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La justice belge à la recherche des milliards perdus de Kadhafi

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Entre 3 et 5 milliards d’euros. C’est le montant qui a disparu des comptes belges appartenant à la Libyan Investment Authority, selon une enquête de la RTBF. La justice du royaume vient de se saisir de l’affaire.

Le 30 octobre, la RTBF a révélé que la justice belge avait ouvert une enquête destinée à déterminer si des banques belges ont versé des intérêts et des dividendes sur des comptes bloqués par des sanctions de l’ONU depuis 2011. Ni les banques, ni la justice, ni le gouvernement belge n’ont réagi à ces révélations de la RTBF, qui s’appuie une source anonyme « proche du milieu des agents secrets ».

L’affaire est complexe. En février 2011, au début de la chute du régime de Kadhafi, le Comité des sanctions des Nations unies a ordonné le gel des fonds de diverses personnalités et entités libyennes. En Belgique, des avoirs sont bloqués au sein de quatre banques : BNP Paribas Fortis (43 millions d’euros), ING (376 millions d’euros), KBC (869 millions d’euros) et, principalement, Euroclear Bank (12,8 milliards d’euros). Des sommes appartenant à la Libyan Investment Authority, le fonds souverain libyen.

3 et 5 milliards d’euros ont disparu
Cependant, les paiements d’intérêts et de dividendes n’ont pas été gelés. Par ailleurs, les Nations unies avaient autorisé mi-2011 un dégel partiel des avoirs libyens, afin de soutenir les rebelles du Conseil national de transition (CNT). Dès 2012, entre 3 et 5 milliards d’euros ont ainsi quitté ces comptes, précise la RTBF.

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« Euroclear transférait les intérêts et autres rémunérations (dividendes et coupons) dans des comptes spéciaux, distincts des avoirs gelés. L’Autorité pouvait ensuite en disposer à partir de comptes bancaires dans des pays tiers », détaille un rapport du Conseil de sécurité de l’ONU.

En 2017, la justice belge s’était saisie de l’affaire, suite à un différend entre la Libye et le frère du roi, Laurent de Belgique, qui réclame à l’État libyen 48 millions d’euros. C’est en voulant saisir les comptes appartenant à la Libye que le juge en charge de l’enquête se rend compte que des milliards d’euros se sont évaporés.

MALVERSATIONS OU DES DÉTOURNEMENTS DE FONDS

« Le Groupe d’experts estime que le fait de mettre les intérêts et autres rémunérations à la libre disposition de la Libyan Investment Authority va à l’encontre du régime des sanctions », conclut le document des Nations unies. « De plus, au vu de l’instabilité qui règne dans le pays, de l’existence de différends portant sur l’autorité de la Libyan Investment Authority et de l’absence de mécanisme de surveillance, cette situation peut engendrer des malversations ou des détournements de fonds. »

Source:Jeune Afrique

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Des performances sans égales de la BDM-SA, un bénéfice de 11 milliards avec un bilan de 920 milliards

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Le groupe Bancaire malien, la BDM-SA, d’année en année, démontre et multiplie les performances. Son conseil d’administration s’est réuni le 27 octobre dernier, pour sa 65ème session, sous la présidence d’Ahmed Mohamed Ag Hamani, PCA et ancien Premier ministre. Ce groupe bancaire a montré une fois de plus sa véritable capacité de gestion en matière monétaire. Avec un bénéfice de 11 milliards réalisé sur un bilan total 920 milliards.
Lors cette rencontre, les membres du conseil d’administration ont apprécié la gestion et les performances réalisées par l’ensemble des équipes que dirige Bréhima Amadou Haidara, un professionnel adulé, venu de la BCEAO. Ce qu’il faut retenir, ce qu’au titre de l’arrêté des comptes semestriels au 30 juin 2018, les performances réalisées sont soldées par un total bilan de près de 920 milliards de F CFA et un résultat d’exploitation bénéficiaire de près de 11 milliards de nos francs.
De ce résultat, le conseil d’administration a immensément félicité et encouragé le système managérial ainsi que l’ensemble du personnel du Groupe Bancaire malien. Le conseil a demandé plus d’effort et plus de persévérance en vue de gagner les nouveaux challenges et les défis qui pointent à l’horizon, car pour eux le plus dure à faire est devant.
La direction de la BDM-SA en début d’année 2018 a apporté des innovations, avec une riche gamme et diversifiée de produits et services bancaires. La plus grande innovation des produits du Groupe Bancaire BDM-SA a été expérimentée, avec grand succès, par le président de la République, IBK, à l’occasion de l’ouverture de FEBAK 2018. Il s’agit de BDM KUNKAN ou encore la Banque digitale. C’est un service de mobile Banking qui donne au client une plus grande autonomie et interactive dans la gestion de son compte bancaire. C’est un ensemble de services permettant au client, à partir de n’importe quelle position géographique d’avoir accès à ses informations bancaires en temps réel, avec la possibilité de faire des virements, et de régler des factures etc.
En un mot, le Groupe Bancaire malien entend améliorer ses nombreuses performances, en conservant aujourd’hui plus qu’hier son rôle de leadership dans le secteur bancaire malien et dans l’espace UEMOA. Ce qu’il faut savoir encore, ce que le dynamisme de la Banque lui a permis d’ouvrir de nombreuses agences, à travers la ville de Bamako et à Bougouni. Certaines sont, soit en réfection, soit en construction dans plusieurs localités du pays. Nous pouvons seulement dire bravo à ce groupe Bancaire pour cette performance dans l’innovation. Seul le travail paie, et la confiance se mérite.

Habib N’depo
Source: Malibakibaru

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Mali/France:Inauguration du Monument aux héros de l’Armée noire, IBK et Macron rendent hommage aux troupes africaines

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Le Président de la République, SEM. Ibrahim Boubacar Keïta et son homologue français SEM Emmanuel MACRON ont procédé à l’inauguration officielle du Monument aux héros de l’Armée noire récemment reconstruit.

La cérémonie solennelle qui a vu le Mali à l’honneur avec la présence du Chef d’Etat malien aux côtés du Président Macron comme seul Chef d’Etat invité spécial à cette symbolique, a eu lieu en début de soirée de ce 6 novembre 2018 à Reims dans le Parc de Champagne.

A son arrivée à Reims, IBK a été accueilli avec tous les honneurs.

Honneurs militaires, lecture historique, éclairage du Monument, chœur, dépôt commun de gerbes de fleurs par les deux Présidents, sonnerie aux morts , minute de silence , la Marseillaise chantée par le Cœur de l’Armée françaises, salutations des invités ont marqué la solennité de l’après-midi d’inauguration qui a durée 45 minutes.

Le Monument inauguré, d’origine, œuvre du sculpteur Paul Morceau-Vauthier, avait été construit en deux exemplaires, à Reims et à Bamako au Mali, pour rappeler le sacrifice des tirailleurs sénégalais pour la défense de Reims en 1918. Il s’agit du seul monument érigé en France après la guerre 1914-1918 en hommage aux troupes africaines des anciennes colonies.

Alors que le Monument jumeau de Bamako, inauguré le 3 janvier 1924, est toujours en place, celui de Reims fut démonté et détruit pendant la seconde guerre mondiale par l’occupant allemand.

L’inauguration du Monument aux héros de l’Armée noire par les deux présidents est sans doute un hommage solennel aux troupes africaines qui payèrent un lourd tribut pour la défense de la France. Terre de combat, réservoir de ravitaillement multiforme, vivier de recrutement en soldats, l’Afrique a payé un lourd tribut à la Grande Guerre. Plus de 500.000 soldats des colonies françaises (africains) ont participé entre 1914 et 1918 à la Première Guerre Mondiale, s’illustrant lors des batailles les plus emblématiques ( Verdun et Somme en 1916 ; Chemin des dames en 1917).

Après le cérémonial inaugural, IBK et MACRON en cortège automobile commun ont regagné l’Hôtel de Ville Reims où ils ont été accueillis par M. Arnaud ROBINET Maire de Reims. Sur place au niveau du Salon Colbert IBK a salué les adjoints au Maire avant de se diriger avec Macron vers bureau du Maire pour un entretien en tête-à-tête . A l’issue du tête-à-tête IBK a signé le livre d’or de la Mairie de Reims .

Sur place, à Reims, la présence d’un détachement Forces Armées Maliennes et de Sécurité, composé de 15 personnels, venu directement de la région militaire de Gao sans passer par Bamako, le dimanche 4 Novembre 2018 . Le détachement a composé le piquet d’honneur avec les troupes françaises lors des honneurs militaires aux deux chefs d’Etats. Il était commandé par le lieutenant Seydou Diarra de l’unité BA, âgé seulement de 28 ans .

L’inauguration a mobilisé aux côtés du Chef de l’Etat, le Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale, le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le Ministre des Maliens de l’Exterieur et de l’intégration Africaine, le Ministre Secrétaire Général de la Présidence de la République, le Général de Division Chef d’Etat Major Particulier du Chef de l’Etat , l’Ambassadeur du Mali en France, l’Ambassadeur du Mali à l’UNESCO, le Consul du Mali à Paris , Mme le Maire de Montreuil et le personnel de l’Ambassade du Mali en France.

Madou’s Camara
Crédits photographies CcomPRM-Madou’s-

Source:Daouda Bakary Kone

Mail:croissanceafrik@gmail.com

Mali/France: ALLOCUTION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE A LA CEREMONIE D’INAUGURATION DU MONUMENT AUX HEROS DE L’ARMEE NOIRE REIMS, 6 NOVEMBRE 2018

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Excellence Monsieur le Président Emmanuel

Macron, Mesdames et Messieurs les Ministres,

Monsieur le Maire de Reims

Distingués hôtes,

En vos grades et qualités, tous protocoles observés,

Je commencerai, si vous le permettez, par exprimer la gratitude du Peuple Malien, de tout le Peuple Malien, pour l’honneur que vous nous faites, en associant mon pays à cette commémoration, déjà empreinte de l’indélébile marque de l’Histoire. Merci à la France et à son Peuple, pour ce sens si aigu de l’Histoire ! Un merci sincère et profond à vous, Monsieur le Président, pour l’élégance et la tranquille sérénité avec laquelle vous incarnez et assumez cette Histoire. Un merci sincère, profond et tout simplement chaleureux à la population de cette grande et belle ville de Reims, solidement construite, qui porte si fièrement le sceau de l’Histoire, de la Grande Histoire.
La considération, la délicate attention et toute cette sollicitude dont ma délégation et moi-même sommes entourés, depuis nos premiers pas dans cette cité radieuse, nous va droit au cœur. Et si vous voulez une confidence, sachez que nous ne sommes pas surpris par tant de marques d’attention, car cette ville a toujours su rester à la hauteur de sa grande histoire.
Cité des sacres, cité des rois, Reims, lieu de brassage et carrefour de tant de marqueurs de l’histoire de l’humanité, porte l’empreinte de bien grandes civilisations. Dans cette ville, déjà capitale de Rome, au deuxième siècle avant notre ère, l’on innova dans l’enseignement du Dessin, des Mathématiques, de l’Anatomie, de la Chimie, et je pourrais poursuivre l’interminable liste.
Strictement confidentiel Discours PR@Reims_Inauguration du Monument aux Héros de l’Armée Noire Page 2 sur 12

Je n’oublie pas qu’au nom de cetteville d’engagement sont étroitement associés de très célèbres noms, qui sont autant de symboles : Pilâtre de Rosier, Brissot, Couthon, Danton, Pétion, Prieur de la Marne, Saint-Just…
Dans une dimension différente, peut-être un peu moins prestigieuse, pour vous, mais combien importante pour mon pays et pour le Peuple Malien, l’Université de Reims Champagne-Ardennes, creuset formateur d’une élite de qualité. Nombre de cadres, parmi les meilleurs de mon pays, y ont été formés dont deux des anciens Premiers ministres du Mali.
J’apporte donc, à vous tous, ici, le salut fraternel du peuple du Mali, honoré que vous l’ayez choisi, à travers ma modeste personne, pour prendre part à cette cérémonie de portée historique, chargée de tant de symboles.
Je vous apporte également le salut chaleureux d’autres peuples frères d’Afrique, de nombreux autres pays de notre continent, et de leurs enfants, nés dans la savane ou dans les forêts d’Afrique, venus mourir ici, dans le froid, verser leur sang sur la neige toute blanche de vos contrées, au nom des grands idéaux qui fondent la civilisation de l’universel.
L’excellent poète de la Négritude et ancien président du Sénégal, Léopold Sédar Senghor, lui-même fait prisonnier de guerre, sur ces terres, a commis, dans « Poème Liminaire », ces quelques vers que je ne puis m’empêcher de partager avec vous, en ce jour solennel. Ecoutez donc !
« Vous, mes frères noirs à la main chaude sous la glace et la mort Strictement confidentiel Discours PR@Reims_Inauguration du Monument aux Héros de l’Armée Noire Page 3 sur 12

Qui pourra vous chanter, si ce n’est votre frère d’armes, votre frère de sang ?
Je ne laisserai pas la parole aux ministres, et pas aux généraux, non ! –
Je ne laisserai pas les louanges de mépris vous enterrer furtivement ». « Aux ministres, comme aux généraux, point de parole », écrivait Senghor.
Qu’il me pardonne donc de la prendre, cette parole, moi, le politique – et d’ailleurs, n’ai-je pas le privilège d’être petit-fils d’un poilu ? Je revendique donc la parole pour évoquer, invoquer les soldats de l’ex- Soudan (français), l’actuel Mali. Je la revendique pour parler de toute la Force Noire venue des territoires qui correspondent aujourd’hui au Sénégal, au Tchad, à la Guinée, à la Côte d’Ivoire, au Burkina-Faso, au Congo, au Cameroun, à la Centrafrique, au Gabon, à Madagascar, aux Comores, au Niger, au Togo, au Bénin, à l’Algérie, au Maroc, à la Tunisie.
Selon les chiffres les moins contestés, près de 200 000 (deux cent mille) combattants africains ont accouru à la rescousse, pendant la Première guerre mondiale. Ils se sont battus pour l’Empire. Par monts et par vaux, ils se sont battus, de jour et de nuit, et plus souvent de nuit que de jour, ils se sont battus, pour la France !
Je revendique la parole, pour rendre hommage à tous ceux qui furent du combat pour la dignité, la liberté, la justice : poilus ou tirailleurs, « Christ de douleur », comme ils furent à juste titre qualifiés, ou héros anonymes, ils ont saigné pour la paix du monde ; ils sont tombés, afin que d’autres puissent avoir le droit, légitime, et la possibilité non entravée, de fêter Noël.
Excellence Monsieur le Président Macron, Mesdames et Messieurs,
Strictement confidentiel Discours PR@Reims_Inauguration du Monument aux Héros de l’Armée Noire Page 4 sur 12

Reims du Palais de Tau, du Cryptoportique, de Notre-Dame, de la Foire de Troyes, de Charles Martel et de Charlemagne est aussi Reims des « Quatre Portes Monumentales », dont celle de Mars, a élevé le souvenir au rang de culte.
Le souvenir, justement, est toute la raison de la présence du Mali ici, et cette présence ne doit rien au hasard. Le Mali est ici pour son passé et pour son présent.
C’est l’histoire connue d’un pays solidaire du monde et dont les enfants sont tombés sur tant de fronts. C’est aussi l’histoire, connue, d’un pays dont une des langues, le Bamanan, servit, pour communiquer avec les soldats africains engagés dans les deux guerres mondiales.
Pour ce qui est du présent, nul ne l’ignore, le Mali est une nation de synthèse et de tolérance, injustement agressée, en 2012, et qui n’en finit pas de se défendre, aujourd’hui encore. Avec ses moyens, par ses efforts propres, mais aussi avec l’apport et le soutien, inestimables, d’autres nations. Contre la tragédie de l’obscurantisme et de l’hérésie, l’on n’est jamais trop pour défendre un territoire de l’immensité de Notre Mali. Et comme il a raison, l’écrivain Jean-Paul Mari, d’écrire, à ce sujet, ce qui suit :
« Nous faisons face, aujourd’hui, à une guerre d’Antéchrist, une guerre d’Avant le Prophète, une guerre menée au nom de l’obscur, où la mort n’est pas un accident, une fatalité de la bataille comme celle de ceux de la Force Noire, ce n’est même pas un sacrifice suprême, mais bel et bien le but ultime. »
Strictement confidentiel Discours PR@Reims_Inauguration du Monument aux Héros de l’Armée Noire Page 5 sur 12

Le Mali est donc fier d’être ici avec vous, pour continuer le combat contre l’amnésie et la banalisation. Pour sceller la fraternité entre les hommes, exalter le jumelage des peuples.
Achevé en 1924, avant d’être détruit en 1940 par la Wehrmacht, le monument de Reims qui nous rassemble en cet instant précis est justement dédié à la Force Noire.
Il a un frère jumeau, peut-être mieux : un frère spirituel, au cœur de la ville de Bamako.
A Reims le socle de la statue fût taillé dans un granit massif transporté depuis le Mali, alors appelé Soudan Français.
A Bamako, la réplique de cet ouvrage a été ciselée dans du bronze noir.
Nous devons les deux monuments, celui de Bamako comme celui de Reims, au même homme: Paul Moreau-Vauthier, soldat de la Première Guerre Mondiale, survivant de Verdun et sculpteur d’exception.
Le message que nous laisse Moreau-Vauthier est d’une limpidité qui tient en trois mots simples : solidarité, discipline et loyauté.
Sa représentation d’un chef blanc à la tête de combattants noirs n’avait rien de suprématiste, non ! Cette représentation était, au contraire, un hymne à l’unité.
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Pour l’image, le soldat-sculpteur a voulu signifier qu’au front, où l’ennemi était en face, identifiable et traçable, et où il s’agissait de tuer ou de mourir, ceux du même camp n’avaient d’autre salut que de s’accepter l’un, l’autre, de s’aimer l’un et l’autre, de s’aider l’un, l’autre, de braver la mort l’un, pour que l’autre survive, quand la survie n’était pas possible pour tous deux.
Un tel esprit de sacrifice devait alors forcément prendre ses distances d’avec la condescendance, le mépris, ou la mésestimation. Il demandait de nouveaux éléments de langage en lieux et places des clichés réducteurs, tels que « soldat inconnu », « tirailleur sénégalais », etc.
Nous préférons tous ici, et à juste raison, le terme de Forces Noires, à la suite du Général Mangin, et d’historiographes soucieux de justice et de meilleure humanisation.
Parce que le tirailleur n’était pas un inconnu chez lui : il était connu et aimé des siens ; il était père de famille ou bras valide au sein d’une fratrie qui ne savait vivre qu’à la sueur de son front ; il était d’un pays, et pas d’un paysage, d’un peuple et pas d’une peuplade, pour paraphraser le grand Aimé Césaire.
Il vivait en paix et voulait la paix pour tous. Recruté par réquisition plutôt que par conscription, il n’avait rien de commun avec le tireur maladroit que la légende sectaire de l’après-guerre a tenté de dépeindre.
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Les batailles épiques de Fort-Douaumont, de Verdun, des Dardanelles et, plus tard, de Bir-Hakeim, de Provence en sont la bonne preuve. Et des bataillons entiers ont été décorés de la Croix de guerre, en se distinguant sur les champs de bataille, en luttant jusqu’au dernier souffle et, parfois, en perdant au cours d’une seule bataille plus du millier d’hommes…
Ce sont ces héros que Paul Moreau-Vauthier a honorés ! A Reims comme à Bamako !
Puisque nous sommes, ici, loin de Bamako, je peux me permettre une confidence que je vous demande de ne pas répéter à Bamako. Et, d’ailleurs, personne ne vous y croirait : Sachez que pour nombre de mes compatriotes, le monument de Moreau-Vauthier a été érigé à la gloire… des combattants de Samory Touré, farouche résistant, souvent dépeint pas les administrateurs français comme un roi ubuesque, mais que l’éminent historien Yves Person a heureusement rétabli dans sa dimension de véritable chef visionnaire et héroïque.
Il n’empêche. Cette fausse représentation rend le monument de Moreau-Vauthier d’autant plus sympathique et populaire. Qui s’en plaindrait? De l’incontournable importance du sens! Comme en conviendraient volontiers les chercheurs du Centre Interdisciplinaire de Recherche sur les Langues et la Pensée (CIRLEP) de Reims Champagne-Ardennes.
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Monsieur le Président Macron, Mesdames et Messieurs,
Nous avons, de notre Histoire commune, une autre dimension, pour ce qui concerne mon pays, en cette année 2018. Lorsque le Mali a été agressé, en 2012, et qu’il a été rapidement occupé, aux deux– tiers, par des forces djihadistes, c’est la France qui, la première, s’est portée à son secours, entraînant dans son sillage, de nombreuses autres nations.
Le 11 janvier 2013, les autorités politiques françaises, sans perdre de temps, ont lancé, au Mali, l’Opération Serval, aujourd’hui remplacée par l’Opération Barkhane. Encore une fois, nous voudrions saluer, ici, le courage et l’exceptionnelle rapidité dont le Président François Hollande fît montre. La promptitude de sa réponse à l’appel au secours du président Dioncounda Traoré épargna alors à notre nation et à notre peuple une tragédie que nous n’osons toujours pas imaginer, aujourd’hui.
Il reste que, ce 11 janvier 2013, à Konna, un authentique héros de l’armée française sera la première victime étrangère de la guerre de libération du Mali. Il s’agit du Lieutenant Damien Boiteux, pilote d’hélicoptère, membre des Forces spéciales françaises, plusieurs fois décoré après des missions en Yougoslavie, en Côte d’Ivoire, en Mauritanie, au Burkina Faso.
Dans l’hélicoptère Gazelle qu’il pilotait bas, il sera atteint par des tirs d’éléments terroristes et rendra l’âme sur le sol du Mali, le 11 janvier. A travers mon Pays, des rues et monuments portent son nom, qui inspire, au Mali et aux Maliens, respect et gratitude.
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Damien Boiteux est le premier élément de l’armée française tombé au Mali. Il ne sera, malheureusement, pas le seul. Depuis, vingt-deux autres soldats français sont, hélas, tombés pour mon Pays.
Et les forces françaises continuent de se battre au Mali, dans le Sahel, épaulant les Forces armées maliennes et les forces onusiennes. Ils continuent, ainsi, d’écrire l’histoire de la relation franco-malienne, et franco-africaine, puisque l’action militaire française vient aussi en aide à plusieurs autres Etats de la sous-région.
Par ses soldats tombés et par ceux qui sont encore sur le sol sahélien livrés aux intempéries et aux balles de l’intolérance, nous avons conscience que c’est un nouveau contrat que la France nous propose. Nous l’acceptons bien volontiers.
Nous en avons d’autant plus conscience que c’est au-devant de ces soldats français, investis d’une nouvelleet ardente mission de solidarité, que vous-même avez choisi de vous porter, moins d’une semaine après votre investiture. Voilà pourquoi ce fût, pour nous, à la fois un honneur et un devoir de vous accueillir à Gao.
Au-delà des discours convenus, nous avons compris et senti à quel point vous désirez impulser aux relations entre la France et l’Afrique, une dynamique nouvelle, empreinte de franchise et de sincérité.
Oui, vous nous avez aidé à porter à une hauteur jamais atteinte auparavant, la pertinence de notre projet de G5 Sahel. Et depuis, à New-York et à Bruxelles, nous avons eu un accompagnement toujours plus engagé de votre part. Merci Monsieur le Président MACRON, d’être si naturellement à la hauteur de notre histoire commune, de l’Histoire, tout court.
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Le temps semble propice pour des changements significatifs et positifs dans les relations que votre pays entretient non seulement avec le mien, mais avec l’ensemble des Etats qui étaient, jadis, des anciennes colonies ou pays sous tutelle française.
A l’heure des populismes, des égoïsmes, des nationalismes étriqués, la France, au Sahel, donne une leçon d’humanisme et de solidarité qui nous invite à rasseoir les bases fragilisées du multilatéralisme.
La France signifie qu’elle a compris que la menace qui guette le Mali, la région sahélienne et la région ouest-africaine en général, est une menace globale. Car, procédant par petites touches, réduisant les plus vulnérables, l’ennemi sans visage vise, et c’est son objectif ultime, à détruire ce qu’il est convenu d’appeler la « civilisation démocratique ».
Au-delà de la bataille de la fraternité réinventée, il faudra dans notre nouvelle mission historique, l’Afrique avec la France, l’Afrique avec tous ses partenaires stratégiques, mettre la question du climat au cœur de nos agendas. Parce que la vie est en danger.
Parce que la postérité n’est plus évidente. Et l’Afrique est en train de devenir la principale victime collatérale du changement climatique, donc de l’égoïsme de quelques-uns, retranchés derrière leurs murs.
Autre défi urgent : nous devons admettre qu’une autre doctrine du partage est possible. C’est aussi la condition, pour que nos enfants cessent d’aller littéralement offrir leurs vies aux profondeurs de la Méditerranée, comme si ce risque était le moindre, face à l’absence de perspectives chez soi.
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Aucun peuple ne peut vouloir délibérément une telle fin pour ses enfants, et vous ne pouvez imaginer à quel point ce drame permanent nous fend le cœur.
Nous sommes conscients de toutes les menaces qui pèsent sur la jeunesse d’Afrique. Mais nous savons également les potentialités qui existent, et nous continuerons de les démultiplier pour les offrir, parce que cette jeunesse devrait être, pour nos pays, un atout et rien d’autre. Un atout pour l’Afrique, un atout pour le monde !
Nous sommes donc, à cet égard, fortement preneurs du dialogue intercontinental accéléré sur les migrations, et ouverts à toutes les propositions qui peuvent permettre au Mali, à l’Afrique et au monde d’être dans un partenariat bénéfique à tous, sur cette question, comme sur tant d’autres.
La nouvelle Force noire doit être engagée et s’engager dans la bataille du développement. La pauvreté des uns n’est pas une fatalité pas plus que l’opulence des autres ne doit les pousser à se fermer hermétiquement à tous.
Car, entre les hommes, ce qu’il y a de durable, c’est la fraternité. Et c’est cela l’esprit de Reims, qui nous parle en cet instant précis.
Vive la France, vive le Mali, vive l’Afrique

Source: Croissanceafrique.com
Mail: croissanceafrik@gmail.com

Bloomfield annonce l’interruption de la notation de la Senelec -Sénégal

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Nous publions en intégralité ci-dessous le communiqué de l’Agence de notation Bloomfield à propos de l’interruption du processus de notation de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec).

Communiqué

“Nous avons été informés, le mardi 23 octobre 2018, par courrier, de la volonté de la Senelec de se retirer du processus de notation financière de Bloomfield Investissement.

Nous informons donc l’ensemble du marché financier de l’UEMOA que l’Agence de notation panafricaine Bloomfield Investment Corporation, agréée par le Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers, ne sera plus en mesure de garantir la qualité de crédit de la société Senelec (émetteur sur le marché des obligations) à compter du 1er novembre 2018; la notation actuelle ayant expiré le 31 octobre 2018.

Par conséquent, l’émission obligataire 2018-2025 de la Senelec ne bénéficie plus de couverture de risque de défaut à partir du 1er novembre.

Nous faisons ce communiqué de presse, conformément à l’article 16.1 de l’instruction relative aux conditions d’exercice de l’activité des agences de notation financière sur le marché financier régional de l’UEMOA”.

Fait à Abidjan, le 1er novembre 2018

Signé Stanislas Zézé, Président directeur général

Bloomfield Investment
Mail: croissanceafrik@gmail.com

EXONERATIONS AU MALI : Le seuil d’éligibilité passe de 12,5 millions de francs CFA à 100 millions de F CFA

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Une mission du Fonds monétaire international (FMI), conduite par Boriana Yontcheva, a séjourné à Bamako du 24 octobre au 3 novembre 2018 dans le cadre des consultations relatives à la 10e revue du programme économique et financier du Mali appuyé par l’accord au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC). Débuté en 2013 avec un coût initial de 46 millions de dollars, le coût de ce programme dépasse aujourd’hui les 200 millions de dollars avec une croissance robuste du PIB de 2018 à 5% soutenue par une bonne production agricole et surtout le respect strict des objectifs de déficit budgétaire. D’où des félicitations appuyées de la mission du FMI au Ministre de l’Economie et des Finances, Dr Boubou Cissé et à son équipe. Elle l’encourage à poursuivre les réformes structurelles déjà mises en œuvres parmi lesquelles l’épineuse question des exonérations accordées aux entreprises. C’était au cours d’une conférence de presse tenue le samedi dernier à l’hôtel des Finances sis à l’ACI 2000.
Le FMI classe le Mali parmi ses ‘’bons élèves’’. « La croissance du PIB de 2018, soutenue par une production agricole solide, devrait rester robuste à environ 5%. L’inflation est projetée à environ 1,9% en dessous du plafond régional. », a déclaré Mme Yontcheva d’entrée de jeu avant d’ajouter que la mise en œuvre du programme, au cours du premier semestre 2018, a été globalement satisfaisante. Et que la plupart des critères quantitatifs de performance à fin juin ont été atteints. La cheffe de la délégation a par ailleurs souligné que le niveau attendu des recettes à fin décembre 2018 est inférieur à l’objectif du gouvernement de 1% du PIB. D’où des ajustements sur le budget d’Etat 2018 enfin de respecter l’objectif du déficit budgétaire de l’année en cours. Pour éviter de telles situations à l’avenir, l’Etat va accélérer la mise œuvre rapide des réformes majeures sur sa gouvernance et décide de relever le seuil des investissements bénéficiant d’exonérations fiscales au Mali pour les mettre au même niveau que dans les pays de la sous-région. Cette importante annonce a été faite par le ministre Boubou au cours de cette rencontre avec les journalistes. Parmi les réformes en cours, on peut citer la déclaration de patrimoine par les hauts fonctionnaires qui a été largement remplie ; les réformes sécuritaires et la loi de programmation militaire dans le cadre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale qui couvre les 22% du budget d’Etat.
Les résultats sont palpables aujourd’hui. « Nous pensons que ce phénomène sécuritaire était temporaire mais ça continue et nous allons continuer à faire des sacrifices au cours des années à venir pour renforcer la présence de l’Etat dans les zones qu’ila du mal à maitriser jusqu’à présent. », a rassuré le ministre Boubou Cissé.
Le seuil d’éligibilité à l’exo passe de 12,5 millions à 100 millions de F CFA…
« Il y’a des réformes sur lesquelles nous allons continuer à nous focaliser, qui devraient nous garantir cette stabilité macroéconomique dans tout ce qui a été acquis dans le cadre de ce programme-là et qui devraient être renforcées, consolidées pour le prochain programme en tout ce qui concerne la stabilité macroéconomique, la viabilité financière ou budgétaire même de l’Etat. Des questions relatives à la gestion de la dette, de la trésorerie… tout ce qui a donné des résultats positifs, ces réformes-là seront reconduites pour le prochain programme. », a-t-il expliqué de passage.
Par rapport au défi de la mobilisation des recettes, le ministre Cissé promet : « nous allons continuer dans ce sens-là. Il y a des réformes qui ont pris du retard dans le cadre de ce programme pas parce qu’elles n’ont pas été mises en œuvre parce que les résultats escomptés n’ont pas atteint cent pour cent de nos souhaits. Dans le cadre des exonérations, beaucoup de progrès ont été faits. Aucun marché n’est exécuté sur le budget d’Etat en hors taxe contrairement à ce qui se passait il ya un ou deux ans. Tout est en TTC. La réforme majeure était liée au code des investissements. Le dossier est sur la table du Conseil des ministres. La loi prévoit que le seuil d’éligibilité auquel les entreprises auront droit pour bénéficier des exonérations doit passer de 12,5 millions de francs CFA à 100 millions de F CFA. Ça va nous permettre de réduire significativement le niveau des exonérations dans certaines entreprises qui étaient sur le code des investissements bénéficiaires. Simplement elles bénéficient des ces exonérations sans une contrepartie efficace pour le gouvernement. On a remarqué que sur ce à quoi ces entreprises se sont engagées pour pouvoir bénéficier de ces exonérations généralement à 70% à 80% ne le font pas. Il n’y a pas de création d’emplois, ni de valeur ajoutée. Donc nous allons rehausser légèrement le niveau pour être dans une norme qui est communautaire. Comme chez nos voisins du Burkina Faso, c’est à cent millions. »
Les réformes vont se poursuivre sur d’autres secteurs….
« La réforme majeure sur laquelle nous sommes lancés, qui va être concrétisée pour l’avenir, c’est la mise à jour du répertoire des prix pays parce qu’aujourd’hui sans doute que ce ne sont pas de bons prix. Pour nous faire revenir dans des proportions de dépenses beaucoup plus raisonnables que ceux que nous avons observés jusqu’à présent. Evidemment, il y a des secteurs fragiles qui présentent des risques budgétaires pour l’Etat sur lesquels nous allons nous concentrer. C’est le cas du secteur de l’énergie qui est un secteur important et stratégique pour le prochain programme. La situation de l’EDM étant extrêmement difficile, il y aura des réformes majeures dans ce secteur-là. Des réformes majeures ont déjà commencé pour que nos établissements de crédits et financiers soient préparés à rentrer de dedans. Les réformes vont se poursuivre dans les secteurs miniers, pétrolier, énergétique, de la téléphonie mobile pour permettre à l’Etat d’en tirer le maximum de profits. »,a assuré Boubou Cissé.

Boniface Dembélé

Source L’enquêteur
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Mali : Bamako abritera le 5 ème salon des jeunes entrepreneurs de la zone UEMOA du 24 au 27 novembre 2018

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C’est au cours d’une conférence de presse que l’information a été donnée par le président de la commission d’organisation du 5 eme salon des jeunes entrepreneurs de la zone UEMOA (SAJE-UEMOA). Idrissa Coulibaly a affirmé que l’objectif de cette 5 édition est placé sous le thème : « Oser le partenariat inter-entreprises PME-PMI : Opportunités enjeux et défis dans l’espace UEMOA ». Une rencontre qui a enregistré la présence d’une brochette de journalistes nationaux et internationaux ce mardi 06 novembre 2018 dans la salle de conférence du conseil national du patronat du Mali. LE SAJE-UEMOA 2018 se tiendra du 24 au 27 novembre 2018 à Bamako.

La (eme édition du saje-uemoa se tiendra du 24 au 27 novembre 2018 au palais de la culture Amadou Hampaté Ba de Bamako situé au carrefour des deux rives de la capitale Malienne. Ce salon est placé sous haut patronage de Monsieur Soumeuylou Boubeye Maiga premier ministre chef du gouvernement ; sous le présidence d’honneur de Moustapha Mamadou Barro ; représentant résident de l’union économique monétaire ouest-Africaine (UEMOA) au Mali et parrainé par M. AMADOU Koita ministre Malien en charge de l’emploi, de la jeunesse et de la construction citoyenne.
Selon le président de la commission d’organisation ; M. Idrissa Coulibaly « après une année d’absence, 2017, le saje-uemoa envisage d’offrir aux entreprises de l’espace UEMOA un évènement de haut niveau avec une organisation plus améliorée et une grande mobilisation pendant toute la durée du salon, dans un cadre convivial et accessible ». Avant d’ajouter que le programme de ce salon s’articule autour des éléments suivant : exposition, conférence et ateliers de formations (gratuite) ; des soirées after Works « B to B » ; les « universités de l’entrepreneuriat » et une journée totalement dédiée aux femmes entrepreneures », a-ajouté M. Coulibaly.
En réalité ce salon offre ainsi une opportunité aux entrepreneurs qui participeront d’une part à se connaitre, d’échanger, de tisser des liens d’affaires et de développer des relations de partenariat mutuel et avantageux et, d’autres part d’échanger leurs expériences avec des entreprises seniors. C’est pourquoi le choisi pour cette 5eme édition est « d’Oser le partenariat inter-entreprises PME-PMI : Opportunités enjeux et défis dans l’espace UEMOA ». Ce salon réunit en un seul lieu pendant quatre jours, les jeunes entrepreneurs venant des 8 pays de l’UEMOA qui ont en commun l’usage de franc CFA comme monnaie, à savoir  le Benin, le Burkina Faso, la côte d’Ivoire, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.
Dans le volet questions réponses le président de commission d’organisation a affirmé que « le salon des jeunes entrepreneurs de la zone UEMOA est un événementiel organisé annuellement par un comité d’organisation composé d’un groupe d’association de jeunes entrepreneurs et organisations de jeunes entrepreneurs des pays de l’UEMOA en partenariat avec l’agence de communication IMAGE Group-EVENT » a-t-il affirmé M ; Idrissa Coulibaly. Avant de conclure son allocution ajoute que « ce salon détient un espace dédié aux entreprises, aux institutions et structures d’accompagnement ; pour la promotion et la vente de leur produits et services à travers des stands d’expositions mis à la disposition pendant toute la durée du salon. La location d’un stand varie de 55 000 à 350 000 FCFA pour les start-up et petites et moyennes entreprises.
Il faut noter que les principaux partenaires du saje-uemoa 2018 : la commission de l’UEMOA, la chambre de commerce et d’industrie du Mali, le ministère de l’emploi, de la jeunesse et de la construction citoyenne ; l’Agence nationale pour l’emploi des jeunes, ANPE, FAFPA, PROCEJ, centre du secteur privé, RMO JOB center et la de télécommunication Malitel.

DAOUDA BAKARY KONE

Source: croissanceafrique.com

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Agriculture : L’engrais a été subventionné à hauteur de 32,6 milliards lors 2017-2018

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32,6 milliards de Fcfa, c’est le montant alloué à la subvention de l’engrais lors de la campagne 2017-2018. L’information a été donnée au cours de la conférence de presse animée par le Secrétaire général du ministère de l’Agriculture, lundi dernier, dans les locaux de son département. Avec l’adjoint au Directeur National de l’Agriculture (DNA), Oumar TAMBOURA, Cheick Oumar Doucouré de la CMDT, le DG de l’OHVN, Mahamadou Kané et le Directeur des Finances et du Matériel du ministère de l’Agriculture, Soumana Daou, les journalistes ont été entretenus sur la campagne agricole 2017-2018 ainsi que sur le nouveau système de distribution des engrais subventionnés.
Pour ce qui est de l’engrais subventionné, M. DEMBELE dira que la prévision était de 172 555 tonnes pour la campagne de saison et la campagne de contre saison. Selon lui, à la date d’aujourd’hui, les placements ont porté sur 149 135 tonnes d’engrais, soit 80%. Et d’ajouter que les 20% restants vont couvrir la contre-saison du riz. Les producteurs qui ont bénéficié de l’engrais subventionné sont au nombre de 587 409 personnes dont 20% de femmes, a-t-il souligné, avant que l’adjoint au Directeur National de l’Agriculture (DNA), Oumar TAMBOURA, ne déroule l’historique de la subvention et les différents mécanismes qui lui sont applicables notamment les cautions techniques et le nouveau mécanisme initié cette année. Il a noté à ce sujet que l’objectif de la subvention est de fournir aux paysans un engrais de bonne qualité et à temps. Et M. TAMBOURA de mentionner que c’est pour assurer la transparence dans la distribution de l’engrais subventionné, que les cautions techniques ont été instaurées de 2011 à 2017.

Source : Le Témoin

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Dr Boubou Cissé, malgré la croissance, reconnait : « Il y a des tensions de trésorerie… »

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By Figaro Mali

La salle de conférence du ministère de l’économie et des finances a servi de cadre, le samedi 3 novembre 2018, à la présentation du bilan de la 10ème revue du programme triennal entre le gouvernement malien et le fonds monétaire international, FMI. Une rencontre, mis à profit par le ministre, Dr. Boubou Cissé, pour s’exprimer sur la situation de la trésorerie actuelle du Mali. C’était en présence de la chef de mission du FMI, Mme Boriana Youtcheva.

« Le Mali a retrouvé le chemin de la croissance économique », cette nouvelle a été donnée par Mme Boriana Youtcheva, en mission du Fonds monétaire international dans notre pays. En effet, la chef de mission a affirmé, au cours de cette conférence, qu’au terme de la 10e revue du programme triennal économique et financier entre le gouvernement malien et le FMI, notre pays a réalisé un grand pas vers la croissance économique. Selon elle, ce résultat obtenu par notre pays, malgré la crise de 2012, est la suite logique de la politique de stabilité macro-économique entreprise par le gouvernement.

Comme résultat obtenu à travers cette politique, annonce Mme Youtcheva, la reprise économique, la croissance robuste du PIB, une meilleure position budgétaire, et la maitrise de l’inflation. Un résultat satisfaisant, aux dires de la chef de mission du FMI, qui a permis à notre pays de « retrouver le chemin de la croissance économique » a-t-elle martelé.

En dépit de ce résultat obtenu par notre pays, la chef de la mission du FMI a signalé qu’il reste plusieurs défis à relever. Défi sécuritaire, déficit de la balance commerciale, autant de difficultés économiques qui exigent de très grandes réformes selon Mme Boriana Youtcheva.

Prenant la parole, le ministre de l’économie et des finances, Dr. Boubou Cissé, a exprimé toute sa satisfaction du chemin parcouru par le Mali pour atteindre ces résultats. « Les perspectives sont bonnes mais les vulnérabilités sont là » a-t-il martelé.

En vue de palier aux difficultés économiques et pour mieux maitriser les dépenses de l’Etat, le ministre de l’économie a annoncé que plusieurs reformes seront entreprises très prochainement par le gouvernement. Ces réformes en matière macro-économique, dit Dr. Boubou Cissé, viseront nécessairement des secteurs, tels que, les mines, l’énergie, les finances, et la téléphonie mobile.

S’exprimant sur la grogne sociale que traverse le pays actuellement, le ministre de l’économie et des finances a dénoncé une campagne d’intoxication faisant savoir que le trésor public était vide. Pour lui, notre pays est loin du rang des Etats en faillite, comme annoncé par certains. Car, estime-il, « l’Etat en faille, c’est l’Etat surendetté, qui est en cessation de payement ».

Malgré la régularité des payements de salaires et de remboursement de dette, notre trésorerie connait un certain nombre de difficulté, a reconnu le ministre de l’économie et des finances, Dr. Boubou Cissé. « Il y a des tensions de trésorerie qui ne sont pas cachées », a-t-il affirmé. Mais ces tensions, selon lui, s’expliquent par le fait que des dépenses, imprévues dans le budget de l’Etat, soient effectuées pour des besoins urgents et plus que nécessaires dans d’autres domaines. Comme exemple évoqué, le ministre a fait cas de l’EDM où le trésor public a dû « se substituer » à cette société énergétique pour l’aider à faire face à ces créances « au risque de ne pas voir notre capitale plongée dans le noir » a-t-il conclu.

Boubacar Kanouté

Sourrce: FIFGARO-MALI

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Polémique autour de la caisse de l’Etat : Le ministre Boubou Cissé dissipe les inquiétudes !

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Samedi dans la salle de conférence du département de l’Économie et des Finances, la délégation du Fonds Monétaire International (FMI) conduite par Mme Boriana Yontcheva a rendu son rapport sur la 10ème revue du programme économique et financier du Mali appuyé par l’accord au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) du FMI. Présent pour la circonstance, le ministre de l’Economie et des Finances a rassuré plus d’un par rapport à la polémique entretenue autour de la caisse de l’Etat. Selon lui, il y a tension de trésorerie, mais pas de faillite.

Soutenu par le FMI à travers l’accord au titre de la facilité élargie de crédit (FEC), le programme économique et financier débuté en 2013 est un ensemble de réformes discutées par les services du gouvernement de la République du Mali en vue d’être mis en œuvre. Cet ensemble de reformes qui est mis en œuvre dans un calendrier déchu est régi par des résultats mesurables.

« La mission du FMI et les autorités du Mali sont parvenues à un accord préliminaire sur la conclusion de la dixième revue du programme économique et financier du Mali soutenu par la FEC du FMI, sous réserve de l’approbation par la Direction et le Conseil d’Administration du FMI » a déclaré Mme Yontcheva.

Selon elle, la mise en œuvre du programme au cours du premier semestre 2018 a été globalement satisfaisante. La moins-value importante au niveau des recettes intérieures, dit-elle, a été compensée par une réduction des dépenses car les autorités ont fait preuve de détermination pour respecter leur objectif de déficit budgétaire.

D’après elle, en plus de la mise en œuvre des mesures correctives d’administration fiscale pour redresser le niveau des recettes, les autorités ont également prévue de resserrer significativement les dépenses d’investissement moins prioritaires financées sur ressources intérieures et les dépenses courantes, hors salaire afin de respecter l’objectif de déficit budgétaire de 2018.

Plus loin, Mme Yontcheva n’a pas passé sous silence sa prescription pour permettre à notre pays de contenir les vulnérabilités et booster la croissance économique. A ce sujet, elle a souligné la poursuite des efforts de sécurisations du pays, l’amélioration de la collecte des recettes à travers l’élargissement de l’assiette fiscale, la limitation des exonérations dans tous les sens et l’accroissement des recettes minières. De même, elle a souligné l’accroissement de la qualité des dépenses publiques.

Les éclaircissements du ministre Boubou Cissé !

Par ailleurs, l’occasion a été opportune pour les hommes de media d’interpeller le ministre Cissé par rapport à plusieurs sujets brulants du pays. Parmi lesquels, figurent l’inclusivité et la ré-distributivité de la croissance économique ainsi que la polémique sur la situation de la caisse de l’État.

Par rapport à la première question, le ministre Cissé dira qu’il est réel que la croissance économique ne se sent pas sur le panier de la ménagère. « Ce constat nous l’avons fait » a-t-il reconnu. Cependant, il a précisé que des mesures seront prises afin de faire en sorte que cette croissance soit plus inclusive et redistributive que ce qu’elle n’est aujourd’hui.

Par rapport à cette même question le ministre a rappelé les efforts déployés par l’État dans le cadre des subventions pour améliorer le panier de la ménagère.

Par rapport à la polémique autour de la caisse de l’Etat, il déclara : « Pendant que les autres parlent, nous, nous sommes dans l’action ». Cependant, pour lever toute équivoque sur la situation, il dira qu’un Etat en faillite, est celui qui est en cessation de payement, en difficultés pour faire face à ses dépenses minimums et surendetté. « Nous ne sommes pas un pays surendetté qui n’arrive pas à faire face au remboursement de sa dette » a-t-il déclaré.

Pour preuves, il dira que les salaires ainsi que les pensions sont payés avant les dates légales. « Donc, on ne peut qu’avoir une réaction de sérénité face à cette intoxication » a-t-il déclaré. Et d’ajouter : « Il y a des tensions de trésorerie, mais pas de faillite ».

Par Moïse Keïta

LE SURSAUT

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