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ARNAQUE AU MALI : les opérateurs de téléphonie mobile complices ?

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Autrefois, bien avant l’arrivée du téléphone portable au Mali, il existait le phénomène de «Philomen, escrocs», qui n’hésitaient pas d’arnaquer les gens jusque dans leurs familles ou dans leurs services en se présentant comme des prévoyants. Mais aujourd’hui, avec la prolifération des téléphones portables et des opérateurs de téléphonie mobile, l’escroquerie a pris une nouvelle tournure. Le comble de l’ironie est que les opérateurs de téléphones mobiles ne font rien pour mettre hors d’état de nuire ses bandits. La nouvelle méthode appelée hameçonnage ou « fishing », en anglais, comment fonctionne-t-il ?

Lisez le cas de M. DIARRA qui a bien voulu se confier au journal ‘’Le Confident’’

Selon M.DIARRA, il a reçu un appel inconnu provenant d’un numéro Malitel, le mercredi 17 juillet 2019. Quand il a décroché le téléphone, la personne l’a appelé par son nom et prénom, comme s’il le connaissait bien. Aussitôt, il s’est présenté comme étant Dr. TRAORÉ. Alors, M. DIARRA ayant travaillé pendant un bon moment dans une entreprise pharmaceutique de la place, croyait qu’il s’agissait certainement d’un des médecins qu’il avait rencontré là-bas. Du coup, la confiance s’installa dans son cœur et il n’a pas voulu trop insisté sur l’identité de l’appelant.

Après les salutations, le fameux Dr Traoré dira ceci : ‘’Tu sais mon ami, depuis la dernière fois qu’on s’est quitté, la MINUSMA m’a recruté et je suis à Kidal actuellement. Mon cher Diarra, est-ce que tu sais que les blancs là  connaissent plus l’utilité de nos produits bruts que nous même. Les Français de la MINUSMA, pour se protéger contre le soleil et les insectes de Kidal, achètent les graines de coton, qu’ils envoie en France, pour le transformer en pommade, pour revenir les vendre avec beaucoup de profit ici à Kidal aux blancs de la MINUSMA’’, a-t-il fait croire à M. Diarra qui l’écoutait avec stupéfaction. Et d’enchainer en disant que c’était avec un Libanais du nom de Mohamed qu’ils achetaient les graines de coton et que malheureusement, ce dernier est rentré malade au Liban. Laissant derrière lui, un business juteux. Immédiatement, il dira à M. DIARRA qu’il a une fois été avec ledit Libanais, là où il achetait les graines de coton à Sébékôrô (cercle de Kita), chez un certain vieux DOUCOURÉ qui serait d’ailleurs très gentil.

‘’Si tu es d’accord M. Diarra, je vais te donner le numéro du vieux DOUCOURÉ et tu l’appelles pour lui dire que tu as besoin de 500 kilos de graines de coton graine. Pour ce qui concerne le Libanais, il achetait le kilo à 35 000F CFA pour le revendre à la MINUSMA à 60 000F CFA. Ainsi, il gagnait 25 000F CFA sur chaque Kilo’’, a-t-il dit à M. Diarra tout en l’envoyant le numéro du fameux vieux Doucouré. Quand M. DIARRA a appelé, ce dernier dira qu’il a 2 tonnes et qu’il n’y a aucun problème pour les 500 kilos demandés.

Après avoir échangé avec Doucouré, M. DIARRA a rappelé le Dr TRAORÉ pour lui dire que le marché est conclu. Tout joyeux, Dr Traoré lui dit qu’il va faire le point au Colonel français de la MINUSMA qui d’ailleurs lui fait beaucoup confiance et qu’il va rappeler M. DIARRA tout de suite. Un petit instant après, il reçoit l’appel du vrai faux colonel. Cependant, M. Diarra se rendra vite compte qu’il s’agissait du même M. Doucouré avec lequel il venait de passer la commande en Bambara qui parlait avec lui en Français et qui se faisait passer pour un Colonel de la MINUSMA. Et du coup, il a compris qu’il était en train d’être arnaqué.

Ayant compris le jeu, M. Diarra va tout de même continuer à faire semblant. Le soi-disant Colonel Français lui exprime le besoin comme l’avait dit Dr TRAORÉ. Et M. DIARRA va le faire savoir qu’il est en mesure de lui fournir les 500 kilos à raison de 60 000 F CFA. Il va aussitôt informer le Dr Traoré que le Colonel est d’accord avec le principe. Ce dernier, très content va lui dire qu’il s’agit là d’une très bonne affaire pour tous les deux. Il dira aussi à M. Diarra de ne rien dire à personne.

Sur instruction de M. Traoré, M. DIARRA a rappelé M. DOUCOURÉ pour confirmer le lieu de rencontre, ce dernier va lui dire, qu’il n’y a pas d’avance à payer, mais que d’envoyer au préalable la somme de 700 000F CFA, pour les sachets et la main d’œuvre de ses travailleurs qui vont empaqueter les graines de coton dans les sachets d’un kilo. M. DIARRA ne possédant pas cette somme, rappela Dr TRAORÉ pour le mettre au courant de la situation. ‘’Mais mon frère DIARRA, il n’y a aucun problème en cela, il faut lui donner cette somme toi-même ou bien il faut aller faire un prêt, aussitôt après le marché, on aura plus de 12 millions et tu iras payer les 700 000F CFA’’, a-t-il fait croire à M. Diarra.

  1. DIARRA, va ainsi proposé à Dr TRAORÉ de payer lui-même ledit montant, car il n’en pouvait pas. Dr TRAORÉ lui dira, qu’il va voir le comptable, pour faire un prêt. Entre temps M. DOUCOURÉ appelle DIARRA et lui demander qu’il peut trouver combien et qu’il va lui-même ajouter 100 000 F CFA sur ce montant, pour payer la main-d’œuvre et les sachets. M. DIARRA va le dire qu’il n’a absolument rien. Pendant tous ces temps, M. DIARRA essayait de voir sur l’un des trois numéros était sur WhatsApp, afin de voir au moins une photo. Mais aucune des trois numéros n’était sur WhatsApp. Et quand il a demandé à Dr Traoré de lui donner son numéro qui est sur WhatsApp, ce dernier lui dira que la MINUSMA a interdit à tous ses agents les réseaux sociaux. Que c’est la raison pour laquelle il n’est sur aucun réseau.

Ainsi M. DIARRA a, par fini, a eu le courage de demander : « mais Traoré, peux-tu me rappeler encore ou est ce qu’on s’est connu ? Une question qui a totalement choqué et bloqué Dr Traoré, qui va répondre froidement. Mais Diarra, ce n’est pas après avoir conclu l’affaire que tu me demandes ça. Et directement, il dit: si c’est comme ça, on laisse tomber alors, sinon j’ai tant de cousins que j’ai laissés pour t’associer à ce marché. »

Et c’est ainsi que M. DIARRA passe de justesse à côté d’un arnaque concoctée certainement par deux bandits avec un numéro orange : 71095910 et trois numéros Malitel : 62000701, le 66085253 et le 64037575.

Face à ces cas d’escroqueries, les personnes victimes font recours à la police ou à la gendarmerie.

Ayant approché un commissaire de la police nationale pour lui faire part de la situation, ce dernier dira amèrement que les citoyens lambda ne sont pas les seules victimes de ce type d’arnaque et que ça arrive même à des hauts cadres du pays. Il a cité bon nombres de cas, tout en pointant du doigt la complicité des opérateurs de téléphonie mobile au Mali. Selon lui, la plupart du temps, la population accuse la police en disant qu’elle ne joue pas pleinement son rôle. ‘’Mais qui dit enquête téléphonique parle de collaboration avec les détenteurs de la communication. Or, ces derniers sont plus que lents dans le traitement des dossiers’’, s’indigne-t-il. À l’en croire, plusieurs fois la police amène les numéros suspects chez les opérateurs de téléphonie mobile pour retracer les pas des arnaqueurs en vain. Il témoigne que Malitel, Orange et Telecel, n’ont besoin que de leurs gains et qu’ils s’en fichent de la sécurité des personnes. ‘’Si tel était le cas, ils auraient interdire la vente de puces non identifiés ou tout simplement en acceptant de coopérer avec la police dans ses action d’enquête’’, a-t-il conclu.

223infos.net avec le journal Le Confident

Vidéo: « Les fesses de Diaba Sora valent 20 millions et permettent d’accéder au paradis »

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Diaba Sora ose davantage. La Kim Kardashian du Mali expose son corps dans une nouvelle vidéo sur Snapchat. Dans cette sortie où elle apparaît en bikini dans une piscine, son amie, compagnon de toujours tient des propos sur les fesses de la bimbo.

En effet, cette amie commence d’abord par mordre le postérieur de Diaba avant d’affirmer que « ces fesses valent 20 millions ». « Tous ceux qui touchent à ces fesses vont direct au Paradis », renchérit-elle.

https://www.youtube.com/watch?v=8lRR7G_LWhc&feature=youtu.be

Mali: scandale à la BNDA, odeur de magouilles sur le marché de construction du nouveau siège

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Siège de la BNDA

La Banque nationale de développement agricole (BNDA) envisage de s’abriter dans un nouveau siège. Mais sur la base du faux et de la magouille, une entreprise chinoise est en passe d’être sélectionnée au détriment de celles qui remplissent toutes les conditions du cahier de charge.

Le site du nouveau siège de la BNDA est situé juste derrière l’ancien et le bureau du Vérificateur général. Depuis plusieurs jours voire des semaines, l’attribution du marché de construction est butée à un scandale d’un autre genre.

Des mains qui tirent malicieusement la ficelle à leur propre profit, ont jeté leur dévolu sur Wietc Mali, une entreprise chinoise pour les grosses œuvres. Le problème n’est pas qu’il s’agit d’une entreprise chinoise. Sinon plusieurs d’entre elles raflent légalement à longueur de journée des marchés dans notre pays.

La déconvenue fondamentale est que Wietc est forclos sur tous les points du cahier de charge relatif au dossier d’appel d’offre (DAO).

Le DAO recommande à l’entreprise attributaire, de justifier 3 années d’impôts certifiés : 2015, 2016, 2017. Or, en regardant la liste des entreprises travaillant au Mali dans le répertoire de l’Agence de promotion industrielle (Api), on constate que Wietc n’a été créée que le 26 janvier 2018.

Les travaux similaires, Wietc n’en a point exécuté au Mali puisque qu’elle n’a pu fournir aucun élément de preuve à cet effet. Au contraire, selon nos informations, elle avait même déjà été disqualifiée récemment dans d’autres marchés de construction de siège de banque de la banque.

Wietc a juste eu comme référence d’avoir déjà réalisé des ouvres au Sénégal. Un autre élément qui démontre la mascarade grotesque derrière cette machination, c’est que sur l’organigramme de Wietc internationale basée en République de Chine, seuls le Togo et le Sénégal abritent des filiales en Afrique de l’Ouest.

Elle n’est pas du tout représentée au Mali. La BNDA est une banque à capitaux majoritairement malienne, même si la France y est associée. Il est donc inconcevable que des entreprises locales et même étrangères qui emploient régulièrement des Maliens, renflouent les caisses du trésor public en payant leurs impôts et taxes, soient discriminées injustement au profit d’une grande inconnue.

La question que l’on se pose est de savoir, qui est derrière Wietc Mali pour faire passer la couleuvre aux plus méritants ?

Il nous revient à la suite d’investigations poussées, que certains cadres de la BNDA (pas tous bien sûr), l’ingénieur qui pilote le DAO et même d’anciens directeurs généraux de la structure jouent en douce à la manœuvre pour des intérêts inavoués.

https://malivox.net/mali-scandale-a-la-bnda-odeur-de-magouilles-sur-le-marche-de-construction-du-nouveau-siege/#.XTq534bS-yU

APUREMENT DE LA DETTE INTERIEURE: La bouffée d’oxygène de Boubou Cissé au secteur privé

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Les entreprises nationales et autres soumissionnaires aux marchés publics battaient de l’aile à cause des dettes faramineuses que l’Etat leur doit. Mais ce serait bientôt le bout du tunnel pour bon nombre d’entre elles. Le Premier ministre, ministre de l’Economie et des Finances, Dr. Boubou Cissé, a pris la décision d’éponger la dette intérieure. Une enveloppe de 103 milliards de F CFA est prévue à cet effet, pour un départ.

La bonne nouvelle en direction des opérateurs économiques est dans le tuyau depuis quelques semaines. Le Premier ministre, ministre de l’Economie et des Finances, a désormais compris le cri de cœur du secteur privé national. Le trésor public vient de voter au titre de ses dépenses, la bagatelle de 103 milliards de F CFA pour aider à éponger une partie des nombreuses créances des fournisseurs de l’Etat. Une dette dont la globalité est estimée à environ 200 milliards de F CFA.

L’apurement dont le processus est enclenché depuis des jours se fera de façon progressive en fonction des montants des factures en souffrance. Plus le niveau de la facture est élevé, plus l’enveloppe prévue à cet effet sera assez conséquente. Mais ce qu’on ignore pour le moment demeure la gestion des cas de pénalités dues aux retards de paiement. Car, dans certains contrats de fourniture, les clauses font état de pénalités infligées au partenaire (l’Etat) en cas de défaillance entraînant le non-respect du délai de paiement. Certaines clauses peuvent aller jusqu’à 7 à 10 % du montant total du contrat de fourniture.

En tout état de cause, l’Etat vient d’enlever une grosse épine des pieds des opérateurs économiques nationaux. La question de la dette intérieure était devenue la quadrature du cercle pour l’Etat et le secteur économique. A cause de la crise sécuritaire ayant entraîné des dépenses supplémentaires au niveau des fonds publics et la réorientation des partenaires financiers vers d’autres créneaux d’intervention prioritaires, les gouvernants avaient d’énormes difficultés à honorer leurs engagements vis-à-vis de ses fournisseurs.

Le secteur économique mourrait à petit feu. Plusieurs entreprises avaient déjà mis la clé sous la porte. Celles qui tenaient ne parvenaient plus à satisfaire les marchés publics faute de fonds cumulé à la peur de ne pas être payées de sitôt.

A chacune de leurs rencontres officielles, la faîtière des opérateurs économiques et des chefs d’entreprises privées ne manquaient point de rappeler leurs conditions de vie critiques aux décideurs de la République. Ceux-ci se montraient sensibles à la question tout en signifiant à leurs interlocuteurs la situation critique du pays. Le moins que l’on puisse dire, mieux vaut tard que jamais. Pourvu que le deal aboutisse à terme.

Abdrahamane Dicko

30MINUTES.NET

INPS-MALI: Pari gagné par le DG sortant, Bréhima Noumoussa Diallo

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On peut l’admirer pour sa rigueur, ou le détester pour ses méthodes jugées, parfois, militaires. Une certitude : depuis la nomination de Bréhima Noumoussa Diallo, en mai 2009 comme Directeur Général de l’Institut National de Prévoyance Sociale (INPS), jusqu’à son départ en juillet 2019, la structure vole de succès en succès.

Comme le président Russe, Vladimir Poutine, Bréhima Noumoussa Diallo, DG de l’INPS, parle peu. Très peu. Comme Poutine, il a la démarche alerte. Avec un flegme très british.

Tous deux des bosseurs, l’un comme l’autre sont réputés pour leur rigueur. Surtout, lorsqu’il s’agit d’accomplir leur mission. Mais, à la différence de l’ex-officier du KGB, le DG Bréhima Noumoussa Diallo, sourit beaucoup. Un sourire qui cache mal son caractère bien trempé. Il ne badine pas avec le travail. Tous ceux qui s’y sont essayés ont fini par faire les frais de leur « imprudence ».


Réputé pour sa discrétion de Sioux, mais aussi pour sa légendaire générosité, Bréma –comme l’appel les intimes –a fait de l’INPS, un véritable outil de protection sociale et de développement du capital humain, à travers le paiement des pensions, malgré une crise multiforme au Mali. Sans compter, l’instauration de la couverture Maladie Universelle ou Régime d’Assurance Maladie Universelle (RAMU).  

À tout seigneur, tout honneur

Avec la nomination, il y a 10 ans, de Bréhima Noumoussa Diallo comme DG de l’INPS, la structure s’est ajustée perpétuellement en vue d’atteindre la performance dans la poursuite des objectifs qui lui sont fixés par les autorités compétentes du pays.  C’est pour cette raison que dans le cadre de la gestion déléguée de l’AMO (Assurance maladie Obligatoire), l’INPS  a procédé, depuis 2014, à la pré-immatriculation des salariés et des retraités ; aux traitements des feuilles de soins et aux paiements des prestataires de soins auprès des structures conventionnées.

Bien plus, pour apporter l’amélioration souhaitée au fonctionnement de  l’INPS pendant ces 10 dernières années, des mesures ont été mises en œuvre. Il s’agit, entre autres, du recrutement de nouveaux agents pour combler le déficit organique constaté dans tous les domaines d’activités ;  l’extension du réseau informatique à tous les bureaux correspondants; l’ouverture de bureaux correspondants au niveau locale dans les régions et  la construction de locaux sur des terrains acquis à cet effet.  Mieux, des campagnes d’information et de sensibilisation ont été multipliées à l’endroit des usagers, afin qu’ils s’approprient la législation et les procédures.

Aussi, dans le cadre de l’amélioration continue de sa gestion en parfaite harmonie avec son plan stratégique 2013-2017, l’INPS a joué un rôle important dans le développement social et économique du pays. D’où le renforcement de la couverture sociale et l’amélioration de la qualité des services des usagers…….suivez le reste sur le liens ci-dessous

Jean Pierre James

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Source: Nouveau Réveil

https://malijet.com/actualite-politique-au-mali/flash-info/230829-inps-pari-gagne-par-le-dg-sortant-brehima-noumoussa-diallo.html

Rentrée économique au Mali: Le thème de la  » ème édition est « la préservation et le renforcement de la sécurité juridique et judiciaire des affaires au Mali »

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Le Président de la République, Chef de l’Etat , Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEÏTA, a présidé dans la matinée du 25 juillet 2019, la cérémonie solennelle de la 3ème édition de la rentrée économique au Mali. Le thème de cette rentrée est « la préservation et le renforcement de la sécurité juridique et judiciaire des affaires au Mali ».

Constamment engagé , déterminé et investi pour la cause du monde des affaires au Mali afin que ce secteur économique continue d’être le moteur de notre économie. IBK s’est réjoui particulièrement que cette rencontre soit placée cette année sous le thème de la préservation et du renforcement de la sécurité juridique et judiciaire des affaires « car il faut sécuriser l’investissement par les bonnes décisions de justice, une justice indépendante et crédible;  c’est à ce prix là qu’il sera possible pour le Mali d’attirer l’investissement privé national, direct et indirect étrangers ». Après un exposé succinct sur le thème de la matinée de rentrée économique par le Vice-président du Conseil national du patronat du Mali, le Président de la République, avec un intérêt et une profonde satisfaction a apprécié le parcours élogieux qui confirme d’importants progrès réalisés . « Nous avons pu rapidement procéder à la réforme aux fins d’alléger certaines taxes fiscales sur les salaires notamment avec la charge des employeurs et faciliter également l’accès des entreprises à la commande publique , pourvu que cette commande publique a vous confiée nous donne satisfaction quant au résultat , quant au produit fini. Je veux bien que les bureaux des ministres , les chaises , les tables , les fauteuils , les mobiliers confiés au secteur privé aient la même qualité de finition si possible que le produit importé. C est à ce prix-la que vous allez vous même survivre mais que ce ne soit pas un transfert uniquement au motif de nationalité . Cela n’est pas dans votre intérêt, ni le nôtre. Donc que la qualité soit toujours le souci et qu’elle soit là » a précisé IBK.

Poursuivant son intervention IBK toujours appréciant à juste valeur la 3ème place de notre pays dans l’espace UEMOA, après la Côte d’Ivoire et le Sénégal , et le rôle puissant joué par nos hommes d’affaires dans la réalisation de cette performance économique ; a évoqué les performances du Mali notamment , les résultats macroéconomiques « un cadre assaini avec un taux de croissance de moyenne de 5 %, des Finances publiques qui tiennent la route , un taux d’inflation maîtrisé en dessous de la norme uemoa de 3%, et des productions cotonnières et céréalières » entre autres résultats macro-économiques ont été rappelés par IBK.

Satisfaits par ces résultats IBK a précisé que
« Ces raisons justifient amplement que le gouvernement intensifie ses efforts en faveur de la relance économique. Je suis aussi encouragé par la grande détermination que vous montrez à jouer pleinement votre partition par le paiement régulier des impôts et taxes en contribuant davantage à la création de l’emploi jeune . Pour ce qui concerne l’avantage sollicité à l’Etat , le gouvernement approfondira les réflexions avec vous sur les mesures appropriées au moment venu ».

La création de la valeur ajoutée et d’emplois pour les jeunes est un souci permanent pour IBK

Le Mali est un grand pays producteur de coton graine , mais au Mali le coton transformé selon les experts est de 2%, pour cela , afin que la quantité de coton produite sur place impacte le citoyen malien dans son quotidien. « Par ma voix le gouvernement attend de vous la mise en valeur des énormes potentialités économiques dont recèle notre Mali pour contribuer à la transformation structurelle de l’économie malienne, en valorisant notamment les productions agricoles ( création d’emplois jeunes et de revenus ) . La transformation locale du coton en produit fini pour impacter les populations, le consommer malien avec la priorité cotonnade dans nos habitudes cela profitera aux producteurs et aux populations et au Mali. Un souci pour l’Etat malien d’acquérir la capacité agro-industrielle, la capacité de mise en place des unités industrielles, petites et moyennes qui vont permettre la transformation de nos produits locaux . Il est temps » a évoqué IBK.

Le Mali doit profiter de la création de la Zone de libres échanges panafricaine, et cela en mettant sur le marché concurrentiel des produits de qualité avec une bonne finition. « Je continue à vous apporter toute ma confiance et vous assure que le gouvernement pour sa part mettra tout en œuvre pour que notre secteur privé soit performant, dynamique et nous porte encore plus haut , que nous ayons les meilleurs capitaines d’entreprises de la sous-région et pourquoi pas du continent demain . Dans un temps où nous avons maintenant une zone de libres échanges qui va couvrir sur tout le continent , nous avons intérêt à ce que dans ce nouvel espace concurrentiel,nous venions avec qualité , compétence et conviction . Je souhaite que notre secteur privé soit parmi les meilleurs si non le meilleur » a conclu le Président de la République.

Au paravant le Président du Conseil National du Patronat dans son allocution avait salué et félicité le Président de la République et son gouvernement pour leurs efforts en faveur du monde des affaires et pour toutes les bonnes décisions prises dans le cadre de l’épanouissement de leurs affaires notamment les réformes fiscales et les réformes de la taxe. Mamadou Sinsi Coulibaly en réaffirmant que  la vision du Président de la République est celle partagée par le Patronat malien a renouvelé sa reconnaissance et sa gratitude à IBK.

La cérémonie s’est déroulée en présence de grandes personnalités de la République dont le Premier ministre , Chef du gouvernement, ministre de l’économie et des finances ; les Présidents d’Institutions , les membres du gouvernement , les ambassadeurs des pays amis du Mali, les proches collaborateurs du Chef de l’Etat, le monde judiciaire, et de nombreux hommes d’affaires.

Daouda Bakary KONE

3ème Rentrée économique à Bamako: Le Mali adhère à l’initiative de « la Nouvelle route de la soie ».

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Le Président de la République, Chef de l’Etat , Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEÏTA, en marge de la cérémonie solennelle de la 3ème édition de la rentrée économique, a également assisté à la Signature de la convention portant coopération dans le cadre de la ceinture économique de la route de la soie et de l’initiative de haute maritime du 21ème siècle .

C’est le Président de la République Populaire de Chine Son Excellence Monsieur Xi Jinping qui avait lancé en 2013 l’initiative d’une ceinture économique terrestre qui va jusqu’en Europe, et d’une route maritime de la soie qui va jusqu’en Afrique. Le Projet est encore appelé« Initiative Ceinture et Route », ou simplement « la Nouvelle route de la soie ».

Après la signature du mémorandum par le Ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale et l’ambassadeur de la République Populaire de Chine au Mali, le Chef de l’Etat a exprimé ses sentiments de bonheur réel dans la qualité des rapports entre nos deux pays et nos deux peuples.


« Nos relations ne datent pas de 1960, elles plongent dans le temps. Ce projet nous a beaucoup séduits, mais ce projet sera un projet structurant de confort de l’amitié entre les peuples si nous nous gardons d’en faire encore un objet de rivalité. Peu importe ce que tel ou tel a comme projet aujourd’hui, l’essentiel c’est ce que le projet route de la soie contient en lui-même de fraternité, de souci d’aider, à construire l’autre partie vivante, à le hisser, à le rehausser pour que nous respirions à la même hauteur humaine . De grâce, ne revenons pas à nos anciens démons. affirme Tiébilé Dramé

Auparavant, l’Ambassadeur de Chine au Mali avait vivement salué et remercié le Président de la République et le gouvernement malien pour la cérémonie hautement solennelle, qui témoigne selon lui de la plus grande importance accordée aux relations de coopération amicale entre le Mali et la Chine. « Aujourd’hui le Mali et la Chine ont signé, ici à Koulouba et en présence du Président de la République, le mémorendum sur la promotion commune de la Nouvelle Route de la Soie. En tant qu’ambassadeur de Chine, je vois un signal très fort du Mali quant à sa volonté de développer la coopération encore plus dynamique avec la Chine » a évoqué SEM Zhu Liying. « Jamana fila ka ben,be na ni koba ye.” Autrement dit, “L’amitié et la coopération entre pays favorisent de grandes réalisations.” Dans l’histoire ancienne du Mali, les empires faisaient déjà beaucoup de commerce à travers le continent. Il existait même une “Route de l’Or” qui allait jusqu’à la Mecque il y a 7 siècles. Les grands esprits se rencontrent. Les Chinois faisaient aussi beaucoup de commerce, à travers la “Route de Soie” il y a 2000 ans. Que ce soit l’or ou la soie, ou même le cotton, l’esprit est le même: prospérité en commun, partage, égalité et respect » avait il évoqué .

Après avoir rappelé quelques fruits de la coopération entre les deux pays , et pour terminer, le diplomate chinois a formulé un voeux sincère d’un nouvel élan de la coopération sino-malienne propulsée sur la nouvelle route de la soie. L’ambassadeur chinois n’a pas manqué de parler de la qualité du beurre de karité malien et du thé de Farako qui peut être vendu en Chine comme thé bio.

Daouda Bakary KONE

Mali : la Banque mondiale appuie l’amélioration de l’accès aux énergies renouvelables

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WASHINGTON, 23 juillet 2019 – Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé aujourd’hui un financement de 22,7 millions de dollars en faveur du Mali, qui viendra soutenir les efforts entrepris par le pays pour promouvoir l’utilisation des énergies renouvelables et améliorer l’accès à des services d’électricité de qualité dans les zones rurales. Cette enveloppe est constituée d’un crédit de 20 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA)* et d’un don de 2,7 millions de dollars du Fonds japonais pour l’élaboration des politiques et la valorisation des ressources humaines (PHRD). Il s’agit d’un financement additionnel à un projet existant approuvé par le Conseil en décembre 2013.

Avec ces fonds complémentaires, le Projet de systèmes hybrides pour l’électrification des zones rurales au Mali devrait bénéficier globalement à 760 000 personnes, ce chiffre comprenant l’ensemble des ménages, entreprises et équipements collectifs qui seront raccordés à des mini-réseaux ainsi que les consommateurs qui auront accès à l’électricité grâce à des systèmes solaires à usage domestique et des lanternes solaires.

« L’accès à des services d’infrastructure essentiels est indispensable à la création d’opportunités économiques et à l’élimination de l’extrême pauvreté. Le projet permet de réduire les coûts de fonctionnement grâce à l’intégration d’énergies renouvelables moins coûteuses dans les mini-réseaux fonctionnant au diesel. Il s’attache aussi à lutter contre les disparités entre les sexes en renforçant des interventions destinées aux femmes, et notamment aux chefs de famille. Il s’agit de veiller à ce que celles-ci reçoivent des formations, qu’elles aient accès à l’information et qu’elles tirent profit des services d’électricité et d’activités rémunératrices », souligne Soukeyna Kane, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Mali.

Le crédit de IDA permettra de consolider les activités menées dans le cadre du projet initial. Le don financera l’installation de systèmes solaires à usage domestique pour les foyers ne résidant pas à proximité d’un mini-réseau, le recours à des lanternes solaires et la réalisation de campagnes de communication et de sensibilisation dans des zones ciblées. Il s’inscrit dans le cadre d’un programme d’assistance technique élaboré par le Japon afin d’accroître l’offre de services électriques et énergétiques hors réseau dans les zones rurales de pays africains en situation de fragilité ou de conflit.

« En finançant à moindre coût la production d’énergie renouvelable dans les zones rurales, le projet permet de réduire le coût de la fourniture de services d’électricité fiables et financièrement accessibles, de faciliter l’élargissement de l’accès à l’énergie et de renforcer le modèle économique de l’électrification rurale au Mali », explique Charles Joseph Cormier, chef de service au pôle Énergie et industries extractives de la Banque mondiale.

Ce financement vient compléter les efforts entrepris par le Groupe de la Banque mondiale et les autorités maliennes en vue de créer des conditions propices à la réforme du secteur de l’électricité et de faciliter la transition vers une offre d’électricité à bas coût dans les zones urbaines comme en milieu rural. 

* Fondée en 1960, l’Association internationale de développement (IDA) aide les pays les plus pauvres du monde en leur accordant des crédits et des dons destinés à des projets et des programmes de nature à stimuler la croissance économique, à réduire la pauvreté et à améliorer les conditions de vie des plus démunis. L’IDA figure parmi les principaux bailleurs de fonds des 81 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Ses ressources bénéficient concrètement à 2,5 milliards de personnes vivant avec moins de deux dollars par jour. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités de développement dans 108 pays. Le volume annuel de ses engagements est en constante augmentation et s’est élevé en moyenne à 15 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 50 % environ de ce montant étant destinés à l’Afrique.

Zone CEMAC : la BEAC revoie à la baisse ses prévisions de croissance

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Réuni le 24 juillet à N’Djamena (Tchad) pour statuer sur  la situation et les perspectives économique de la région, le  Comité de politique monétaire de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour  2019.

Dans un  communiqué final, l’instance a indiqué que le rythme de croissance a connu une légère baisse comparé  au début de l’année.
Sur cette base, le comité table désormais  sur une croissance de 3% pour l’exercice en cours  au lieu de 3,2% comme  initialement prévu.

En outre, la Banque centrale  prévoit une remontée des tensions inflationnistes, passant de 2, 1% en 2018 contre  2,5% en 2019.
Selon les nouvelles prévisions , le déficit courant connaîtra une aggravation,  passant  ainsi de 3,4% à 6,1%  sur la même période.

Cette contre-performance, souligne la banque, est due principalement à la hausse des importations du secteur pétrolier.
Néanmoins, l’institution a  annoncé une remontée de l’excédent du solde budgétaire base engagements de la Cemac  à 0,4% du PIB en 2019, contre 0,1% du PIB en 2018.

S’agissant de la masse monétaire, elle connaîtra une expansion  de 8,2% pour un taux de couverture extérieure de la monnaie qui se situerait autour de 68,6% en 2019, contre 61,4% en 2018.

Les 6 pays (Cameroun Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) avait initié un  Programme de réformes économiques et financières (PREF-CEMAC).

Cette initiative a permis à  5 d’entre eux (5/6)  de bénéficier  de l’accord  de Facilité élargie de crédit (FEC) du Fonds monétaire international.
Une convention qui vise essentiellement à assainir les finances publiques dans les pays.

Ibrahima jr Dia

Economiste de formation, passionné des questions de développement, suit l’actualité financière africaine au jour le jour. Milite pour une Afrique nouvelle sans frontières et sans préjugés. A lu Marx, Adam Smith et Cheikh Anta Diop et aime échanger sur ces sujets.


https://www.financialafrik.com/2019/07/25/zone-cemac-la-beac-revoie-a-la-baisse-ses-previsions-de-croissance/

L’EAIF finance l’agrandissement de la centrale Azito Energie en Côte d’Ivoire

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Le Fonds d’Infrastructures pour l’Afrique Emergente (EAIF), membre du Groupe de développement d’infrastructures privées ( PIDG), a accordé 28 millions d’euros à l’extension de la centrale à gaz Azito Energie en Côte d’Ivoire.

Ce prêt, approuvé le 19 juillet, constitue la deuxième facilité consenti à Azito par l’EAIF. La clôture financière est prévue pour septembre. Le premier, d’un montant de 30 millions de dollars, accordé en 2012, était destiné à financer la construction de la première usine. 

La Société financière internationale (SFI) est l’arrangeur principal mandaté pour le financement par emprunt d’Azito4, aux côtés de l’institution française de financement du développement, la Société de promotion et de participation pour la coopération économique (PROPARCO), en tant qu’arrangeur principal des Banque africaine de développement («BOAD»), en tant qu’arrangeur de la tranche locale.

Connu sous le nom d’Azito 4, l’installation de 253 MW supplémentaires permettra de porter sa puissance à 710 MW. Il produira de l’électricité à faible coût. La construction de la nouvelle usine devrait durer environ 18 mois.

Toute la production électrique de l’usine sera achetée par la Compagnie Ivoirienne d’Electricité (CIE), une entreprise privée, cotée à la Bourse d’Abidjan et détenue majoritairement par Eranove, l’un des principaux fournisseurs de production d’électricité et d’eau potable et de services publics en Afrique de l’Ouest. 

Azito appartient à 77% à Globeleq Africa Holding Limited et à 23% à Industrial Promotion Service (Afrique de l’Ouest). 

Amadjiguéne Ndoye

journaliste économique, titulaire d’un Master II en Communication et Journalisme de l’Institut Supérieur des Sciences de l’Information et de la Communication de Dakar (ISSIC). Grande amatrice de lecture et de musique. Féministe dans l’âme et passionnée de mode.

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