Le sous-sol du Botswana regorge d’importantes richesses en minerais. Cependant, le pays d’Afrique australe est surtout connu pour son secteur diamantifère très prolifique. Premier producteur africain et deuxième sur le plan mondial, tout juste derrière la Russie, la domination qu’exerce ce pays dans la production de diamants n’est plus à présenter. Néanmoins, depuis peu, un métal est en train de se faire une place dans le paysage minier botswanais, le cuivre. Plusieurs compagnies étrangères se mobilisent dans le pays et sa capacité de production devrait atteindre 100 000 tonnes d’ici 2023 selon les prévisions actuelles.
Au Botswana, l’économie repose principalement sur les diamants. Depuis quelques années déjà, le secteur représente 20 % du PIB, 80 % des exportations, 38 % des recettes budgétaires et 23 % dans les recettes douanières. D’après les statistiques officielles publiées fin janvier, les exportations de diamants sont passées de 2,12 milliards $ en 2020 à 3,46 milliards $ en 2021. Il s’agit d’une hausse en glissement annuel de 64 % portée par l’augmentation de 35 % de la production de Debswana, la coentreprise entre l’Etat et le groupe De Beers.
Signes d’une nouvelle ère
Si les richesses botswanaises de diamants et l’histoire du pays avec cette pierre précieuse ont pu faire penser que Gaborone n’avait rien d’autres comme ressources minérales, il n’en est rien. Le sous-sol héberge également du nickel, du cuivre, de l’argent, de l’or ou même des métaux du groupe du platine. Ayant longtemps représenté une part marginale des exportations du Botswana, le métal rouge, en particulier, est en bonne voie pour se faire une place plus imposante. Depuis l’année dernière, le cuivre suscite davantage l’intérêt des compagnies minières. Lisez la suite