La presse nationale du Mali dans toutes ses composantes est montée au créneau pour dénoncer sa mise à l’écart pour la tenue des journées de concertation nationale sur la préparation de la transition, qui devant donne naissance à un nouveau Mali. Cette dénonciation a été faite par les organisations professionnelles de la presse au cours d’un point de presse.
Dans un document proposé par le comité national pour le salut du Peuple, comme étant la Charte de la transition, l’on ne parle que « la création d’un organe unique de régulation des médias » en son chapitre II. Toute chose que les responsables des médias nationaux dénoncent et qualifient de marginalisation voire même de mépris de la part du Comité National pour le Salut du Peuple, organe chargé de l’organisation de ses assises. Pour le président de l’URTEL Bandiougou Danté, la presse malienne n’a de loin ni de prêt été associé à l’élaboration dudit document. Hors, tout le monde sait que la presse est un acteur majeur de la démocratie, et elle joue le rôle du quatrième pouvoir.