir des marchés, trouver des relais diplomatiques et stratégiques. Pour ce faire, les Russes ont tout de même de solides arguments.

Conscients de leur retard, ils soignent leur rhétorique. La Russie tente de faire oublier qu’elle a déserté l’Afrique à la chute de l’Union soviétique ; elle essaie aussi de se démarquer de ses concurrents occidentaux, en jouant sur des cordes sensibles, à savoir son absence de passé colonial et sa défense du principe de souveraineté. Et de rappeler notamment le rôle joué par l’URSS plus tôt, au moment des indépendances, relate notre envoyée spéciale, Florence Morice.

Une relation historique, entretenue avec un grand nombre de pays africains à l’époque. « Non seulement la Russie n’a pas de passé colonial comme la France, la Belgique ou d’autres, mais elle a une histoire de lutte anticoloniale sur laquelle elle essaie de capitaliser, analyse Arnaud Dubien, directeur de l’Observatoire franco-russe de Moscou. Et c’est tout à fait véridique : l’URSS avait beaucoup investi en termes financiers, en termes militaires, en termes d’influence. »

« Entre des Occidentaux qui ont un passé ou un passif colonial, qui sont regardants sur les droits de l’homme, et des Chinois qui sont un peu envahissants, les Russes ont une des cartes à jouer, poursuit M. Dubien. Ils peuvent proposer plusieurs choses : des coopérations économiques, la formation d’élites, voire des pactes sécuritaires, pour des dirigeants qui s’inquiètent parfois pour leur avenir à la tête de leurs États respectifs. »

Lundi encore, M. Poutine a accusé dans la presse certaines anciennes puissances coloniales de pratiquer « l’intimidation » et « le chantage » pour conserver leur influence sur le continent. Lui ne demande « aucune contrepartie » à ses partenaires, insiste-t-il. La Russie rappelle aussi régulièrement aux Africains qu’elle dispose d’un siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU, dont elle s’est par exemple servi pour protéger son allié syrien Bachar el-Assad…

► À lire aussi : Les pays africains sur lesquels s’appuie la stratégie russe

Sans doute pour se démarquer de la Chine, accusée d’entraîner l’Afrique dans le surendettement, Moscou met en avant sa politique d’effacement de la dette, héritée de l’époque soviétique, et sa volonté de fonder une coopération équilibrée. Un discours qui masque la faiblesse financière de la Russie, comparée au géant chinois. Mais quoi qu’il en soit, les échanges entre la Russie et l’Afrique s’élèvent à 20 milliards de dollars, en constante augmentation depuis quelques années.

Le regain d’intérêt de Moscou pour l’Afrique ne date pas d’hier, il remonte à une quinzaine d’années. Le tournant date néanmoins de l’année 2014. À l’époque, les Russes annexent la Crimée, et l’Occident répond par des sanctions économiques. Résultat : la Russie doit trouver de nouveaux débouchés pour relancer sa croissance, déjà ralentie depuis 2008. Elle décide notamment de miser sur le continent africain, pour ne plus laisser ce marché prometteur aux Chinois.

Au cœur de cette offensive en Afrique, les ventes d’armes. Mais les Russes vendent également des céréales – beaucoup -, et ils veulent gagner des marchés dans d’autres secteurs. Moscou a de nombreuses cartes à jouer, explique Andreï Maslov, spécialiste des relations entre la Russie et l’Afrique : « Notre approche, dit-il, est différente de celle des Chinois ou des Européens. Nous voulons avant tout développer nos exportations vers l’Afrique. »

De nombreux chefs d’entreprises sont attendus à Sotchi, et des signatures de contrats sont annoncées. Les exportations russes vers le continent ont doublé en moins de quatre ans. En matière d’armes, son point fort, la Russie équipe notamment l’Algérie ou l’Égypte. Outre la vente de céréales qui se développe, Moscou espère également étendre son offensive commerciale dans les hydrocarbures et dans le secteur du nucléaire civil.

L’Afrique regorge de minerais et d’hydrocarbures. Or les stocks russes ne sont pas inépuisables. Néanmoins, « nous sommes très peu intéressés par ces matières premières, certifie M. Maslov. C’est le marché africain qui nous intéresse avant tout. Il croît en permanence et le nombre de consommateurs ne fait qu’augmenter. Depuis 2014, c’est vers l’Afrique que nos exportations augmentent le plus ; des produits que nous fabriquons, et non de matières premières. »

► À lire aussi : « Moscou soutient les courants anti-CFA » (entretien)

Dernier point, Moscou souhaite diversifier ses clients sur le continent africain : pour l’heure, elle réalise 80% de ses échanges avec l’Afrique du Nord. Le sommet de Sotchi sera donc une occasion en or pour les entreprises russes de s’aventurer dans de nouveaux secteurs et dans d’autres zones, avec le soutien des autorités russes, explique notre second envoyé spécial pour ce sommet russo-africain, notre correspondant à Moscou Daniel Vallot.

Pour le reste, l’enjeu économique se double d’une stratégie politique. Après son retour diplomatique au Moyen-Orient, à la faveur de la crise en Syrie, la Russie souhaite asseoir son statut de puissance mondiale. En avançant ses pions en Afrique, elle gagne des points dans sa confrontation avec l’Occident. Sans oublier que les pays africains représentent près d’un tiers des voix à l’Assemblée générale de l’ONU, et constituent donc un réservoir de votes utiles pour Moscou.

Reste qu’en dépit d’un discours offensif, la Russie a encore du chemin à parcourir, et a pris beaucoup de retard. Ses échanges commerciaux avec le continent sont deux fois moins importants que ceux de la France, dix fois moins que ceux de la Chine. Une dynamique qu’un sommet ne suffira sans doute pas à inverser. Le retour n’est pas toujours évident, et il s’est accompagné par le passé d’un certain nombre d’échecs, notamment en Afrique du Sud.

Dans ce pays, rappelle Arnaud Dubien, « la Russie avait beaucoup investi en termes d’influence par le biais notamment de Rosatom, qui espérait décrocher le grand programme d’électrification du pays. On voit qu’il y a eu un échec. Il y a en d’autres, des contrats qui ont été signés et qui n’ont pas été concrétisés. » « Ce qu’il faut bien avoir l’esprit aussi, ajoute-t-il, c’est que l’Afrique, contrairement sans doute du Moyen-Orient, est une région que les Russes connaissent moins. »

Selon le directeur de l’Observatoire franco-russe de Moscou, la Russie n’a « pas forcément la profondeur d’expertise et les lobbys pro-africains suffisants pour mobiliser l’appareil d’État ». Attention donc à ne pas trop surestimer son influence. Mais il est certain que la Russie a l’intention de peser davantage, et cette volonté se traduit par l’organisation de ce sommet. Réunir à Sotchi la plupart des dirigeants africains constitue, en soi, un très joli coup diplomatique.

La retour de la Russie en Afrique, il date de 2006 environ, c’est à dire le deuxième mandat de Vladimir PoutineArnaud Dubien, Observatoire franco-russe de Moscou23/10/2019 – par Daniel VallotÉcouter

DÉCRYPTAGE DE NIAGA DIOP SUR POLITIQUE INTERNATIONALE DE LA RUSSIE

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Au moment de la guerre froide, l’URSS était proche de certains pays africains comme le Burkina, l’Angola… L’Afrique a t’elle besoin de la Russie?

Après la dislocation du bloc soviétique, la Russie est devenue un nain en Afrique. En réalité la Russie n’avait pas besoin de l’Afrique contrairement aux occidentaux.

La Russie est un pays à forte potentialité en matières extractives. C’est un pays qui se défend bien au niveau agricole. Là où la Russie a besoin de l’Afrique c’est pour écouler les armes qu’elle fabrique. Elle vend à tout le monde en Afrique : Etats comme groupes armés de tous ordres. Les relations commerciales entre la Russie et l’Afrique sont faibles quant on compare à la Chine, à l’UE ou l’Inde.

Au niveau international, si la Russie ne pèse pas économiquement, elle est un ogre politique et militaire. Elle a droit aux chapitres au niveau du Conseil de Sécurité. Militairement, sa coopération militaire ou de défense n’a rien à envier aux occidentaux.

L’Afrique quand à elle, désunie comme elle, est un continent très riche. Elle a un marché si propice que n’importe quel partenaire international s’offrirait à prix d’or. Elle est une terre où le commerce des armes prospère. Cependant elle ne pèse pas au niveau international. Elle sous traite sa politique et sa sécurité internationale et même nationale.

De façon objective, l’Afrique a besoin de la Russie. Mais pas forcément la Russie. C’est pourquoi vous pouvez compter les visites de Poutine en Afrique. Aujourd’hui si la Russie envisage un retour en force en Afrique, c’est parce qu’elle veut surfer sur le désir réel et légitime des Africains qui la réclame pour contrer la politique ambiguë des occidentaux notamment la France.

Pourquoi les Africains réclament la Russie?

Ils la réclament pour jouir du poids politique international et militaire de la Russie. Les Africains sont sensationnels. Ils ont vu comment est ce que la Russie de Vladimir arrive à fausser les jeux des occidentaux en Asie ou en Amerique du Sud. Le rapport de force tourne facilement à l’avantage des russes sur des dossiers brûlants comme la Syrie, Venezuela.

Les Africains croient dur comme fer au complot occidental sur le continent notamment la France. Le FCFA, les rebellions et le terrorisme sont indiqués comme des accessoires des occidentaux à tort ou à raison.

Les Africains voient en la Russie un messie. Celle-ci qui snobait l’Afrique à raison voit une opportunité pour encore rattraper son retard économique mais aussi accentuer son avance politique sur des ennemis occidentaux. Si la Russie arrive en Afrique, elle le fera selon son agenda bien déterminé. L’Afrique devra en payer le prix fort.

L’arrivée de la Russie peut en réalité redistribuer les cartes. Certains pays qui la réclament peuvent bénéficier de leur présence mais il est sûr que les occidentaux ne se laisseront pas faire. Et c’est l’Afrique qui en paiera les pots cassés.

Les Africains ont tort de vouloir sous-traiter leur sécurité. L’Afrique n’a pas compris que son seul salut c’est l’union vraie pour une Afrique unie. Cette Afrique unie dans le domaine économique, militaire et politique ne laissera aucune possibilité aux puissances internationales de prospérer sur notre dos.

Les Africains ont tort d’attendre le bon moment pour s’unir. Il est à croire que nous vivons sans vouloir jouer un rôle capitale dans l’écriture de notre propre histoire.

Le retour de la Russie n’est pas flatteur pour l’Afrique. C’est encore un appel de pied pour être spectatrice de sa propre histoire.

Poutine fustige les intimidations et le chantage de l’Occident envers les pays africains

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Certains pays occidentaux tentent d’intimider et de faire chanter des gouvernements africains afin de retrouver leurs influences perdues dans les anciennes colonies, selon le Président russe.

Des pays occidentaux intimident et font chanter des gouvernements africains pour reconstituer leurs positions dominantes et leurs influences perdues dans les anciennes colonies, a annoncé Vladimir Poutine dans une interview accordée à l’agence Tass en prévision du sommet et du forum économique Russie-Afrique qui aura lieu les 23 et 24 octobre à Sotchi. 

Il estime que de cette façon, «ils tentent, sous un emballage nouveau, de drainer des superprofits et d’exploiter le continent sans le moindre égard pour les gens qui le peuplent, pour les risques écologiques et autres».  

Le Président russe est certain que pour y parvenir, les pays occidentaux veulent bloquer le rapprochement entre la Russie et l’Afrique.

https://fr.sputniknews.com/russie/201910211042294787-poutine-fustige-les-intimidations-et-le-chantage-de-loccident-envers-les-pays-africains-/

Un nouveau pays africain signe un contrat d’achats d’armes russes au forum Russie-Afrique

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Alors qu’hier le Cameroun a fait part de son intention d’acquérir des Pantsir-1, le Niger acte l’achat de 12 hélicoptères d’attaque Mi-35, rapporte le directeur adjoint du Service fédéral pour la coopération militaro-technique. La Russie se propose de livrer à l’Afrique pour 4 milliards de dollars d’armes en 2019.

La Russie et le Niger ont signé un contrat de livraison de 12 hélicoptères Mi-35, a annoncé mercredi 23 octobre le directeur adjoint du Service fédéral russe pour la coopération militaro-technique Anatoli Pountchouk lors du forum Russie–Afrique à Sotchi.

«Un contrat pour 12 hélicoptères a été signé, il est en cours de réalisation», a-t-il déclaré aux journalistes.

M.Pountchouk a également fait état d’un intérêt pour des corvettes lance-missiles, des hélicoptères et des armes à feu russes de la part de l’Érythrée.

«L’Érythrée annonce activement son intérêt pour la reprise de la coopération militaire et technique à part entière avec la Russie. Étant donné qu’ils sont parvenus à un accord de paix avec la partie éthiopienne, ils sont intéressés par l’achat de corvettes lance-missiles, d’hélicoptères et d’armes à feu», a-t-il signalé.

https://fr.sputniknews.com/russie/201910231042309388-un-nouveau-pays-africain-signe-un-contrat-dachats-darmes-russes-au-forum-russie-afrique/

Forum économique Rusie-Afrique: Une forte délégation Tunisienne à Sotchi

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La présence de la Tunisie au sommet et forum économique Russie-Afrique de Sotchi est «indispensable», affirme à Sputnik Tarek Ben Salem, conseiller diplomatique du chef du gouvernement tunisien. Un rendez-vous qui tombe à pic pour Tunis, qui nourrit de grandes ambitions sur les scènes africaine et internationale.

La présence de la Tunisie à Sotchi, du 23 au 24 octobre, dans le cadre du sommet et du forum économique Russie-Afrique, est «indispensable» a affirmé à Sputnik Tarek Ben Salem, conseiller diplomatique du chef du gouvernement tunisien, Youssef Chahed.

«C’est le premier sommet Russie-Afrique, la Tunisie a des ambitions en matière de coopération avec l’Afrique subsaharienne, mais aussi avec la Russie. Il s’agit, donc, pour nous, d’un rendez-vous incontournable», reconnaît Tarek Ben Salem, lui-même ancien représentant de son pays en Afrique de l’Ouest, et son prochain ambassadeur à Moscou. 

«Ce sera certainement l’occasion pour la Russie de proposer des moyens et instruments pour renforcer sa relation et sa coopération avec le continent africain», prévoit-il, faisant un parallèle avec les nouvelles routes de la soie, qui constituent le nouveau cadre de la coopération sino-africaine.

La participation de la Tunisie, à travers la présence de Youssef Chahed, chef du gouvernement, sera marquée par la signature d’une convention bilatérale avec la Russie, en matière de transport routier international, qui avait été actée en juillet dernier, précise encore Ben Salem.

Suivez le liens ci-dessous

https://fr.sputniknews.com/maghreb/201910231042309327-lindispensable-presence-tunisienne-a-sotchi/

CAISSE MALIENNE DE SÉCURITÉ SOCIALE : Au cœur de la touche de Dieminatou Sangaré

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Aux affaires depuis plus de 2 mois , la nouvelle Directrice Générale de la CMSS a changé les habitudes de la maison. Son style commence à être visible au fil des semaines.

Force est de constater que Dieminatou Sangaré n’a pas traîné les pieds. En atteste les travaux herculéens effectués par la figure numéro 1 de la CMSS. Le personnel s’est vite vu adopter un nouveau rythme au niveau des horaires. La DG vient avant 7h30 et part aux environs de 20h : ce qui signifie qu’elle occupe son poste avant tout le monde et est la dernière à quitter les lieux.

Il nous revient que les conditions de travail ont été revues avec l’instauration de primes. Ce qui permet de se dépasser dans l’exercice de sa fonction car la motivation des agents est donc prônée par la Direction en place depuis bientôt 3 mois. Le seul siège de l’ACI n’a pas été concerné par ce vent nouveau.
Dieminatou s’est rendue dans les démembrements de la CMSS de Bamako au lendemain de sa nomination. C’est le cas de l’antenne régionale située au quartier du fleuve où tout a été passé au peigne fin. Mme Sangaré accompagnée de ses proches collaborateurs fera une revue des troupes.

Pour avoir été au cœur des questions relatives à l’informatisation durant des années , Dieminatou Sangaré conduira la CMSS dans l’ère de la numérisation autrement. Les premiers jalons restent visibles avec l’organisation d’un atelier le 09 octobre dernier. Étaient concernés les Directeurs et Conseillers de la structure afin de se familiariser au logiciel « I GESCO » qui a pour mission de gérer les courriers. Le but de la DG de la CMSS est clair : une modernisation du traitement du courrier. Le personnel ciblé fut situé sur les contours de I GESCO grâce aux techniciens de l’AGETIC.

Il faut aussi noter la diligence de la nouvelle Direction qui a réussi à gérer comme il se doit le paiement des rappels de 20%. A l’origine , un protocole d’accord entre l’UNTM et le Gouvernement que Dieminatou Sangaré suit de près. Dans la lancée de la promotion du genre , elle aura réussi à fédérer les femmes de la CMSS. A travers une assemblée générale qu’elle a présidée, l’idée de création d’une association a germé. Ce sera donc dans la journée du 11 octobre que se tiendront les assises électives du bureau des femmes. A l’unanimité, Mme Diallo Aissata Maiga fut élue Présidente par les déléguées venues de toutes les régions du Mali.

Au vu de ces multiples réformes à l’endroit du personnel de la CMSS , on peut comprendre que la Directrice Générale est au four et au moulin. Des actions concrètes qui plaident pour Dieminatou Sangaré, à la veille de ses 100 jours de mission. Désormais , ce sont les structures des régions du Mali qui feront objet de sa présence afin d’y effectuer une redynamisation du personnel.

Biogaran, le premier laboratoire générique français annonce, le lancement de ses activités au Gabon

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Libreville, Gabon, le 23 octobre 2019 – Le laboratoire pharmaceutique Biogaran, acteur majeur des médicaments génériques en France annonce le déploiement de ses activités commerciales au Gabon. La cérémonie de lancement se tiendra à l’hôtel Méridien Ré-Ndama à Libreville, le 21 novembre 2019, en présence d’Emmanuel Le Doeuff, Directeur Général et Directeur des Affaires Internationales de Biogaran.

Avec une population de près de 2 millions d’habitants, le Gabon est le second pays où le PIB par habitant est le plus élevé en Afrique centrale, selon les chiffres du FMI pour l’année 2017. La création de l’assurance maladie universelle en 2007 par le biais de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS) constitue un des piliers de la politique sociale du Gabon. En effet, ce dispositif de sécurité sociale a permis de concrétiser l’ambition d’une couverture maladie universelle et d’améliorer l’état de santé de la population gabonaise.

Biogaran, filiale du Groupe Servier et 1er laboratoire français de médicaments génériques en France, commercialisera 35 médicaments provenant de sa gamme de près de 900 références. Importés de France, ces médicaments génériques bioéquivalents respectent les standards européens et répondent à des enjeux de santé publique au Gabon et plus généralement en Afrique.

Les médicaments Biogaran couvrent un large éventail de pathologies de plus en plus présentes sur le continent africain telles que l’hypertension et le diabète, dont le Gabon est le 3e pays le plus affecté de la sous-région d’après la Fédération internationale du Diabète (FID) [1].

Le déploiement de Biogaran sur le continent africain représente une alternative pour les pouvoirs publics africains dans leur lutte contre la contrefaçon de produits pharmaceutiques. D’après l’organisation ENACT Africa[2], le marché mondial des médicaments contrefaits représente 200 milliards de dollars. Ces produits pharmaceutiques frauduleux se trouvent majoritairement dans les pays en développement dont 42% se trouvent en Afrique, selon l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime. Chaque année, ces médicaments de qualité inférieure ou falsifiés causent la mort de près de 100 000 personnes en Afrique, selon l’OMS.
Avec cette ouverture, Biogaran renforce son empreinte géographique en Afrique. Le laboratoire pharmaceutique est présent au Nigéria depuis 2017, à travers Swipha, une société de production et de distribution de médicaments dédiée au marché nigérian. Depuis le début de l’année 2019, Biogaran exporte ses produits en Côte d’Ivoire et a par ailleurs lancé ses activités en République du Congo en septembre dernier. Le laboratoire prévoit également d’étendre ses activités au Mali, au Sénégal et à la Guinée-Conakry en début d’année 2020.

Daouda Bakary Koné

Source : Croissanceafrique.com