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Mali : L’Opération Circulation Alternée à Bamako officiellement lancée !

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C’est parti depuis ce lundi matin pour l’opération Circulation Alternée dans le District de Bamako. Et c’est le Ministre des Transports et de la Mobilité Urbaine qui a lancé cette nouvelle mesure à 07 heures précises a la jonction route de Koulikoro- route du 3ème pont.


Le Ministre Ibrahima Abdoul LY était accompagné pour la circonstance de l’ensemble de son cabinet, des chefs de services rattachés du ministère, du Commandant de la Circulation Routière, et des responsables de la coordination des associations des chauffeurs.

Cette mesure qui est une initiative du Ministère des Transports et de la Mobilité Urbaine en partenariat avec la Mairie du District de Bamako, s’inscrit donc en droite ligne de la nouvelle mission (Mobilité Urbaine) dévolue au département des transports par les plus hautes autorités. Elle vise à rendre plus fluide la circulation dans le District de Bamako notamment aux heures de pointes.
La mesure concerne les artères suivantes :
L’avenue AL QOODS sur la Route de Koulikoro
-Mise en sens unique de 07h à 09h du tronçon allant du Carrefour Route 3ème Pont-Route de Koulikoro au Carrefour du Grand Hôtel.
-Mise en sens unique de 16h à 19h du tronçon allant du Carrefour Hôpital Gabriel TOURE (HGT) au Carrefour SODOUF.
L’Avenue de l’OUA
-Maintien du dispositif actuel et mise en sens unique de 7 à 9h de la bretelle du tronçon Colibris-Carrefour AMANDINE ;
-De 16h à 19h ; maintien du dispositif actuel et mise en sens unique de 16h à 19h de la bretelle du tronçon Carrefour Palais de la Culture- virage Colibris.
L’Avenue de la CEDEAO
-De 7h à 9h ; sens interdit du carrefour du jardin « les jumelles » à la Pharmacie du 2ème pont ;
-De 7h à 9h : Fermeture de l’accès à l’avenue CEDEAO à partir de la voie passant devant le Centre de Santé de Référence de la Commune V ;
-De 16h à 19h ; Maintien du dispositif actuel.
L’Avenue Cheick Zayed
-Mise en sens unique de 7h à 9h du tronçon allant du Monument « Eléphant » au Monument « Hippopotame » ;
-Mise en sens unique de 16h à 19h du tronçon allant du Monument « Hippopotame » au Monument « Eléphant ».
L’Avenue Martin Luther KING
-Mise en sens unique de 7h à 9h du tronçon allant du Carrefour du Marché de Torokorobougou à l’Échangeur du « Quartier Mali » ;
-Mise en sens unique de 16h à 19h du tronçon allant de l’Échangeur du « Quartier Mali » au Carrefour du Marché de Torokorobougou.
La voie «Tour de l’Afrique-Niamana» ne connaitra aucun changement.
Des trajets de retour les plus convenables possibles sont identifiés pour les usagers affectés par ces mesures.

Le Ministre des Transports et de la Mobilité Urbaine et le Maire du District de Bamako informent que ces mesures ont pour seul but de rendre plus fluide le trafic dans notre capitale, et s’inscrivent sur le court terme en attendant la mise en place de système performant de transports publics.

Pour rappel, le Ministre LY a procédé le samedi 17 août dernier à la remise de 133 panneaux de signalisation à la Compagnie de la Circulation Routière pour des besoins de la circulation.

ccom

Source : Croissanceafrique.com

Mali: La commune V du District de Bamako, le bilan d’une mairie qui gagne!

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Dans le cadre de la présentation du bilan de sa commune du (1er janvier au 30 juin 2019), M. Amadou Ouattara, maire de la commune V du district de Bamako a organisé le 03 Aout dernier à la l’Hôtel Olympe de Bamako, son traditionnel déjeuner de presse.


C’était en présence de Mme Katilé Aïssata Sène, 2ème adjointe du maire et Adama Konaté, 3ème adjoint du maire, des hommes de medias et plusieurs autres invités.


Dans son exposé, M. Amadou Ouattara a expliqué que durant les premiers mois de l’année 2019 sa commune et l’ensemble de ses partenaires ont redoublé d’efforts en vue de permettre à sa commune d’être parmi les meilleures de Bamako.


Selon lui, ces efforts ont porté leur fruit car, indiquera-t-il, « ils ont permis à sa commune de bénéficier de taxes d’un montant de 46 274 800 de francs CFA »
Il ajoutera ensuite que, grâce à l’appui du partenaire Grands Paris SUD, en plus de la transformation en pavées des déchets plastiques, la rue 392 de Daoudabougou a bénéficié d’un financement de 30 millions de francs CFA destinés à la réalisation de puisards dans les concessions riveraines.
Parlant des activités réalisées durant ces 6 premiers mois de l’année en cours, le maire de la commune V dira que des avancées significatives ont été constatées dans sa commune.


Il s’agit notamment, des travaux d’aménagement de voirie et de drainage des eaux, dans le cadre de la phase III du programme d’assainissement et de développement urbain de Bamako(PADUB) financé par l’AFD (agence française de développement) à hauteur de 4 924 060 974 de francs CFA. A cela s’ajoutent les travaux d’aménagement de l’ilot de Baco-djicoroni ACI par la cellule de suivi de la politique nationale de la ville (CSPONAV), le 23 avril 2019, financé à hauteur de 50.911.780 de francs CFA.


Malgré ces efforts consentis signale-t-il, sa commune demeure confrontés à certaines difficultés dont, des grèves du personnel et des marches et sit-in; le non-paiement des taxes par les occupants des marchés pendant 35 jours, soit du 15 mai au 16 juin 2019, pour un manque à gagner de 9.572.500 FCFA. A celles-ci s’ajoutent le refus systématique de l’enrôlement bioélectrique par les occupants des équipements collectifs marchands et le problème de recasement des 4000 déguerpis à Mountougoula en raison des procédures non encore clôturées.
Pour circonscrire ces problèmes M. Ouattara dira que des perspectives reluisantes sont en vue pour mener à bien la mission assignée aux autorités communales de la Commune V.


Il s’agit entre autres, de la poursuite du recasement des déguerpis à Mountougoula, l’élaboration et l’adoption, par le conseil communal, du budget primitif de 2020 avant le 30 octobre 2019. A ceux là, s’ajoutent la création et la mise à jour du site Internet de la mairie et la poursuite des démarches en vue de la levée des obstacles à la généralisation du recouvrement Bioélectrique des taxes et autres redevances.


M. Ouattara a enfin exhorté tous les maliens principalement, ceux de sa commune à se donner la main afin de réaliser ensemble d’autres projets de développement permettant, à sa commune d’être plus chic et plus attrayante.


Abdoul Karim Sanogo

Source: Croissanceafrique.com

Mali: Ceux qu’il faudra savoir sur l’Agence Nationale de Développement des Biocarburants

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Cette agence est un établissement public privé à caractère administratif avec des organes bien définis qui sont entre autres, sa mission, son organisation et équipes et ses perspectives, ayant une vision très attractive et sainte comme ‹‹ contribuer au bien être social des populations maliennes et de développer une économie circulaire à travers les bioénergies dans la perspective du développement durable au Mali.››


Quelle est sa mission d’ANADEB?

Établissement public a caractère administratif (EPA) dote de la personnalité morale et de autonomie financière qui a été créée par l’Ordonnance N09-006/P-RM du 04 mars 2009 et placée sous la tutelle du Ministere chargé de l’énergie. L’ANADEB a pour mission de promouvoir les biocarburants/bioenergies sur toute l’étendue du territoire national. De manière spécifique, l’Agence est chargée de participer a la définition des normes en matière de biocarburants et au suivi de la mise en oeuvre de ces normes -de veiller à la disponibilité permanente des biocarburants. Sur le marché, d’établir les bases et mécanismes de tarification et participer à l’élaboration de la strategie des prix des biocarburants d’appuyer la recherche-developpement sur les biocarburants de former encadrer et suivre les transformateurs artisans et industriels des produits de base des biocarburants de suivre et évaluer les activités des opérateurs intervenant dans le secteur d’assurer la concertation entre partenaires nationaux et internationaux du domaine des biocarburants pour favoriser les échanges technologiques et développer le partenariat.


ORGANISATION ET EQUIPES L’ANADEB:

est placée sous la tutelle du Ministere chargé de l’ênergie. Ses organes d’administration et de gestion sont le Conseil d’Administration la Direction generale le Comité de Gestion. L’Agence dispose en son sein de trois départements spécialisés qui sont la promotion de la production et des technologies la promotion des investissements administration et nance. En plus de ces départements spécialisés, elle dispose d’une agence comptable.


LES PERSPECTIVES DE L’ANADEB


Eu egard au context ational en matière d’énergie, I’ANADEB a entamé les démarches pour être élargie aux bioénergies dans l’optique d’être en phase avec les autres acteurs intervenant dans le secteur des biocarburants. Ce changement de paradigme permet d’avoir une vision globale de la valorisation énergétique de la biomasse (matiere organique). Pour comprendre la différence entre la bioénergie et le biocarburant il faut noter que les biocarburants sont les formes liquides et gaz énergétique de la biomasse (matiere organique) et sont les formes liquides, gazeuses et solides de ladite valorisation. Donc les biocarburants sont partie intégrantes des bioénergies qui se présentent comme étant de la grande famille. En guise de perspective, dans le cadre d’une planification à court, moyen et long termes, l’ANADEB envisage d’élaborer la Stratégie Nationale de Développement des Bioénergies, son plan d’action et son plan de mise valorisation en oeuvre relire les textes de creation, d’organisation et de fonctionnement de l’ANADEB en vue d’élargir ses actions aux bioénergies créer un Fonds de Développement des Bioénergies à travers les prestations de service, les redevances et la mobilisation de financement extérieure (public et privé) afin d’avoir son autonomie financière et de réduire son impact sur le déficit du budget national; renforcer la recherche-développement dans le domaine des bioénergies ; élaborer le Programme National de Développement du Biodigesteur mettre en place un observatoire de la biomasse au Mali afin de circonscrire le conflit d’usage de la matière premiere produire de l’électricité à partir des déchets agricoles (les tiges de coton, les balles de riz, etc.) et forestiers (les rémanents, les branches d’arbre, etc.) -promouvoir la valorisation énergétique du bois en mettant l’accent sur la hiérarchisation des usages du bois (d’abord des industriels pour la fabrication des biomatériaux (pour financer le reboisement avec la grande valeur ajoutée qu’ils des industriels de fabrique de biomatériaux (sciures de bois créent) et en suite la valorisation énergétique des déchets et copeaux de bois) produire du biogaz dans tous les abattoirs du Mali pour la production d’électricité et de froid; promouvoir la valorisation énergétique des biomasses promouvoir la valorisation énergétique des déchets le long du fleuve Niger (les plantes aquatiques nuisibles); industriels et menagers, promouvoir la valorisation des huiles alimentaires usées, promouvoir des zones d’activités électrifiées à base produire et utiliser du bioéthaol dans les réchauds et en Biocarburant: de la bioénergie et d’autres sources d’énergie renouvelable les moteurs a essence.

Hamadoun Alphagalo

Source : Croissanceafrique.com

Mali: Les Quatre (4) Raisons de l’Echec de l’Honorable Soumaila Cissé à la Présidentielle du 29 juillet 2018

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Raison1 : L’honorable Soumaila Cissé, a commis deux erreurs politiques qu’il a payées lors de la présidentielle passée. Pour qui connaisse la complexité de la scène politique malienne basée sur les compromis et les compromissions ; il ne devrait pas accepter d’aller siéger au niveau du comité interparlementaire de l’UEMOA. Il aurait dû confier ce rôle à l’un des leurs. Ensuite, il ne devrait pas incarner lui-même sa personne le Statut de chef de file de l’opposition parlementaire ; il aurait dû confier ce rôle à l’un des leurs. D’ailleurs, d’aucuns disaient que l’honorable Feu Mody N’Diaye, ex Président du groupe Vigilance Républicaine et Démocratique (VRD) à l’Assemblée Nationale, membre de l’URD, jouait mieux ce rôle de chef de file que Soumaila Cissé, lui-même en tant que chef de file de l’opposition, institué par une loi. Il a peut-être commis la même erreur en tant que chef de file de l’opposition et Président du deuxième grand Parti politique sur l’échiquier politique national, en termes (de représentativité, de nombre d’élus nationaux de députés…), d’aller siéger au niveau du parlement panafricain, en Afrique du Sud, et ne fréquente pas de ce fait, la base pour mener sa politique de proximité comme la plupart des hommes politiques, qui ne viennent vers les communautés que pendant les différentes consultations électorales. Il aurait dû confier ce rôle à l’un des députés de l’URD, afin d’être plus stable et présent au Mali, et aller à l’écoute des Maliens et des Maliennes de l’intérieur. La dotation de l’Institution du chef de file de l’opposition parlementaire devrait permettre à Soumaila Cissé d’apprendre de nombreux voyages à l’intérieur du mali pour aller discuter et échanger avec les communautés pour leur expliquer ce qu’il avait à proposer comme nouvelle offre (projet de société) pour la présidentielle de 2018 aux maliens.
Le chef de file de l’opposition faisait presque un absentéisme systématique et absolu lors des différentes sessions de l’Assemblée Nationale pendant les trois premières années de l’élection du Président IBK à la magistrature suprême du pays. Il aurait profité de ce premier quinquennat du Président Ibrahim Boubacar Keita, dont les premiers pas à la magistrature suprême avaient été émaillés de supposés scandales financiers à scandales financiers, notamment l’achat de l’Aéronef présidentiel et des équipements militaires. Soumaila Cissé en bon stratège politique, aurait pu saisir cette opportunité pour proposer une nouvelle offre politique aux maliens pour sortir ce pays de l’impasse et de l’ornière. Mais hélas, tel n’a pas été le cas. L’URD s’est beaucoup plus concentré sur des débats de télévision et de radios que sur la reconquête de l’électorat sur le terrain. Quand est-ce que nos hommes politiques comprendront qu’on ne gagne pas des élections sur des plateaux de chaînes de télévision ?
Pourtant, les aptitudes de Soumaïla Cissé ne sont pas « remises en cause » par son échec à devenir chef de l’Etat du Mali, ou à avoir les aptitudes nécessaires pour exercer cette fonction régalienne, à la tête de la magistrature suprême du Mali, avec un résultat de 32% des suffrages en sa faveur, selon les résultats du premier tour rendus publics le 16 août 2018. Plusieurs personnalités politiques et économiques du Mali, de l’Afrique et du monde, le décrivent comme un homme intelligent, calme, respectueux et réfléchi qui aurait tous les atouts pour être un bon Président. Il a une maitrise parfaite du contexte international (mondialisation, la monnaie économie, relations internationales, intégration régionale, diplomatie…), et d’avoir assuré de hautes fonctions de ministres en passant par plusieurs ministères sous le Président Alpha Oumar Konaré, de hautes fonctions administratives dans le passé. Il passa huit (8) ans à la tête de la Commission de l’UEMOA, où il a produit des résultats satisfaisants dans les différents projets initiés par lui dans le cadre de l’intégration régionale des Etats et des communautés de la zone, de même que dans le domaine de la mobilisation des ressources internes avec l’adoption du TEC (tarif extérieur commun). Ce qui fait que l’UEMOA, est l’une des rares institutions régionales africaines ayant une autonomie budgétaire. C’est grâce à ce technocrate avéré que l’UEMOA est devenue aujourd’hui un outil d’intégration des peuples et des pays de la zone. Même les détracteurs de ce technocrate reconnaissent en lui, un grand visionnaire. Quand il était ministre des ministres sous le Président Alpha Oumar Konaré la croissance du Mali, il avait amené la croissance macro-économique du pays à 7%, un record jamais battu par un ministre des finances du Mali.

Raison 2 : La nomination de Tiebilé Dramé, connu pour ses positions belliqueuses quant à la gestion du pouvoir par le Président Ibrahim Boubacar Keita. Nous savions tous que Tiébilé Dramé était politiquement fini et politiquement agonisant. Qu’est-ce qui a pu motiver Soumaila Cissé à le nommer comme Directeur de campagne, au détriment de ses camarades fondateurs du Parti ? Quelles sont les conséquences de la nomination de Tiébilé Dramé comme Directeur de campagne du chef de file de l’opposition sur le déroulement de la campagne ? Revanche, au sein du pays, beaucoup d’observateurs élucidés avaient aussi dit qu’il ne s’est pas entouré de bonnes personnes. Par exemple, le choix de Tiébilé Dramé comme directeur de campagne est pour certains une erreur. Certes « énergique », battant, convaincu », Tiébilé Dramé est aussi un « personnage clivant sur la scène politique malienne ». La nomination de Tiébilé Dramé, un homme politiquement agonisant a été une source de démotivation de plusieurs hauts cadres de l’URD, victimes de leur engagement politique au sein de l’administration publique, une sorte de chasse aux sorcières organisées contre eux. Selon certaines indiscrétions, beaucoup se seraient découragés et n’ont pas pu travailler d’arrache-pied pour la victoire commune. Comment on peut nommer le Préisdnet d’un autre Parti politique Directeur de campagne d’un autre ? Est-ce que Soumaila Cissé avait consulté sa base par rapport à cette nomination ? Sachant que Tiébilé Dramé n’a pas été capable de structurer son parti, à fortiori de se faire élire Député. D’ailleurs, Tiébilé Dramé n’a qu’un seul Député au sein du parlement malien, et ce, parce que son Parti se résume à sa personne.
De compromis aux compromissions, le Président Soumaila Cissé, s’est laissé trimballer par des populistes et des associations de soutien, créées pour des besoins électoraux à la grande veille de la campagne sans aucune base. Les responsables de ces associations de soutien, réunissaient juste les jeunes et les femmes pour venir remplir la salle de conférence de l’URD. C’était une sorte de vente du bétail électoral pendant la campagne aux plus offrants. Dans la même foulée d’alliances conjoncturelles, les arrivistes, c’est-à-dire les militants de la dernière minute, avaient été plus responsabilisés à jouer des rôle de second plan que ceux qui ont fait chemin avec Soumaila Cissé au prix de leur carrière professionnelle au sein de l’administration publique et dans les fonctions libérales. A l’exception de Me Demba Traoré, Macké Diallo, Aboudramane Diarra, j’en oublie volontiers, les autres cadres ont été relégués à jouer des rôles de second plan au sein de leur propre famille politique pendant la campagne. Pour quelles raisons ? Pour quels résultats ? L’échec certainement.
Tout porte à croire que la nomination de Tiébilé Dramé, au poste de Ministre des affaires étrangères, le portefeuille, le plus stratégique du gouvernement après l’administration territoriale et les finances que ce dernier était politiquement fini et agonisant et avait d’autres intentions inavouées en acceptant la direction de campagne du chef de file de l’opposition. Tiébilé Dramé, en acceptant ce portefeuille ministériel, dans l’actuel gouvernement, est-ce une trahison ? Non, la morale, la dignité et l’honneur n’existent pas en politique dans les jeunes démocraties africaines. D’aucuns diront que Tiébilé Dramé a juste profité de son rapprochement avec le candidat Soumaila Cissé et de la contestation du projet référendaire pour se faire employer par le Président de la République.
Le candidat Soumaila Cissé qui avait le meilleur programme qui prenait en comptes toutes les sensibilités sociales du pays, en termes de développement économique et social, avait centré sa campagne sur des attaques à l’endroit du chef de l’Etat, au lieu de proposer et expliquer cette meilleure offre politique qu’il avait pour les maliens. Par contre, d’autres caciques de la scène politique malienne, de la classe politique africaine et internationale, reprochent enfin à Soumaïla Cissé une campagne assez hargneuse qui s’est d’abord « attaqué » à la personnalité du président sortant, Ibrahim Boubacar Keïta, avant de « proposer » une nouvelle offre politique « projet de société », fédérateur. « Quand on veut être président du Mali, il faut d’abord rassurer les Maliens ». (Moussa Mara).

Raison 3 : Le ralliement du célèbre chroniqueur, Ras Bath, qui dans un passé récent, a traité le Candidat Soumaila Cissé, de tous les noms d’Israël. Et cette alliance avec le candidat de l’URD, n’est pas passée inaperçue et a fait l’objet de vives critiques sur les réseaux sociaux et dans la presse malienne presque dans sa quasi-totalité. Les esprits éclairés voyaient mal ce rapprochement avec le populiste chroniqueur, qui manque crucialement d’approche quand il aborde certains sujets d’enjeux nationaux et suscite souvent de la haine entre les gouvernants. Par ailleurs, ce chroniqueur populiste a beaucoup contribué à affaiblir politiquement le Candidat Soumaila Cissé. Le ralliement de Rasth Bath à Soumaila, était-il en mission de la majorité ? La question reste posée. Cependant, plusieurs spécialistes en communication politique et institutionnelle, estiment que le slogan creux de ce chroniqueur « Boua Ka Bla » a contribué à la réélection du Président Keita, dont le directoire de campagne avait su utiliser le slogan en leur faveur « Boua Ta Bla ».
Dans sa démarche, Ras Bath, prônait l’alternance, le changement. Autrement dit, changer le pouvoir en place. Cette démarche a été incomprise par ses détracteurs qui s’étaient inscrits dans la dynamique de la rupture, qui l’ont taxé de truand, de machiavel, d’opportuniste quand il s’est rapproché du Candidat Soumaila Cissé, conformément au manifeste qu’ils ont présenté à tous les candidats et dont les points de convergence avec le Candidat de l’URD, lui avaient valu d’être choisi comme candidat qui avait tous les atouts nécessaires pour incarner le vrai changement, eu égard à la structuration de son parti, sa représentativité et son projet de société. Mais hélas, l’éléphant annoncé est arrivé avec un pied casé !
Le vrai problème de la dissidence au sein du CDR, se trouvait entre la lecture de deux concepts (alternance et rupture de système) au sommet de la gouvernance du pays. Comme, nous l’avons souligné précédemment, la dynamique de changement dans laquelle le Guide Ras Bath, s’était inscrit, voudrait juste faire partir le régime d’IBK. Mais au sein du CDR, d’autres voulaient une rupture totale avec tous les acteurs du mouvement démocratique dont le candidat Soumaila Cissé en est un acteur clé. Cela a-t-il constitué un handicap pour le candidat de l’URD à la présidentielle à l’intérieur du pays ? Peut-être oui…Mais le score du Candidat de l’URD dans les pays de la sous-région, de l’Afrique centrale, de l’Europe et des USA, peut s’expliquer par le soutien du CDR à sa candidature, parce que la plupart des soutiens de taille de ce mouvement sont des expatriés, surtout, les expatriés maliens dans les pays du Nord, dont il est le porte étendard (voix des sans voix) pour faire pression sur les autorités maliennes, en vue de trouver des solutions pour remédier à la souffrance dans les pays d’accueil (carte de séjour, passeport…).

Raison 4. L’organisation de la présidentielle
La présidentielle de 2018, a été organisée dans des conditions inacceptables. Ce qui a beaucoup joué à la défaveur du candidat de l’opposition. D’aucuns observateurs de la scène politique malienne, émettent l’idée que Soumaila Cissé a gagné « l’électorat » et a « perdu les élections ». Autrement dit, les fraudes et les bourrages d’urnes ont remis fondamentalement en cause la sincérité du scrutin. Or, les meilleures élections au monde, sont celles dont les résultats sont acceptés par tous les protagonistes et les parties prenantes. Tel a été le cas de la présidentielle du 29 juillet 2018 ? Est-ce une confiscation voilée du pouvoir Etatique par une présidentielle contestée ?
Les soutiens des anciens rebelles. Dans le nord du Mali, « les électeurs de base ne votent pas pour élire un candidat à l’élection présidentielle mais plutôt par rapport aux consignes données par les responsables locaux ». (Jeune Afrique), pendant l’entre-deux tours, Ilad Ag Mohamed, un ex-porte-parole de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA). Bilal Ag Achérif, secrétaire général du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA, composante de la CMA), assurait quant à lui qu’« aucune consigne de vote n’a été donnée ». « La population de Kidal est très attachée à l’application de l’accord de paix, c’est la raison pour laquelle les électeurs ont voté massivement pour IBK. Il vaut mieux continuer à travailler avec quelqu’un qu’on connaît déjà plutôt que de s’aventurer dans l’inconnu », estime Mohamed Ag Intalla, l’Amenokal de l’Adrar des Ifoghas, basé à Kidal, où les ex-rebelles de la CMA ont sécurisé les opérations de vote ».
En mai 2014, les combattants du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) et ceux du Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) – tous deux membres de la CMA – avaient déclenché une offensive sur Kidal lors de la visite du Premier ministre d’alors, Moussa Mara. Des affrontements meurtriers avaient éclaté entre l’armée régulière et les combattants des groupes séparatistes pendant plusieurs jours. Quatre ans après, ce sont les mêmes populations qui se sont engagées pour qu’Ibrahim Boubacar Keïta remporte une large victoire dans le Nord ». Le 19 juillet dernier, alors en visite à Kidal pour la première fois depuis cinq ans, IBK avait été accueilli à sa descente d’hélicoptère par Mohamed Ag Intalla, Bilal Ag Achérif et Alghabass Ag intalla, le très influent secrétaire général du HCUA. Le président sortant, en campagne électorale, avait même passé la nuit à Kidal, promettant le retour effectif des services de base, ainsi que la construction d’un aéroport international et d’un hôpital de niveau régional. (Jeune Afrique).
Dans la région de Taoudénit, au nord de Tombouctou, IBK a « enregistré 85% des suffrages (contre 15% à son rival Soumaïla Cissé). La localité, qui a accédé au statut de région en 2016 et où les autorités intérimaires sont en cours d’installation, avait une forme de « dette » envers IBK. « Il y a quatre mois, nos chefs de faction ont pris un engagement auprès d’IBK : lui faire un cadeau après avoir érigé Taoudénit en région. Et la seule manière pour eux de le remercier, c’était à travers le vote », explique Safia Moulaye Mohamed, une militante du Rassemblement pour le Mali (RPM), le parti présidentiel. Pendant des semaines, dans la région de Taoudénit, elle a battu campagne pour la réélection de celui qu’elle appelle affectueusement « Boua » [« Papa », en bambara, le surnom donné à IBK par les militants du RPM].
A Ménaka, où la CMA a participé à la sécurisation du scrutin, lors des deux tours, aux côtés du Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA), des Forces armées maliennes, des soldats de l’opération Barkhane et de ceux de la Minusma, les leaders insistent : selon eux, seule l’application de l’accord de paix peut mettre fin aux affrontements intercommunautaires qui ont cours dans cette région. Les gens cherchent la paix. Il y a eu la guerre en 2012, et maintenant nous sommes dans conflit intercommunautaire. La population connaît IBK, les gens ont pu discuter avec lui. Les choses avancent et ils n’ont pas envie de casser une dynamique qui s’est mise en place difficilement (Ibrahim Ag Idbaltanate, leader de Ménaka). (Jeune Afrique).
Certes, de ce que l’on croit savoir du déroulement du scrutin présidentiel des 29 juillet et 12 août, les accusations de grivèlerie électorale localisée ne sont pas tout à fait sans fondement. De part et d’autre, d’ailleurs, la seule différence résidant dans l’inégalité d’accès à la fraude entre le candidat du pouvoir et celui de l’opposition. La dose d’artifice a-t-elle cependant été suffisante pour qu’il faille remettre en cause le résultat du second tour et estimer que, sans elle, l’alternance l’aurait emporté ? Vraisemblablement pas ».
Érigées a priori en « juges de paix par toutes les parties », les missions d’observation de l’Union européenne (UE) et de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) ainsi que la représentation de l’ONU et les chancelleries installées à Bamako ne doutent pas de la validité de la réélection d’IBK, même si certains pensent qu’un écart d’une vingtaine de points entre les deux concurrents aurait été plus conforme à la réalité que les trente-quatre reconnus par la Cour constitutionnelle. Dans un pays en pleine crise sécuritaire, où la citoyenneté est encore balbutiante et où l’équivalence entre bulletin de vote et billet de banque est toujours largement établie, on nous permettra de ne pas exiger une transparence à la norvégienne et de nous contenter de l’essentiel : Ibrahim Boubacar Keïta est bien celui qui a récolté le plus de voix au soir du 12 août 2018 (Jeune Afrique du 26 Août 2018).

Parlant du déroulement du processus électoral en général, le rapport dénonce entre autres une campagne dominée par des contestations et les doutes quant à la sincérité du scrutin ; un second tour sur fond de revendications de l’appareil juridictionnel et du corps préfectoral ; des efforts consentis en faveur de la transparence ; des préparatifs logistiques renforcés pour le second tour ; la distribution et l’utilisation des cartes non-distribuées reste un enjeu ; une période marquée par la partialité des médias audiovisuels d’Etat et des limitations à la liberté d’expression ; les femmes présentes au niveau des membres de bureaux de vote mais peu nombreuses aux élections supérieurs ; les droits des personnes handicapées insuffisamment pris en compte ; des résultats contestés par une majorité des candidats mais confirmés pour l’essentiel par la Cour constitutionnelle ; la grande majorité des recours des candidats ont été écartés pour une question de délai.

La communauté internationale, malgré les centaines de millions de dollars qu’elle met au Mali, elle se contente « d’observer » et au final, accepte les résultats, préférant la « stabilité », quitte à s’accommoder de la « médiocrité », telle que nous l’avons vue ces cinq dernières années et au-delà. Pire, certains et non les moindres, ont félicité le Président IBK avant la publication des résultats définitifs par la Cour constitutionnelle. Heureusement, le Canada l’a fait après.


Bréhima Mamadou KONE

Source: Croissanceafrique.com

Arcane politique: L’impérieuse nécessité de la moralisation de la vie politique malienne.

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Après près d’une soixantaine d’années « d’indépendance », on constate une frénésie politique de moins en moins axée sur des idées ou des projets mais réduite à l’activisme saisonniers de machines électorales sans VISION ni IDÉAUX.

Puis entre deux élections, un système de vases communicants consacré sous le vocable pastoral de « transhumance » permet aux uns et aux autres de brouter dans les pâturages du vainqueur jusqu’à la saison suivante. Cette modalité favorise le clientélisme et la corruption. Elle mine et détruit l’Éthique et la Morale en politique. Elle donne naissance à une sorte de nivellement, par le bas, du discours et des postures (impostures ?) politiques. Avec comme conséquence la multiplication à l’infini des « partis » et structures associatives pour se donner une chance de prendre sa part au banquet de la « République »…
Il faut en convenir : aux pères fondateurs de notre pays ont succédé, petit à petit, des générations de politiciens de moins en moins inspirés et de plus en plus confinés dans des stratégies de survie individuelle, clanique ou partisane. À de rares exceptions près, les hommes politiques maliens n’alimentent pas notre « idéal commun de vie commune » par des réflexions majeures et abouties sur notre présent et notre futur possible. Un futur toujours possible à condition de le vouloir ardemment mais surtout… collectivement. Bien au contraire! Nos élites politiques actuelles sont divisées, artificiellement (!) sur tout. Et, quant au fond, elles s’arrangent sur notre dos pour « s’entendre » sur leur essentiel ! Sous ce rapport, l’émiettement des forces politiques nous affaiblit collectivement. Eh oui! La multiplication des partitions politiques contribue à affaiblir l’État qui peine à incarner l’Autorité. Or l’État est le garant de nos libertés individuelles, le rempart de notre sécurité collective. Il lui faut dès lors plus qu’une simple force de répression : Il faut que chacun d’entre nous se reconnaisse dans sa puissante bienveillance. Est-ce le cas aujourd’hui ?
Ainsi et, face à l’insécurité grandissante, il est temps d’interroger le modèle démocratique malien. Un modèle copié et, sur bien des points mal collé, de la République française. Un modèle corrompu par la concentration excessive des pouvoirs entre les mains du Président de la République. Un régime défini comme « semi-présidentialiste » par les esthètes du Droit constitutionnel, mais en fait un régime quasi « monarchisant ». Souffrez ce néologisme, puisque tous les abus de langage sont permis!
Il est également impératif de mettre de l’ordre dans la prise de parole publique. C’est une des conséquences de la multiplication des chapelles politiques d’une part, mais aussi de celle des médias, moyens et supports de communication. Chacun peut dire ce qui lui passe par la tête. N’importe qui peut se mettre en scène à sa guise et diffuser, à une large échelle, des idées parfois dangereuses pour la cohésion sociale. On en regrette l’époque où la possibilité technique de censurer des propos outranciers existait… Le numérique, et les possibilités infinies qu’il ouvre en terme de captation et de diffusion des sons et des images à l’échelle planétaire, interpelle nos pays constitués d’équilibres sociaux fragiles et qu’il nous faut préserver à tout prix. Pouvons-nous regarder, impassibles, l’envahissement de l’espace publique par des propos irresponsables débités par des ignares qui piétinent toutes les convenances et agressent les derniers remparts de nos conventions sociales les plus sacrées? Regardez…Écoutez… Alors?
Pour tout dire, les grandes Nations se construisent par la force des grandes volontés. En matière politique comme en toutes choses, la volonté humaine est la force déterminante. Elle a transformé le monde et construit tout ce qu’il est. Il se trouve que, depuis trois siècles nous avons laissé à d’autres le soin de penser le monde à notre place. Confinés dans un « jeu » politique qui ne procède pas de notre génie, nous en oublions de le REPENSER… Serions-nous incapables de produire un mode de gouvernance qui engage le plus grand nombre d’entre nous sur le chantier de la construction de notre pays dans une Afrique Nouvelle, libre et conquérante ? Sommes-nous condamnés à rester les spectateurs d’un monde qui se transforme à chaque instant ? Les élites maliennes d’aujourd’hui doivent se convaincre que : » chaque génération doit dans une relative opacité, découvrir le sens de sa mission, la remplir où la trahir »…. À défaut , nous resterons pour longtemps encore « les damnés de la terre » titre de l’ouvrage impérissable de Frantz Fanon dont cette citation est une des phrases-clés.

Sambou Sissoko

Source: Croissanceafrique.com

PME-PMI : Bamako a abrité la signature d’une convention de crédit de 19, 70 milliards FCFA entre la BAD et la BDM-sa

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Le Premier ministre, Ministre de l’Économie et des Finances Dr Boubou CISSE a présidé la cérémonie de signature d’une convention de Ligne de Crédit entre la Banque de Développement du Mali-SA (BDM-SA) et la Banque Africaine de Développement (BAD), ce matin à la primature.

« Je me réjouis particulièrement de présider cette cérémonie de signature de convention relative à un appui au financement bancaire des PME-PMI, facteur de croissance et de développement pour notre économie nationale » a déclaré le Premier Ministre lors de la cérémonie.

D’un montant de 30 millions d’euros soit environ 19,70 milliards de FCFA, cette ligne de crédit est destinée au financement de différents secteurs de développement de l’économie malienne et permettra de soutenir les efforts de la BDM-SA en faveur de l’épanouissement du secteur privé, notamment dans les domaines de l’agriculture, de l’énergie, de l’industrie et du sociale grâce à des investissements productifs ciblés.

Près de 85 % des fonds déployés soit 17 milliards de FCFA seront destinés au secteur de l’agriculture et de l’agribusiness, et au moins 15% du montant de la ligne de crédit sera octroyé aux femmes entrepreneures.

« La cérémonie de ce jour nous donne l’opportunité d’ouvrir une nouvelle page dans l’histoire entre le Groupe de la Banque Africaine de Développement et le secteur financier au Mali » a dit Mme Louise Djoussou Lorgn, Représentante Pays de la BAD au Mali.

Selon le Directeur Général de la BDM-SA M. Bréhima Amadou Haidara, ce soutien permettra à la BDM-SA de consolider ses acquis en matière de financement de l’économie malienne. Il a remercié le gouvernement pour tous ses efforts en faveur de l’épanouissement du secteur bancaire malien.

Le premier ministre a exprimé les sentiments de gratitude et de reconnaissance du gouvernement malien et du peuple malien en faveur de la BAD qui ne cesse de déployer des efforts pour faciliter l’accès des PME-PMI au financement bancaire.

Il a également félicité la BDM- SA pour tous les efforts fournis pour l’épanouissement du secteur privé et sa contribution au dynamisme du secteur bancaire national et sous régional.

Il a exhorté les banques à renforcer les efforts de financement consentis en faveur du secteur privé en vue d’une transformation qualitative de l’économie malienne.

Le financement des différents projets éligibles permettront de créer un millier d’emplois, la construction de 500 logements sociaux, l’aménagement près de 1000 hectares de terres agricoles et l’allègement des contraintes financières et l’accès aux ressources longues par des PME et grandes entreprises .

Source: Croissanceafrique

Ministère de l’aménagement du territoire et de la population au Mali : le constat d’une mauvaise sensibilisation et communication sur RGPH5

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C’était exactement mardi, 21 mai 2019, sur le terrain « Chaba » de Lafiabougou, a été procédé par le Ministère de l’aménagement du territoire et la population à travers l’Institut National de la Statistique (Instat), au lancement officielle de Cartographie du cinquième Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH5).
C’est un travail qui couvre sur tout l’étendue du territoire malien. Financé à hauteur 22, 6 milliards de Francs CFA par l’État du Mali et certains partenaires.
Ainsi, le dénombrement de la première concession, ce même jour (chez feu El Hadji San Brouma Traoré Lafiabougou). Les travaux proprement dits ont démarré le 17 juin 2019 dans le district de Bamako. Après Bamako, les agents géographes ont été mutés dans les régions qui sont : Kayes, Koulikoro, Sikasso et Ségou. Il est constaté qu’à l’arrivée des agents dans leur zone affectée respective, il aurait des complications dans ces localités, faute de ne avoir l’information sur le RGPH5. Ces complications n’auraient être que la mauvaise sensibilisation et communication et d’information au préalable. Selon nos sources très proches, qu’à l’arrivé des agents dans les communautés mutées, la population ignorait que le recensement était en cours à plus forte raison l’arrivée de ces agents. Chose incroyable, en est que même les chefs de quartier ou de village devant lesquels, les agents cartographes doivent se présenter pour déposer leurs bagages, ces derniers même ne sont au courant de ce fameux recensement. Peut-on compter sur la bonne réussite de ce RGPH5 ? Dans cette situation, étant donné que la population qui est sensé recevoir les agents cartographes ne sont au courant de rien concernant ce recensement, il serait fort probable que ce recensement ait succès escompté, dans l’attente de l’État malien et les partenaires. Cependant, dans le recrutement des personnels, il aurait les chargés à la sensibilisation à l’information et à la communication. Peut-on s’interroger que si les personnels au titre du poste de chargée à l’information, à la sensibilisation et a la communication n’ont-ils été recrutés, ou les chargés de ce poste n’ont pas pu assurer leur tâche ? Sinon n’y’aurait-il pas de sérieux problèmes, étant donné que les informations ont mal passé ?
Hamadoun Alphagalo

Renforcement de la coopération entre le Mali et l’Angola

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IBK reçoit l’Ambassadeur de la République d’Angola au Mali

Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEÏTA , Président de la République, Chef de l’Etat a reçu en audience le 15 août 2019 , SEM Mario Feliz, Ambassadeur de la République d’Angola au Mali .

Le diplomate angolais était porteur d’un message du Président Angolais João Lourenço, à son homologue malien.

Cellule de Communication et des Relations Publiques de la Presidence de la République

Le Japon intensifiera sa coopération bilatérale avec le Mali

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IBK reçoit l’Ambassadeur du Japon au Mali

Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEÏTA , Président de la République, Chef de l’Etat a reçu en audience le 15 août 2019 ,, SEM. Daisuki Kuroki, Ambassadeur du Japon au Mali, accompagné de ses collaborateurs.

Les échanges ont porté sur le renforcement des liens d’amitié et de fraternité entre les deux pays , et sur l’état de la coopération entre le Mali et le Japon depuis 2013.

A sa sortie d’audience, le diplomate japonais s’est réjoui de l’audience qui a également porté sur la Conférence Internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique TICAD 7 prévue à Yokohama à une trentaine de kilomètres de Tokyo, en fin août 2019 avec la participation de plusieurs Chefs d’Etat et de gouvernement, de nombreux opérateurs économiques.

Le Mali et le Japon entretiennent d’excellentes relations d’amitié et de coopération économique à travers l’accord sur le commerce entre les deux pays.

Pour le diplomate japonais, la coopération entre les deux pays est fructueuse et s’intensifiera sous le leadership et les initiatives du Chef de l’Etat et concernera entre autres sur la sécurité, le développement durable, la sécurité alimentaire.

Le Japon intervient au Mali dans les domaines comme la Sécurité, la culture , l’éducation entre autres et ce depuis de nombreuses années. Recemment , le Gouvernement du Japon a mis à la disposition des jeunes maliens des bourses d’études dans les domaines de la recherche, de la haute technologie et de la formation spécialisée pour l’année académique 2020-2021.

L’audience s’est déroulée en présence du Ministre Secrétaire Général de la Présidence de la République, du Ministre Directeur de Cabinet du Président de la République et du Conseiller Diplomatique par intérim du Président de la République.

Cellule de Communication et des Relations Publiques de la Présidence de la République

Mali: Bamako a abrité un atelier de concertation sur le thème: ‹‹ La bioénergie au Mali, État des lieux et perspectives. ››

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Ce jeudi, 15 août 2019, Hôtel Elfarouk, a été un cadre d’un atelier de concertation sur le thème: ‹‹ La bioénergie au Mali, État des lieux et perspectives. ›› . La cérémonie d’ouverture était présidée par Dr Famangan Kamissoko, représentant le ministre de l’énergie et l’eau, à ses côtés, était le Directeur Général de ANADEB, M. Madani Mamady Diallo.


Monsieur Madani Mamady Diallo, a souhaité la bienvenue à l’endroit des participants à cet atelier, ensuite a-t-il marqué sa reconnaissance à l’endroit des partenaires techniques et financiers.

Ainsi, dit-il que cet atelier est un lieu de dialogue, d’échanges entre les acteurs et les partenaires de la bioénergie. Pour lui, la bioénergie, une source d’énergie au service du développement durable.


Avant tout propos, Dr Famangan Kamissoko a d’abord souhaité la bienvenue a remercié tous les participants pour leurs présence à cet Atelier de Concertation sur le thème «La bioénergie au Mali, état des lieux et perspectives » qu’il a l’honneur et le plaisir de présider la céremonie d’ouverture, au nom de Sambou WAGUE, Ministre de l’Eniergie et de l’Eau, empêché.


Selon lui, la présence des uns et des autres témoins l’importance qu’ils accordent au développement de bioénergie. Il dira que pour son Département, à poursuivre les efforts de developpenent de la filière des Biocarburants, préconisé, adopté par le Gouvernement du Mali en 2006, le document de Poltique Energétique Nationale.

Il ajoute: ‹‹ Le bilan énergétique du Mali, pays sahelien, importateur net de produits pétroliers, se caractérise par la prédominance des combustibles ligneux et une faible valorisation des ressources énergétiques nationales, notamment les bioénergies. C’est dans ce cadre que le pays a adopté des documents de politique, de stratégies et de plans d’actions favorisant le développement des énergies renouvelables afin d’augmenter substantiellement leur part dans le mixage énergétique national par le biais d’un partenariat Public Privé efficace et de réduire la «pauvreté énergétique diu pays,›› a martelé, Dr Kamissoko.


Il affirme qu’au regard de ces enjeux stratégiques que le Gouverrement a crée en 2009 l’Agence Naticnale de Développement des Biocarburants (ANADEB), avec comme mission centrale la mise en oeuvre de la Strategie nationale de Développement des Biocarburants.


‹‹ L’objectif est de faire du Mali un pays prospère, ce qui se traduira par une sensible amélioration de notre économie à travers la création d’emplois et de richesse, la réduction de la pauvreté, et l’indépendance énergétique, ›› a-t-il affirmé. Il a saisie cette occasion pour inviter les partenaires techniques et financiers à soutenir le gouvernement du Mali dans la promotion de cette source d’énergie particulièrement adaptée aux réalités du milieu rural.


Hamadoun Alphagalo

Source : Croissanceafrique.com