BGFIBank RDC a le plaisir d’annoncer à sa clientèle et à l’ensemble de ses partenaires nationaux et internationaux sa démarche pour l’obtention de la certification AML 30000.
Ce processus de certification externe, qui reflète la stratégie de BGFIBank RDC, a pour but de renforcer la mise en conformité des process de la Banque par rapport aux exigences internationales les plus strictes afin d’élever toujours plus le niveau de confiance vis-à-vis de ses clients et de ses partenaires.
BGFIBank RDC sera assistée par le cabinet d’avocats international Hugues Hubbard & Reed LLP dans le cadre de cette démarche ainsi que dans la mise en œuvre et le renforcement de son dispositif de contrôle interne LCB/FT (lutte contre le blanchiment et financement du terrorisme).
La norme AML 30000 pour «Anti-Money Laundering – Index 30000 » est portée par un collectif d’experts internationaux spécialistes des questions de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terroriste. Le référentiel repose sur des modèles de normalisation et des systèmes de certification inscrits dans la réglementation internationale en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et de financement du terrorisme. La norme est émise par un organisme de certification tiers dûment autorisé.
Le Groupe BGFIBank, présents dans onze pays en Afrique et en Europe, est leader sur son marché en Afrique centrale. En RDC, sa filiale figure dans le top 4 des plus grandes banques. Ses parts de marché y sont en constante progression.
Financial Afrik se propose de délivrer l’information financière stratégique aux cadres et dirigeants, à travers une newsletter quotidienne et un site web qui couvre toute la finance africaine.
Le géant des télécommunications sud-africain, MTN Group, a annoncé lundi 29 juin avoir obtenu l’aval de la Banque centrale du Nigéria afin de se lancer dans la prestation de services financiers le pays.
Coté à la Nigeria Stock Exchange, le groupe avait annoncé son intention de demander une licence de banque mobile au Nigeria afin de lancer ce service en 2019.
Yello Digital Financial Services Limited (YDFS), le nom du nouveau service, a ainsi obtenu une licence de “super agent” de la part de la Banque centrale du Nigéria, a indiqué le PDG de MTN Nigeria, Ferdi Moolman.
« Cela constitue une première étape très importante pour exploiter notre infrastructure afin de faire évoluer nos initiatives de technologie financière. Nous avons également demandé une licence de banque de services de paiement, ce qui nous permettra d’offrir à terme une gamme de services financiers plus large et plus approfondie à ces communautés et nous espérons toujours que nous obtiendrons l’approbation sous peu », a déclaré Moolman.
Pour rappel, c’est en 2018 que le Nigeria a annoncé son intention d’autoriser les entreprises de télécommunication à fournir des services bancaires, afin de satisfaire les nigérians non détenteurs de comptes bancaire.
journaliste économique, titulaire d’un Master II en Communication et Journalisme de l’Institut Supérieur des Sciences de l’Information et de la Communication de Dakar (ISSIC). Grande amatrice de lecture et de musique. Féministe dans l’âme et passionnée de mode.
Chose promue, chose faite. Depuis longtemps, les professionnels du lait au Mali sollicitaient la création d’une usine de transformation du lait local afin de valoriser les produits laitiers et du lait local au Mali.
Dès lors, le Ministre de l’Élevage et de la Pêche, DR KANE ROKIA MAGUIRAGA, n’ a ménagé aucun effort pour la réalisation des voeux des professionnels du lait local.
Du jour en jour, du mois en mois, de l’ année en l’ année, DR KANE ROKIA MAGUIRAGA, a mis tout en œuvre pour que la création de cette usine soit une réalité au Mali.
Les efforts du Dr KANE ROKIA MAGUIRAGA, ont été fortement salués par les professionnels du lait local au Mali.
La création de cette usine permettra de lutter contre le chômage et plus la mise en valeur des produits laitiers locaux.
Ensuite, cette création de l’ usine de transformation du lait, est une concrétisation de la volonté présidentielle de mettre en valeur les produits locaux notamment les produits laitiers.
Notons qu’ensemble, valorisons le lait cru local pour le développement socio-économique du Mali.
La15eme Session de l’Assemblée ordinaire des vétérinaires mandataires du Mali, a eu lieu ce lundi 29 juillet 2019 dans la salle de conférence de la bibliothèque nationale. Cette rencontre a été Présidée par le directeur National des vétérinaires, représentant le ministre de l’élevage et la pêche, M. Drissa COULIBALY.
Pour Dr Oumar Macky Tounkara, c’était un plaisir de prendre la parole pour s’adresser aux participants à l’occasion de cette rencontre annuelle. Ainsi dira-t-il ‹‹ Je vous encourage à perpétuer ce rendez-vous annuel.›› Il a saisie cette occasion pour observer une minuit de silence pour rendre hommage à la mémoire de Dr Ousmane Bah, l’un des Pères fondateurs de l’institution Ordinale reste le fondateur du mandat sanitaire. Quant au Docteur Tounkara, il a mis l’accent sur le climat actuel chez les éleveurs, il dira ce-ci: ‹‹ l’heure est l’action et nous devrions agir pour mieux encadrer nos éleveur qui rencontrent des moments difficiles à cause de l’austérité des aléas climatiques et l’injustice des termes d’échange des produits animaux au plan international.››
Il trouve ainsi salutaire la politique adoptée envers les éleveurs, à ce propos il dit: ‹‹ Heureusement notre pays qui est un grand pays d’élevage s’adapte et prend des mesures appropriées pour mieux protéger nos éleveurs.›› Sur le plan de la santé animale, le président de l’ordre national des vétérinaires l’engagement et la détermination tous sont appréciables et les résultats obtenus sont à hauteur des attentes des pouvoirs publics en effet vous êtes aujourd’hui à 88,45% de couverture vaccinale sur le plan National.
‹‹ Au plan du fonctionnement de notre institution à s’avoir l’ordre des vétérinaires nous devons à ce niveau s’acquitter de notre devoir de payer les cotisations en termes de droit,›› a-t-il.
Le président de l’ANAVEM Mady Keita, dira que cette 15eme session de lassemblée générale ordinaire de l’ANAVEM est un cadre échanges, de formatious et d’informations entre les professionnelles vétérinaires du sous-secteur d’élevage et aussi une contributicn a Pépanouissement du titulaire du mandat sanitaire. Elle a depuis un Certain moment profité de la tenue de ses assises pour faire de sessions de formations, de recyclages, et d’informations. Il a affirmé que ‹‹ Pour cette année, les participants prcfiteront de deux (2) jours de formation avec SPANA du lundi 29 juillet au Mardi 30 uillet 2019 pour débattre de la gestion de certaines affections des équidés sur le terrain.››
Il appui sur des chiffres pour plus d’éclaircissement ‹‹ Il constitue la principale scurce de subsistance pour plus de 30% de la population malienne et comtribue pour : 1 1 % au PIB, 24% à la p:oduction du secteur rural, 80% environ aux revenus des populations rurales et près de 20 % au tecettes d’exportation (INSTAT RGPH 2013). Le Mali exporte environ 20% de sa production d’animaux sur pieds pour une valeur estimée entre 55 et 60 milliards de francs CFA pour un an.›› Pour le président, pour mettenir cette place, notre cheptel mérite un suivi à travers les vaccinations.›› Ainsi revient-il au mandat sanitaire de la campagne 2018/2019 qu’a erregistré, selon les chiffres founis par la direction nationale des services vétérinaires, les réalisaticns suivantes en termes de couverture vaccinale du cheptel. Ainsi, a-t-il cité entre autres : 5173398 têtes de bovins ont été vaccinées contre a péripneumonie contagieuse bovine. 3572147 têtes de bovins ont été vaccinées contre le charbon symptematique. 4042559 tetes de bovins ont été vaccinées contre la pasteurellose bovine.››
Par conséquent, malgré ce taux de réalisation relativement important, les titulaires du mardat sanitaire travaillent dans les conditions extrêmement difficiles, ainsi le président en a cité quelques difficultés qui sont entre autres: 1) La situation sécuritaire au Nord et au Centre du pays. Si au nord les choses sont entrain de se stabiliser petit à petit, au centre la situation s’empire du jour au jour. En effet, avec les affrontcmcnts inter communautaires, la pose des engins explosifs, les enlèvements des hommes et du bétail, l’interdictionde la circulation des cngins à deux roues, les menaces quotidiennes de leur irtégrité phys.que dans certaines localités, rendent impossible le travail des vétérinaires titulaires du mandant sanitaire sur le terrain. ) La détention et l’utilisation des vaccins inactivés par les non- professionnels qui risque de mettre en péril le cheptel national 3) Les tracasseries administratives. En effet dans certaines localités les demandes de renouvèlemcnt du mrandat adressées au ministre sont souvent bloquées ou volontairement égarées. 4) L’insuffisance de l’appui de l’état surtout dans le domaine de la formation contirue et de l’équipement 5) Le mardat sanitaire vétérinaire évolue aujourd’hui dans un cadre législatif et règlementaire non seulement vétuste car vieux de près de 20 ans mais aussi et surtout inappliqué cars certains de ses compartiments.
Pour finir, le président Mady Keita dira qu’au cours de la présente session, qu’ils se placeront sur le bilan d’activités de la campagne 2018/2019, l’élaboration du programme d’activités 2019/2020, les questions diverses et en fin les recommandations.
M. Drissa COULIBALY, Directeur national des vétérinaires du Mali, représentant le ministre de l’élevage et la pêche, a félicité et encouragé les initiateurs de cette rencontre. Il a ensuite adressé au nom de Madame le ministre l’accompagnement du département de l’élevage et la pêche.
Le royaume chérifien célèbre – de manière modeste- vingt ans de règne de son souverain, Mohammed VI, arrivé sur le trône en juillet 1999 suite au décès de son père, Hassan II.
En deux décennies, le pays s’est profondément transformé, enregistrant de nombreux succès sur le plan économique, mais doit également surmonter plusieurs défis sociaux.
Revue de détail des dix chiffres clés du Maroc de 2019.
36 millions. C’est le nombre d’habitants du Royaume Chérifien en cette année 2019, selon les statistiques les plus fiables, auxquels il faut ajouter une diaspora marocaine estimée à près de 4,5 millions. Le Maroc est l’un des pays à avoir connu la transition démographique la plus rapide au monde, passant de 5,5 enfants par femme à 2,5 en moyenne de 1982 à 2004. Le pays dispose d’un dividende démographique substantiel avec près d’un quart de la population ayant moins de 14 ans.
4,5%, ou la croissance moyenne enregistrée par le Maroc entre 1999 et 2019, ce qui place le pays dans le peloton de tête de sa région et en fait l’une des nations ayant enregistré la progression économique la plus rapide en Afrique. Toutefois, cette croissance rapide n’a pas permis d’éradiquer les inégalités entre les riches et les pauvres et les régions du Royaume.
9,4% est le taux de chômage enregistré en 2016, avec une légère progression à la hausse depuis. En vingt ans, le Maroc a réduit son taux de chômage de plus de 50%, mais la situation des jeunes et les inégalités entre pôles urbains et zones rurales restent à des niveaux importants.
1831 est le nombre de kilomètres du réseau autoroutier marocain, dont 90% a été réalisé dans la période 1999-2019, ce qui en fait l’un des plus denses du continent africain, derrière l’Afrique du sud et l’Algérie.
19 est le nombre d’aéroports internationaux au Maroc, dont le « Hub » de Casablanca qui reçoit plus de 10 millions de passagers par an. Totalement alimenté par un parc éolien de 10MW, cet aéroport est le quatrième d’Afrique par sa capacité.
580 MW. C’est la capacité à terme de la station solaire Noor de Ouarzazate, ce qui en fera l’une des plus grandes au monde avec l’américaine Solar Star. Le champ Noor I est constitué de 480 hectares de miroirs courbes produisant 160MW d’énergie.
2h10. C’est le temps que met désormais le trajet entre Tanger, à l’extrême nord du pays, et Casablanca, la capitale économique du Royaume chérifien, si l’on emprunte le « Boraq », le train à grande vitesse marocain, mis en service début 2019. Le TGV marocain, dont le nom signifie « cheval ailé », est également le premier d’Afrique et le moins cher du monde.
1 million. C’est le nombre de véhicule « made in Morocco » que devrait produire le Royaume par an en 2022, suite à la mise en service des usines Renault, PSA, et BYD (Chine). En moins de vingt ans, le Maroc est devenu une destination importante dans la chaîne de valeur automobile régionale.
10 millions. C’est le nombre de touristes qui visitent le pays chaque année, avec l’installation progressive d’une destination phare qui est la ville rouge de Marrakech, qui compte pour près d’un tiers des arrivées.
60. C’est le classement du pays dans le « Doing Business » de la Banque mondiale, référence en matière de compétitivité. De 2012 à 2019, le pays a gagné 37 places, se rapprochant de son objectif affiché d’entrer dans le top 50 mondial.
L'Afrique du Sud est un pays situé à l'extrémité australe du continent africain et composé de différents écosystèmes. À l'intérieur des terres, le parc national Kruger abrite du gros gibier et propose des safaris. Le Cap occidental offre des plages, des vignobles luxuriants autour de Stellenbosch et Paarl, des falaises rocheuses au cap de Bonne-Espérance, des forêts et des lagons le long de la Garden Route, ainsi que la ville du Cap, située au pied de la montagne de la Table au sommet plat
En Afrique du Sud, le Japon finance actuellement un programme de recherche sur les déchets plastiques et les alternatives possibles à leur traitement. Il y alloue un financement de 1,8 millions $.
Le programme sera mis en œuvre par l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel et le Conseil sud-africain pour la recherche scientifique et industrielle.
« L’innovation peut être la solution à de nombreux problèmes, particulièrement ceux liés à l’environnement. Avec ce projet qui utilisera des technologies japonaises, nous pourrons montrer à quel point l’innovation peut être la réponse.», a affirmé Norio Maruyama (photo), l’ambassadeur du Japon en Afrique du Sud.
Selon le responsable, les technologies de pointe utilisées permettront la production, entre autres, de plastiques biodégradables ; ce qui renforcerait les capacités de l’Afrique du Sud à recycler ses déchets plastiques. Un accent particulier sera mis sur la pollution du Littoral par les déchets plastiques.
Une zone franche industrielle d’exportation va voir le jour au Niger. Le décret déclarant d’utilité publique la mise sur pied de ce dispositif a été adopté en Conseil des ministres le 26 juillet 2019. En se dotant d’une zone franche industrielle d’exportation, le Niger entend devenir plus attractif et par ricochet accroître son confort économique.
En effet, la création de cette zone offre d’innombrables opportunités économiques tant pour le pays que pour les investisseurs. Celle-ci étant définie comme un espace délimité dans un territoire sur lequel l’Etat confère certains avantages fiscaux aux entreprises qui s’y installent.
« Le principal intérêt de la création d’une zone franche au Niger est de stimuler la croissance économique et de réduire la pauvreté. En effet, le développement d’une zone franche constitue une source de revenus importante pour le pays et peut contribuer à résoudre de nombreux problèmes et engendrer des retombées positives dont, entre autres, la création d’emplois, la captation des Investissements directs étrangers (IDE) et de manière générale, la promotion du Niger comme destination d’investissements.»,peut-on lire dans le communiqué ayant sanctionné le Conseil des ministres.
La deuxième réunion des ministres du comité de pilotage de la réforme institutionnelle de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale(CEEAC), tenue à Libreville du 25 au 27 juillet, s’est achevée avec l’adoption de plusieurs mesures.
Tout d’abord, l’institution a adopté l’instauration d’un code des marchés publics communautaire. Ce nouvel instrument de gouvernance qui participe de la révision du règlement financier de la CEEAC, vise à encadrer le processus de passation des marchés au sein des organes et institutions de la sous-région.
Cela permettra également le renforcement des principes budgétaires nécessaires à la bonne gouvernance financière, et aux Etats de disposer de nouveaux instruments réglementaires sous-régionaux qui vont renforcer l’intégration, le climat des affaires et harmoniser le cadre général des politiques publiques dans la CEEAC.
Autres résolutions adoptées au cours de ce conclave, s’agissant toujours du nouveau règlement financier, l’insertion des modalités de liquidation, de recouvrement et de gestion de la contribution communautaire d’intégration; le renforcement du dispositif de contrôle budgétaire et comptable des organes et institutions de la communauté par les Cours des comptes, de justice, le parlement communautaire ainsi que le contrôleur financier et l’auditeur interne.
Les experts ont également introduit une chaine planification, programmation, budgétisation et suivi-évaluation au sein de l’institution.
(BANQUE AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT) – Le 27 juillet 2019, M. Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement, a lancé un appel à l’intention des investisseurs, des dirigeants politiques et de la communauté des entreprises du monde entier afin qu’ils « se risquent à investir des capitaux dans la jeunesse en Afrique ».
Il a ajouté qu’il était temps que les gouvernements africains amorcent une transition dans les initiatives visant l’autonomisation des jeunes vers des investissements dans la jeunesse. Il s’exprimait lors d’une table ronde organisée à l’occasion du Forum de l’entrepreneuriat de la Fondation Tony Elumelu (TEF) à Abuja au Nigeria.
La séance de discussion, animée par le journaliste de CNN Fareed Zakaria, était l’un des principaux événements du plus grand rassemblement d’entrepreneurs que l’Afrique ait jamais connu. Parmi les personnalités présentes à la table ronde figuraient le président du Rwanda Paul Kagame, le président de la République démocratique du Congo Felix Tshisekedi, le président du Sénégal Macky Sall et le vice-président nigérian Yemi Osinbajo.
M. Adesina a proposé l’établissement de banques dédiées à l’entrepreneuriat et l’investissement des jeunes pour répondre aux besoins croissants et urgents des jeunes entrepreneurs. « Une banque où l’on voit des actifs, pas des passifs, qui croit aux jeunes et leur fait confiance », a-t-il déclaré. Il a également appelé à une diminution des risques des prêts accordés aux entreprises dirigées par des jeunes.
En 2010, Tony O. Elumelu a créé la Fondation Tony Elumelu (TEF) en vue d’aider les entrepreneurs africains à supprimer les obstacles auxquels ils sont confrontés lorsqu’ils étendent et développent leurs start-up pour les transformer en petites ou moyennes entreprises (PME), leurs PME en entreprises qui contribuent à la croissance nationale et, enfin leurs entreprises nationales en multinationales africaines.
La Banque a dirigé les efforts qui ont été déployés à l’échelle du continent afin de créer des emplois pour les jeunes et d’améliorer leurs moyens de subsistance. Elle a approuvé 7,5 millions de dollars destinés à financer les organisations de soutien aux entreprises telles que la Fondation TEF et d’autres incubateurs et accélérateurs d’entreprises, ainsi que des institutions financières.
Le programme d’entrepreneuriat de la Fondation TEF correspond également aux objectifs de la Banque africaine de développement, dont la Stratégie pour l’emploi des jeunes en Afrique vise à aider les pays africains à créer 25 millions d’emplois et à autonomiser 50 millions de jeunes d’ici 2025.
Selon un grand nombre de jeunes entrepreneurs sélectionnés pour participer au programme de cette année, ce sera un outil efficace, entre autres, pour créer et développer des conglomérats possédés par des Africains.
« Ce qui importe, c’est la contribution. Vous avez beau avoir tout l’argent nécessaire, sans la contribution, personne ne se souviendra de vous. Nous espérons que la Fondation Tony Elumelu et ses partenaires tels que la Banque africaine de développement sont sur la bonne voie pour bâtir notre continent », a déclaré William Agou-Wuoi, un jeune Sud-soudanais de 26 ans.
M. Agou-Wuoi dirige « Impression Hub », une société technologique qui a développé une application pour relier les agriculteurs sud-soudanais à des acheteurs, créant ainsi des marchés pour les produits agricoles et aidant à augmenter les revenus. Après avoir suivi une formation dispensée par la Fondation, il a reçu 5 000 dollars de capitaux.
Plus tôt, le président Adesina a tenu une réunion de petit-déjeuner avec des dirigeants d’entreprises nigérians, au cours de laquelle lui-même et le Président Tshisekedi ont appelé à la réalisation d’investissements pour la République démocratique du Congo, notamment dans le secteur de l’électricité du pays.
La République démocratique du Congo, qui produit environ 50 % du cobalt du monde, possède également de grandes quantités d’autres ressources naturelles, y compris de l’or, du pétrole et du cuivre, dont la plus grande partie n’a pas encore été exploitée. Selon une étude de 2009, les ressources minérales du pays représentent 24 000 milliards de dollars.
Le président Adesina a mentionné en particulier le projet d’hydroélectricité Inga de 100 000 MW en République démocratique du Congo, indiquant qu’il pourrait répondre aux besoins énergétiques du continent et accélérer les échanges commerciaux et le développement, comme le prévoit l’accord de la Zone de libre-échange continentale africaine. Le projet correspond également à la priorité des High 5 de la Banque « Éclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie », a-t-il précisé.
« Si nous pouvons aider la République démocratique du Congo à libérer le potentiel d’Inga, alors l’Afrique en bénéficiera », a-t-il ajouté.
De son côté, le Président Tshisekedi a annoncé que son gouvernement envisageait d’accueillir des entreprises qui cherchent à investir dans son pays, notamment par l’instauration d’un système de visas à l’arrivée. « Je suis convaincu que, dans les dix prochaines années, l’Afrique sera une grande puissance, non pas en termes de force militaire, mais sur le plan économique », a déclaré le dirigeant de la République démocratique du Congo.
Parmi les membres de la délégation du président Adesina figurait Jennifer Blanke, vice-présidente chargée de l’agriculture et du développement humain et social à la Banque, qui a animé la séance d’ouverture du Forum. Mme Blanke a également rendu visite au personnel du bureau régional de la Banque.
Le président de la République indienne, Ram Nath Kovind (photo), a entamé depuis dimanche, une tournée d’une semaine en Afrique de l’Ouest. Cette visite s’inscrit dans le cadre d’une stratégie visant à renforcer les relations entre la nation asiatique et le continent noir.
En plus du Bénin, où il a atterri le week-end écoulé, deux autres pays ouest-africains, à savoir la Gambie et la Guinée, devraient recevoir la visite du chef d’Etat indien au cours de la semaine. La nouvelle démarche est historique car elle constitue la toute première visite d’un haut dignitaire de la deuxième nation la plus peuplée du monde dans la sous-région.
Malgré ses bonnes relations avec certains pays francophones comme le Bénin dont il est le premier partenaire commercial, les relations de New-Delhi avec ses homologues francophones d’Afrique sont peu développées par rapport aux pays anglophones du continent.
En 2015, lors du Sommet Inde-Afrique organisé à New-Delhi, les autorités indiennes avaient annoncé l’intention de dynamiser les relations avec l’ensemble du continent notamment à travers l’attribution de 50 000 bourses pour l’accueil d’étudiants africains en Inde et l’accroissement du réseau de cours à distance établi depuis 2009. Sur les 18 nouvelles ambassades que prévoit d’ouvrir le pays en Afrique, 7 se trouvent dans la région occidentale, signe d’une réorientation des investissements indiens vers la région.
Notons que cette nouvelle visite constitue la quatrième du dirigeant indien en Afrique, depuis son arrivée au pouvoir en 2017.