(CROISSANCE AFRIQUE)- Au Burkina Faso, les dirigeant veulent exclure la promotion foncière de l’activité de la promotion immobilière et n’autoriser la possibilité de lotir qu’aux personnes morales de droit public. Cette politique est objectif visé d’un atelier national de validation de l’avant-projet de loi portant promotion immobilière à Ouagadougou.
« Le foncier doit désormais constituer une garantie d’un développement harmonieux qui s’offre aux futures générations », Mikaïlou Sidibé, ministre de l’urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat Ainsi, le ministre en charge de l’urbanisme, Mikaïlou Sidibé a salué la participation de l’ensemble des acteurs aux présents travaux, vu le caractère inclusif auquel le gouvernement attache du prix pour cette importante rencontre.
» je rappelle le contexte qui a conduit à cette concertation des acteurs de la promotion immobilière avec le gouvernement. « En proie à de multiples et graves dérives, le domaine foncier national fait l’objet de toutes les convoitises et est devenu le théâtre de spéculations », a-t-il affirmé.
Il s’agit d’un avant-projet de loi portant relecture de la loi n°057-2008/AN du 20 novembre 2008 relatif à la promotion immobilière au Burkina Faso va donc notamment contribuer à limiter les superficies aux fins de promotion immobilière à 25 hectares.
Il permettra de rehausser le quantum des sanctions pour les rendre plus dissuasives. Mais aussi de prendre en compte certains aspects de la commercialisation des logements et d’étoffer les dispositions sur la coopérative d’habitat. Pour le ministre de l’urbanisme, les travaux en cours pour la validation de l’avant-projet du secteur immobilier sont précurseurs d’une série de réformes nécessaires et indispensables pour endiguer les graves dérives constatées et dénoncées avec véhémence par les populations.
Il faut signaler qu’au cœur de cet état de fait, est pointée d’un doigt accusateur la pratique de la promotion immobilière, jugée et condamnée par l’opinion publique d’être à l’origine de l’accaparement des terres. Les décrets d’application et les cahiers de charges sont-ils annexés à la présente loi ou ce sont les décrets d’application de la précédente loi jamais ou mal appliqués qui restent de vigueur. Il revient à l’urbanisme de déterminer le type cité, son niveau d’aménagement et viabilisation et le coût estimatif de réalisation pour une meilleure visibilité et appréciation de l’activité de promotion immobilière ou foncière pour permettre de déterminer une capacité financière.
Notons qu’il a souligné que la course effrénée à la vente de terrains nus a totalement dévoyé la promotion immobilière de sa noble mission. Celle qui est avant tout, de contribuer à offrir un logement décent et abordable aux populations.