Indignation des populations, ministre N’Diaye Ramatoulaye Diallo accusée vouloir déposséder Cheick Wélé Diallo de 100 ha estimés à plus de 500 millions de FCFA
La décision du gouvernement, prise en conseil des ministres du 5 janvier 2018, se fait de plus en plus contestée par les habitants de 35 villages. En effet, elle porte sur le projet de décret, portant classement du site historique du champ de bataille de Kodialanda, estimé à plus de 5000 hectares dans le patrimoine culturel national. Dont l’imam Cheick Wélé Diallo est le propriètaire de 100 ha qui l’ont couté à plus de 500 millions de FCFA. Une situation qui porte à croire que Madame N’Diaye Ramatoulaye est sur le banc des accusés.
Depuis le 5 janvier 2018, le gouvernement du Mali, à travers le ministère de la culture manifeste son intention de délimiter le patrimoine culturel de Kodialanda, presque tout vendu et appartenant aux populations pour des terres cultivables. Un décret du gouvernement qui va leur déposséder de plus de 5000 ha. Par conséquent, les 35 villages en général, particulièrement Cheick Wélé Diallo dénoncent la mauvaise délimitation et réclament l’envoie d’une délégation sur le site pour trancher cette affaire au clair.
Le cas de l’lmam Cheick Wélé Diallo englobe 100 ha soit un coût de 500 millions de FCFA. Intérrogé sur plusieurs antennes de radio, Cheick Wélé raconte comment cette situation a été préjudiciable à l’investissement qu’il voulait faire dans cette localité. Selon lui, il a acquis 100 ha de terres pour faire de l’élévage dans cette zone. À l’en croite, il dispose de plus de 200 têtes d’animaux dans cette contrée. Il était en train de réaliser de gros investissements quant le maire de Nonsombougou, à l’époque des faits à sa grande surprise, lui a dit d’arrêter les travaux. Etonné par cette injonction, il a demandé pourquoi? Celui-ci lui a fait savoir que l’endroit devrait être réservé à l’État pour servir le patrimoine culturel national. Chose étonnante pour lui aussi, d’autres ont acheté des terres à des milliards, qui n’ont jamais été touchés. Très mécontent de cette décision, Cheick Wélé Diallo a attaqué cette décision devant le tribunal administratif qui lui a donné raison en annulant l’acte du maire.
Aujourd’hui, monsieur Diallo dispose de tous les papiers qui lui ont valu d’être le propriètaire normal des 100 hectares. << Depuis 10 ans, j’ai acquis ces parcelles avec Abdrahamane Coulibaly et Makan Doucouré. Avant de les acquérir, nous nous sommes munis de toutes les précautions pour savoir si effectivement ces terres devraient êtres vendues. Ils ont expliqué qu’ils ont acquis ces terres par voie coutumière. Après verifications, nous nous sommes rendus chez le préfet de kolokani, qui nous a rassuré qu’effectivement ce sont des parcelles où on s’installer. C’est là que nous avons décidé de faire de notifications. Quand le patrimoine national s’est posé à l’époque, nous sommes venus demander le ministre Bruno maiga qui nous a aussi rassuré que nos parcelles n’étaient pas concernées >>, a-t-il avancé comme preuve à l’appui.
Nia Dialla keita.