(CROISSANCE AFRIQUE)- La Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC), la branche dédiée au financement du commerce au sein du groupe de la Banque islamique de développement (BID), a réaffirmé son engagement envers le Burkina Faso en signant une nouvelle facilité de financement de 106 millions d’euros, équivalant à 69,53 milliards FCFA.
Ce montant, destiné à la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX), s’inscrit dans une relation stratégique à long terme dans le but de renforcer la filière cotonnière, un secteur clé de l’économie burkinabè.
Selon Nazeem Noordali, directeur de l’exploitation de l’ITFC, »l’engagement de l’ITFC en faveur du développement économique du Burkina Faso est encore une fois illustré par ce nouveau mécanisme de financement », comme il a été mentionné dans un communiqué publié le 16 mai. Depuis 2008, l’ITFC soutient la filière cotonnière du pays, considérée comme un pilier économique pour des millions de personnes vivant en milieu rural.
Bien que le partenariat avec la SOFITEX ne soit pas récent, il s’intensifie avec ce nouveau financement. En plus de l’aide financière, les objectifs affichés incluent la ‘’stimulation de la productivité agricole, le renforcement des chaînes de valeur locales et l’amélioration des conditions de vie dans les zones rurales’’.
Bienvenu Paré, directeur général de la SOFITEX, a souligné que »ce financement ne contribuera pas seulement à l’augmentation de la production de coton, mais aussi à l’amélioration tangible des conditions de vie des populations rurales ». Le coton, souvent décrit comme un »or blanc », représente une part importante des exportations nationales et constitue une source de revenus vitale pour des milliers de producteurs.
À noter que cette nouvelle facilité s’inscrit dans un cadre plus large, un accord-cadre de 900 millions de dollars signé en mai 2023 entre l’ITFC et le Burkina Faso. Depuis le début de cette coopération, l’ITFC a approuvé plus de 3,3 milliards de dollars pour 48 projets, notamment dans les secteurs de l’énergie et de l’agriculture.
Korotoumou Sylla