(CROISSANCE AFRIQUE)-Les locaux de la direction régionale de la production et industrie animale (DRPIA) de Kayes a abrité, le 22 novembre dernier, un atelier sur la convention 190 (C190) et la recommandation 206 (R206) de l’Organisation internationale du travail (OIT). Le même exercice s’est tenu le 25 novembre à Ségou lors de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes.
Dans la capitale des rails, la cérémonie d’ouverture a été présidée par le représentant de la DRPIA, Cheik Mohaled Lagdaf Makadji, qui avait à ses côtés le secrétaire général du Synapro Kayes Ousmane Diarra.
Ont pris part à cette rencontre syndicale régionale, des représentants (en grande majorité femmes) de Syniatha et du Synapro. Financé par l’Uita, l’atelier avait pour objectif d’outiller les participants sur les éléments clés de la convention 190 de l’Organisation internationale du travail et la recommandation 206. Il s’agit de façon spécifique d’informer les participants de l’existence de la C190 et la R206 ; amener les participants à comprendre les efforts de la lutte syndicale pour l’épanouissement des travailleurs et amener les participants à comprendre et à s’intéresser aux aspects du droit du travail.
Au cours des travaux, les deux formateurs Allaye Sangaré et Ousmane Diarra ont énuméré les différentes conventions et recommandations de l’OIT ; pourquoi la C190 et la R206 sont-elles importantes pour les travailleurs ? Pourquoi la C190 et la R206 sont-elles importantes pour les travailleurs pour parvenir à l’égalité au travail ? Selon eux, la C190 met l’accent sur la violence et le harcèlement fondés sur le genre.
Pour Ousmane Diarra, la C190 et la R206 garantissent les principes et les droits fondamentaux au travail ; elles soulignent l’importance de la négociation collective, et peuvent aider les syndicats à s’attaquer au travail précaire.
Presqu’au même moment, Ségou, la capitale de balanzan, abritait à son tour un atelier dans le cadre de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes autour du thème : « Lutte contre la violence et le harcèlement fondés sur le genre : l’implication des syndicats pour le changement des mentalités », ce 25 novembre 2022.
Là encore il a été question de la Convention 190 et la Recommandation 206 adoptées en juin 2019 pour l’élimination de la violence et du harcèlement dans le monde du travail par la Conférence internationale du travail (CIT). Selon le conférencier, il est évident que les dirigeants, à travers les dispositions envisagées et prises C190 et R 206 pour le respect des droits de l’homme en général et pour le bannissement des violences faites aux femmes en particulier, sont soucieux du bien-être des populations.
Notons qu’au delà, au-delà de l’arsenal de dispositifs, il est du devoir de chacun et de chacune de s’y conformer à quelque niveau de responsabilité où il se trouve et de les faire respecter, car ce sont les hommes qui appliquent les lois. Pour rappel, les femmes du bureau UITA/Femmes de Ségou, tout en saluant les mesures d’accompagnement d’UITA/Femmes, l’exhorte à multiplier les actions de développement et d’éducation dont elles sont encore une fois bénéficiaires.
H.T.