En France, 91% des femmes aspirant à l‘entrepreneuriat considèrent les entrepreneures comme des femmes inspirantes. Pourtant, 12% des femmes seulement peuvent citer le nom d’une femme entrepreneure qui a réussi… Premier baromètre sur l’entreprenariat féminin dévoilé par Veuve Clicquot, le sondage dresse un état des lieux des barrières à la fois structurelles et mentales qui empêchent les femmes de sauter le pas.
Alors que les femmes accordent plus d’importance que les hommes au fait d’être son propre patron (72% vs 65%), elles sont seulement 28% à vouloir devenir entrepreneure en France. En cause, des constructions sociales qui freinent leurs ambitions mais aussi les craintes psychologiques autour des risques encourus dans l’entrepreneuriat : 53% des Françaises considèrent que les risques pris pour entreprendre ne valent pas les avantages qu’apporte la réussite (contre 48% des hommes).
Si la nouvelle génération de femmes ose plus facilement être audacieuse avec 42% des femmes de 20-29 ans voulant tenter l’expérience, 65% des femmes aspirantes affirment pouvoir être dissuadées de devenir entrepreneures par peur de l’échec (les hommes ne sont que 54% à ressentir cette crainte). Mais la vraie surprise réside dans le fait que 36% des femmes entrepreneures affirment avoir déjà connu un échec professionnel en raison de leur genre, en particulier au moment de la levée de fonds.
Des Role Models aux Role Makers
Une conscience accrue de tous ces défis à relever qui semble être à l’origine d’une prise de risque plus frileuse que les hommes, et qui permet de rappeler que, si en matière d’entrepreneuriat féminin, les modèles féminins sont une clé pour donner envie de sauter le pas, les femmes ont également besoin d’être aidées et accompagnées : 72% des femmes françaises aspirant à l’entrepreneuriat expriment la nécessité de s’entourer d’un réseau d’entrepreneures pour briser leur plafond de verre. Avec notamment la place désormais prépondérante des Role Makers, c’est-à-dire des femmes qui aident, qui forment, qui accompagnent pour inspirer celles qui les entourent… à l’audace et à l’action !
Cette première édition du « baromètre sur l’entrepreneuriat féminin Veuve Clicquot » vient renforcer l’engagement de la prestigieuse maison de champagne pour les femmes, avec déjà deux prix (Prix Veuve Clicquot de la Femme d’Affaires et le Prix Clémentine) à son actif, prix destinés à mettre en lumière des femmes entrepreneures au parcours d’exception. Depuis leur création, la Maison Veuve Clicquot a récompensé plus de 350 femmes dans 27 pays à travers le monde.
Désirée de Lamarzelle:Désirée de Lamarzelle est journaliste pour Forbes France. Elle a travaillé à Marie Claire comme rédactrice en chef Web, et elle est critique cinéma dans le webzine Ilétaitunefoislecinéma.
Le trio de tête du classement 2019 des milliardaires mondiaux issu des équipes de Forbes US est identique au classement Forbes des milliardaires 2018, avec Jeff Bezos, le patron d’Amazon, qui conserve sa première place en amassant près de 20 milliards de dollars supplémentaires pour une fortune estimée à 131 milliards de dollars.
Il devance donc toujours Bill Gates avec une fortune estimée à 95 milliards de dollars (+ 5 milliards par rapport à 2018). Warren Buffet ferme ce podium, avec une légère chute par rapport à l’an dernier, le financier perd 1,5 milliard de dollars pour une fortune estimée à 82,5 milliards de dollars. Bernard Arnault, premier français de ce classement international, conserve sa 4ème place avec une fortune estimée à 76 milliards de dollars, en hausse de 4 milliards de dollars par rapport à 2018.
Bernard Arnault, quatrième homme le plus riche du monde. Avec 76 milliards de dollars, sa fortune estimée par Forbes US dépasse celles de Carlos Slim, le magna mexicain des télécoms, ainsi que d’Armancio Ortega, le fondateur de l’enseigne Zara. A noter que Mark Zuckerbergperd 3 places et se retrouve à la 8ème place avec une fortune qui se réduit de près de 9 milliards de dollars, pour atteindre la somme de 62 milliards de dollars.
Françoise Bettencourt Meyers, devient la femme la plus riche du monde. 15ème du classement avec 49,3 milliards de dollars, l’héritière de l’Oréal devance dorénavant Alice Walton (44,4 milliards de dollars), héritière de la chaîne américaine de supermarchés Wal-Mart. Françoise Bettencourt Meyers dépasse l’ancien associé de Bill Gates et ancien CEO de Microsoft, Steve Ballmer. Ma Huateng, le fondateur de Tencent Holdings, ferme ce podium avec une fortune estimée à 38,8 milliards de dollars. La France peut aussi se targuer d’avoir réussi à placer deux de ses enfants parmi les vingt premiers du palmarès Forbes.
En Europe, à part les 2 Français Bernard Arnault et Françoise Bettencourt Meyers, seul un Espagnol fait partie de ce Top 20 en la personne d’Armancio Ortega. Pas d’Allemand, ni de Britannique… 14 Américains dominent ce top 20. 1 Mexicain, 1 Indien et 1 Chinois complètent ce Top 20 mondial.
La fortune globale estimée de ce Top 20 mondial atteint la somme vertigineuse de près de 1 200 milliards de dollars, quasi identique à 2018. La plupart de ces fortunes ont été amassées par des entrepreneurs. On peut noter qu’il subsiste toujours une prédominance de fortunes issues de la technologie.
Retrouvez le Top 20 du classement Forbes des milliardaires mondiaux ci-dessous.
U.S. Marine Corps Gen. Joe Dunford, chairman of the Joint Chiefs of Staff, speaks at the National Defense University (NDU) Graduation at Fort Lesley J. McNair, Washington D.C., June 13, 2019. The NDU Class of 2019 consists of leaders from the U.S. military services, the Department of Defense, other federal government agencies, as well as from the foreign militaries, allied and partner nations. (DOD photo by U.S. Navy Petty Officer 1st Class Dominique A. Pineiro)
La France ne dispose plus de la triade nucléaire (vecteurs depuis le sol, l’air et l’océan) depuis 1996 et le Royaume-Uni ne l’a jamais eu. Seuls les États-Unis, la Russie et la Chine ont ce privilège. Dans un nouveau document, le commandant du Comité joint des chefs d’état-major US affirme sa volonté de désarmer nucléairement ses alliés qui, à terme, n’auraient le droit d’utiliser que les bombes US, pas les leurs
les ministres de la Défense de l’Otan (pour l’Italie Elisabetta Trenta, M5S, pour la France, Florence Parly, LREM) ont été convoqués à Bruxelles les 26 et 27 juin pour approuver les nouvelles mesures de « dissuasion » contre la Russie, accusée sans aucune preuve d’avoir violé le traité FNI. En substance ils se mettront en rang derrière les États-Unis qui, en se retirant définitivement du Traité le 2 août, se préparent à déployer en Europe des missiles nucléaires à portée intermédiaire (entre 500 et 5 500 km) avec base à terre, analogues à ceux des années 80 (les Pershing II et les missiles de croisière) qui furent éliminés (avec les SS-20 soviétiques) par le Traité signé en 1987 par les présidents Gorbachev et Reagan.
par RESEAU VOLATAIRE
Les plus grandes puissances européennes, de plus en plus divisées à l’intérieur de l’UE, se re-compactent dans l’Otan sous commandement US pour soutenir leurs intérêts stratégiques communs. Cette même Union européenne —dont 21 des 27 membres font partie de l’Alliance (comme en fait partie le Royaume-Uni sortant de l’UE)— a rejeté aux Nations Unies la proposition russe de conserver le Traité FNI. Sur une question d’une telle importance l’opinion publique européenne est laissée volontairement dans l’ignorance par les gouvernements et les grands médias. Ainsi ne perçoit-on pas le danger croissant qui nous menace : la possibilité augmente qu’on arrive un jour à l’emploi d’armes nucléaires.
C’est ce que confirme le dernier document stratégique des Forces armées USA, Nuclear Operations (11 juin), rédigé sous la direction du président du Comité joint des chefs d’états-majors. Étant entendu que « les forces nucléaires fournissent aux USA la capacité de poursuivre leurs propres objectifs nationaux », le document souligne qu’elles doivent être « diversifiées, flexibles et adaptables » à une « vaste gamme d’adversaires, de menaces et de contextes ». Alors que la Russie prévient que même l’usage d’une seule arme nucléaire de basse puissance amorcerait une réaction en chaîne qui pourrait porter à un conflit nucléaire à grande échelle, la doctrine états-unienne est en train de s’orienter sur la base d’un dangereux concept de « flexibilité ».
Le document stratégique affirme que « les forces nucléaires US fournissent les moyens d’appliquer la force à une vaste gamme de cibles en des temps et moyens choisis par le président ». Cibles (spécifie le même document) en réalité choisis par les agences de Renseignement, qui évaluent leur vulnérabilité à une attaque nucléaire, en prévoyant aussi les effets de la retombée radioactive. L’utilisation d’armes nucléaires —souligne le document— « peut créer les conditions de résultats décisifs : en particulier, l’utilisation d’une arme nucléaire changera fondamentalement le cadre d’une bataille en créant les conditions qui permettent aux commandants de l’emporter dans le conflit ».
Les armes nucléaires permettent en outre aux USA de « rassurer leurs alliés et partenaires » qui, se fiant à ces armes, « renoncent à la possession de leurs propres armes nucléaires, en contribuant aux objectifs états-uniens de non-prolifération ».
Le document indique cependant que « Les USA et certains alliés de l’Otan sélectionnés conserveront des avions à double capacité pouvant transporter des armes nucléaires ou conventionnelles ». Il admet ainsi que quatre pays de l’Union officiellement non-nucléaires —l’Italie, l’Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas— et la Turquie, violant le Traité de non-prolifération, non seulement hébergent des armes nucléaires US (les bombes B-61 qui à partir de 2020 seront remplacées par les plus meurtrières B61-12), mais sont préparés à les utiliser dans une attaque nucléaire sous commandement du Pentagone.
Tout cela est tu par gouvernements et les parlements, les télévisions et les journaux, avec le silence complice de l’écrasante majorité des politiciens et des journalistes, qui par contre nous répètent tous les jours combien est importante, pour nous, Italiens et Européens de l’Union, la « sécurité ». Elle nous est garantie par les États-Unis déployant en Europe d’autres armes nucléaires.Manlio Dinucci
L’Union européenne étant devenue par la force des Traités une structure supra-nationale, comment les États-membres peuvent-ils désigner des hauts fonctionnaires qui leur donneront des ordres ? En fait, ils ne le font pas, mais se contentent d’avaliser les choix de l’Otan, discutés par l’Allemagne et la France.
reseauvoltaire.net.org
n principe, il avait été décidé par les États-Unis, l’Allemagne et la France, avant les élections au Parlement européen que le président de la Commission serait l’Allemand Manfred Weber. Celui-ci s’était engagé à faire cesser les travaux de construction du gazoduc Nord Stream 2 et à limiter l’achat d’hydrocarbures russes par l’Union au profit du gaz US, beaucoup plus cher à la production et au transport.
Pour endormir les électeurs européens, une intense propagande avait assuré que le président de la Commission serait élu selon une « règle démocratique » : ce serait la tête de liste du plus important groupe parlementaire élu. Et il ne faisait pas de doute que ce serait Manfred Weber en tant que chef des conservateurs (PPE). Bien entendu, cette règle n’a jamais été démocratique puisque la démocratie aurait consisté à désigner une personne soutenue non par un groupe parlementaire, mais par une majorité. Pourtant, la presse et les candidats ont tous répété cette ineptie, conscients que l’Union n’est qu’un leurre.
Or, au dernier moment, la France est revenue sur son engagement. Le président Emmanuel Macron a prétexté que son groupe parlementaire (ADLE devenu Renew Europe) avait réussi une nette percée pour exiger un des quatre postes de haut fonctionnaire les plus en vue. Il a donc fait insulter Manfred Weber par la tête de liste de son parti, Nathalie Loiseau, qui l’a qualifié d’« ectoplasme », et a posé son veto à sa nomination. En définitive, il a lui-même proposé un nouveau candidat allemand, Ursula von der Leyen, une fois que la désignation de la Française Christine Lagarde à la tête de la Banque centrale européenne a été actée.
Ces deux femmes détiendront donc les deux postes les plus importants, tandis que le Belge Charles Michel présidera le Conseil des chefs d’État et de gouvernement —ainsi que celui de l’eurozone— et l’Espagnol Josep Borrell sera le haut représentant pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité. Ces deux fonctions sont purement formelles. La présidence du Conseil consiste uniquement à distribuer la parole aux intervenants et à représenter l’Union à l’étranger. Le Haut représentant est le porte-parole d’une politique que tous savent fixée à Washington et non pas à Bruxelles.
Ces nominations n’ont pas été choisies par le Conseil européen, mais par la chancelière allemande et le président français, lors d’un aparté, puis avalisées par le Conseil.
Comment ces quatre hauts fonctionnaires ont-ils été sélectionnés ? Ils doivent répondre à deux critères : être atlantistes ; avoir quelque chose à se reprocher qui permette de les faire chanter s’il leur advenait de perdre leur foi atlantiste.
Être atlantiste
Être atlantiste est une évidence pour tout fonctionnaire européen puisque le Traité de Maastricht et les suivants stipulent que la Défense de l’Union est assurée par l’Otan, l’alliance militaire anti-Russes.
Ainsi, Ursula von der Leyen a opportunément publié en début d’année une tribune libre dans le New York Times pour faire l’apologie de l’Otan qui « défend l’ordre mondial » [1].
L’atlantisme de Christine Lagarde n’a plus besoin d’être démontré puisqu’elle a débuté sa carrière comme assistante parlementaire au Congrès US et est devenue lobbyiste de l’industrie de Défense US contre son équivalent français. C’est elle qui a convaincu la Pologne d’acheter l’armement Boeing et Lockheed-Martin plutôt qu’Airbus et Dassault [2].
Charles Michel est Premier ministre du pays hôte de l’Otan et est recommandé par son père, Louis Michel, ancien Commissaire européen à la coopération internationale, à l’aide humanitaire et à la réaction aux crises. Josep Borrell, ancien du kibboutz de Gal On (désert du Negev), a été président du Parlement européen où il a ardemment défendu le principe de la vassalité européenne à l’Alliance atlantique. Il sera parfait dans le rôle, qui a récemment qualifié la Russie de « vieil ennemi » qui « redevient une menace ».
Les quatre impétrants ont été invités comme de bien entendu à des réunions du groupe de Bilderberg, le club de l’Otan. Cependant Josep Borrell n’a pas pu s’y rendre le mois dernier, cette participation lui ayant été interdite par son Premier ministre.
« Avoir un fil à la patte »
Même s’ils font confiance à leurs employés, les Etats-Unis préfèrent toujours disposer d’un moyen de pression pour les rappeler à l’ordre. En effet, il arrive trop souvent que des hauts fonctionnaires ne se contentent pas du salaire astronomique qui leur est versé et se mettent en tête de servir leurs concitoyens.
Une enquête judiciaire était en cours sur la gestion du ministère de la Défense par Ursula von der Leyen. Alors que l’armée allemande est notoirement sous-équipée, le gigantesque dépassement des devis dans plusieurs affaires avait déjà déclenché une enquête d’un cabinet d’audit qui avait trouvé les explications fournies satisfaisantes. Mais la découverte qu’au sein de ce cabinet la surveillance avait été opérée par le fils de cette grande aristocrate avait alerté le parquet. L’« état de droit » allemand est ainsi fait que la Chancellerie a le pouvoir de faire cesser les enquêtes judiciaires sur les membres du gouvernement.
Christine Lagarde a été condamnée pour « négligence » par la Cour de Justice de la République française, mais dispensée de peine. Elle avait décidé de porter un litige financier opposant une banque publique à un ancien ministre devant une cour d’arbitrage plutôt que devant les tribunaux. Or, l’arbitrage donna tort à l’État et raison à l’ancien ministre, ce qui n’aurait jamais dû arriver.
J’ignore dans quelles sombres affaires Charles Michel et Josep Borrell se sont impliqués, mais il y en a sûrement : le premier n’a-t-il pas accepté de diriger un gouvernement minoritaire et le second, alors qu’il était au faîte de sa carrière, ne s’est-il pas lui-même écarté de la vie politique durant une dizaine d’années ?Thierry Meyssan
En Zambie, l’agence Boomtown a remporté le budget média de la filiale locale de Lafarge. Après avoir travaillé avec Lafarge Afrique du Sud et Maluti Mountain Cement au Lesotho, l’agence a été choisie pour lancer une campagne en Zambie, célébrant les 70 ans d’existence du cimentier. Boomtown s’occupera ensuite de la communication de Lafarge sur le marché zambien.
« Notre stratégie est de tirer parti de la réputation mondiale de la marque Lafarge sur le marché local », explique Glen Meier, directeur de Boomtown. « Les Zambiens utilisent les produits Lafarge depuis 1949, et c’est cet héritage qui est au cœur de la stratégie de communication de l’entreprise. Nous avons été en mesure de découvrir des points de vue qui établissent un lien avec le marché et les consommateurs, par le biais d’une campagne émotionnelle et ambitieuse ».
Boomtown s’occupera désormais des campagnes de communication de Lafarge dans un des marchés connaissant la croissance la plus importante de l’industrie du ciment en Afrique.
En Algérie, l’exécutif a suspendu Mohamed Belabdi (photo), numéro un de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) pour des allégations de corruption. C’est ce que rapporte Reuters qui cite des sources proches du cabinet du Premier ministre ayant requis l’anonymat.
(Agence Ecofin)
Dans le détail, les autorités reprochent à M. Belabdi d’avoir gonflé des factures et fait de fausses déclarations.
Selon les sources de Reuters, le gouvernement a également fermé 45 minoteries qui seraient liées à cette affaire de corruption et lancé des investigations.
Cette suspension de Mohamed Belabdi intervient alors que de nombreux négociants anticipent une modification des politiques d’importation du pays, en raison des contraintes budgétaires et de la pression de la Russie qui veut être un acteur majeur du marché du blé.
L’OAIC détient le monopole sur les importations de blé et achète annuellement 7 à 8 millions de tonnes de céréales.
Selon les dernières estimations du Département américain de l’agriculture (USDA), la production céréalière de l’Algérie devrait atteindre 5,95 millions de tonnes en 2019/2020.
Le Président de la République Issoufou Mahamadou du Niger a reçu an audience Ade Ayeyemi, CEO du groupe panafricain Ecobank. L’audience intervenue le 15 juillet 2019 en marge du sommet de l’Union Africaine et du lancement de la la Zone de libre échange continentale africaine (Zlecaf), s’est concentrée sur le Plan de Développement Economique et Social 2017-2021. Le président nigérien a en particulier demandé à la banque panafricaine de poursuivre son appui au secteur privé nigérien pour la création d’emplois.
L’audience s’est déroulée en présence du Ministre, Directeur de Cabinet du Président de la République Ouhoumoudou Mahamadou.
Le Chef de l’Etat nigérien a plaidé pour « l’emploi des jeunes et le financement des petites et moyennes entreprises pour qu’elles aient accès au financement pour mener à bien leurs affaires », a-t-il observé.
Ade Ayeyemi a rappelé l’engagement d’Ecobank « dans l’accompagnement du Niger et de l’Afrique pour le développement économique». Basée au Togo, Ecobank est un groupe bancaire présent dans 33 pays africains dont le Niger.
Financial Afrik se propose de délivrer l’information financière stratégique aux cadres et dirigeants, à travers une newsletter quotidienne et un site web qui couvre toute la finance africaine.
Au Zimbabwe, le taux d’inflation annuel a grimpé à 175,66% à la fin juin 2019, soit le plus haut niveau enregistré en 10 ans. C’est ce que rapporte, ce lundi, l’agence de presse Bloomberg citant la ZimStat, l’agence zimbabwéenne des statistiques.
(Agence Ecofin)
Ce taux s’affiche encore plus en hausse, par rapport aux 97,9% enregistrés en mai. Ce dernier chiffre avait déjà soulevé des inquiétudes au sein des observateurs et de la population, ceux-ci craignant en effet un retour à la période d’hyperinflation qui avait plongé le pays dans la crise qui affecte encore actuellement son économie.
Cette nouvelle hausse de l’inflation intervient, moins de trois ans, après la fin d’une période de déflation qui avait conduit à une baisse générale des prix dans le pays d’Afrique australe. D’après les statistiques, les prix des aliments, des vêtements, du mobilier et des soins de santé ont tous augmenté de plus de 200 % en juin par rapport à l’année précédente.
Quelques semaines plus tôt, les autorités avaient annoncé que le RTGS, la monnaie intermédiaire, serait désormais la seule monnaie ayant cours légal dans le pays. Cette décision, qui a entraîné la suspension du dollar américain, adopté en 2008 pour contrer l’hyperinflation, devrait conduire au retour du dollar zimbabwéen, d’ici à la fin de l’année.
« Avec la réintroduction de la monnaie locale, cela va mettre la pression, car il n’y a pas de production. On n’introduit pas plus de devises lorsqu’il n’y a pas de production parce que cela entraîne l’inflation. Nous sommes techniquement en hyperinflation », déclarait à BloombergProsper Chitambara, économiste principal à l’Institut de recherche économique et du travail à Harare.
D’après l’expert, l’inflation annuelle pourrait, à terme, se situer entre 200% et 300%.
Ecobank Transnational Incorporated (ETI), la maison mère du groupe bancaire panafricain basé à Lomé a annoncé lundi qu’Ecobank Nigeria Limited (ENG) a officiellement fait part de son intention de rembourser intégralement le titre subordonné de 250 millions de dollars US. Ce titre subordonné qui avait un taux de 8,75% venait à échéance en 2021. Il était émis en faveur de Ecobank Nigeria Limited, l’une des plus grandes filiales de ETI.
L’annonce fait suite à l’approbation de la Banque Centrale du Nigeria et du conseil d’administration de Ecobank Nigeria. Selon Ayo Adepoju directeur financier par intérim du groupe bancaire, le titre subordonné émis par Ecobank Nigeria en août 2014, sera remboursé le 14 août 2019 avec les intérêts courus. De ce point de vue, a compter de cette date, les titres seront retirés du marché réglementé d’Euronext Dublin. « Le remboursement anticipé du titre subordonné est une décision prise dans un souci de gestion de la liquidité et d’efficacité opérationnelle qui met en évidence la solidité du bilan d’ENG » a ajouté Ayo Adepoju.
Journaliste depuis 20 ans dans la presse économique africaine et auteur de plusieurs enquêtes et reportages. A couvert plusieurs sommets de l’Union Africaine, de la Commission économique africaine et de la Banque Africaine de Développement.