(CROISSANCE AFRIQUE)–Depuis quelques années, un militaire « félon » sans histoire qui dirige la guinée Bissau avec une main de fer. Aujourd’hui, l’actuel président Bissau guinéen, est vu comme un tricheur arrivé au Pouvoir et soutenu par la CEDEAO. Selon plusieurs sources internes et proche du président Emballo, le « faux militaire s’est maintenu au pouvoir dans une illégalité totale ». Umaro Sissoco Embalo, puisque qu’il s’agit de lui, est un officier supérieur et général Bissau Guinéen qui a pris le pouvoir par force avec la bénédiction des « sbires » de la communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO). Aujourd’hui, notre rédaction a décidé mettre la lumière sur les faits, les crimes, et violences causées par ce président qualifié d’officier « félon » qui gère l’avenir de la Guinée Bissau et de notre communauté commune, la CEDEAO.
En effet, les évènements survenus à Bissau depuis le jeudi 27 février 2020, interpelle plus d’un, et à travers le rôle exact qu’a pu jouer certains acteurs de ce processus de normalisation de la vie institutionnelle de la Guinée-Bissau. La question que tout le monde se pose à Bissau est sur le rôle de la force armée de la CEDEAO (ECOMIB).
En réalité, depuis 2012, année où l’armée de la Guinée-Bissau sous les ordres de Général Antonio INJAI a perpétré un Coup d’État. S’en est suivi le déploiement de la force ECOMIB sous l’égide de la CEDEAO qui depuis cette date à veiller sur la sécurité des institutions de la République permettant au Président José Mario VAZ de boucler son mandat de cinq ans.

Mais, aujourd’hui, avec le coup d’État qui avait été perpétré par l’armée sous la direction d’Umaru Sissoco EMBALO, les victimes ont décidé de prendre le taureau par les cornes. « Nous sommes en droit de nous poser des questions sur l’inertie de cette force qui a su toujours se montrer à la hauteur de ses missions », a affirmé, nos sources sous couvert d’anonymat.
Par ailleurs, il s’agit d’un élément tout de même important qui a attiré l’attention de notre rédaction, Parce que, cet élément était selon nos investigations « le remplacement du commandant de la force tout juste au début de ce cycle électoral ». En effet, le Colonel-Major Barro GNIBANGA qui était en poste à la tête de la force depuis son déploiement en 2012. Ce dernier a dû céder sa place au Colonel David KABRÉ. Durant le mandat du Colonel-~Major Barro GNIBANGA l’ECOMIB s´est fait respecter par les forces de défense et de sécurité de la Guinée-Bissau avec lesquelles, les rapports étaient amicaux.
Il s’agit d’un officier supérieur qui a su garder une relation équidistante avec les acteurs de la vie politique ainsi que de l’appareil sécuritaire de la Guinée-Bissau. « Si bien qu’il a su garder un haut niveau d’impartialité et de rigueur dans l’accomplissement de sa mission. Il est resté à la tête de la Mission ECOMIB pendant plus de sept ans sans qu’aucun incident sérieux ne soit relevé que ce soit au niveau de ses rapports avec les officiers Bissau Guinéens ou avec les institutions », rapporte des sources concordantes internes.
Où était l’ECOMIB au moment des faits ?
Il faut rappeler que lors de l’annonce des résultats de l’élection présidentielle de 2014, le climat était quasi-identique. Mais, il a su s’imposer pour faire respecter le verdict des urnes. « J’ai encore en mémoire l’impressionnant dispositif qu’il avait déployé à l’hôtel du 24 septembre de Bissau pour la proclamation des résultats des élections. Nous pouvons aussi citer le remplacement du Général Antonio INJAI à la tête de l’armée qui avait suscité des tensions habilement géré par le Colonel-Major Barro GNIBANGA », expliquent, des sources Bissau Guinéennes contactées par Croissance Afrique, et ces dernières ajoutent que « la liste est encore longue ».
Ces mêmes sources ont indiqué que « Depuis le moment des faits, plusieurs observateurs se sont interrogés sur des sujets stratégiques qui ont contribués à l’accession au Pouvoir d’Umaro Sissoco Embalo. Alors, comment se fait-il que le Premier Ministre légitime de la Guinée-Bissau fasse face aussi aux mêmes menaces que le Président de l’Assemblée Nationale Populaire (ANP) ? Où était l’ECOMIB ? Alors que des individus armés sont allés á la résidence du Premier Ministre pour lui retirer les véhicules de sa sécurité ? », s’interrogent nos correspondants.
En février 2020, occupations des édifices gouvernementaux par des militaires proches d’Umaro Sissoco Embalo
Aujourd’hui, c’est un secret de polichinelle, car les édifices Gouvernementaux se sont tous retrouvés occupés par des hommes armés qui interdisaient l’accès aux membres du gouvernement légitime de la Xe Législature de la Guinée-Bissau (Gouvernement d’Aristides Gomes). Selon nos investigations, « La Cour Suprême de Justice de la Guinée-Bissau était occupée par des individus armés empêchant la cour de siéger. Où était l’ECOMIB ? Quand des personnalités politiques et des membres du PAIGC étaient sous les projecteurs des menaces de mort? Telles sont des vrais sujets que le peuple averti de la guinée Bissau s’est interrogé sans réponses »

Le remplaçant du Colonel-Major Barro GNIBANGA, estiment nos sources internes, « le Colonel KABRÉ a un style bien différent, mais aussi avec une carrière militaire bien remplie. Mais sa manière de gérer cette crise post-électorale, nous a amené à nous poser bien, des questions de savoir les choses comment la situation a été compliquée. Puisque l´ECOMIB a pour mission la sécurité des institutions et de ses représentants ». La surprise est de taille. Sinon, comment se fait-il que le Président de l’Assemblée Nationale Populaire (ANP) renonce à la Présidence par intérim (selon la Constitution Bissau Guinéenne en cas de conflit électoral) à cause des menaces de mort portée sur sa personne et ses proches ?
Par ces faits et preuves, voir ces interrogations, l’on peut d’ores et déjà dire qu’aujourd´hui, « l’ECOMIB protège un Président illégitime au détriment des « Institutions légitimes », dénonce des sources internes en Guinée Bissau. Selon témoins que nous avons contactés au sein de la société civile « L’ECOMIB protège Nuno NABIAM, et a nommé Premier Ministre sous escorte, et il s’est rendu au Palais du Gouvernement sous escorte ECOMIB et a fait briser les portes des bureaux du Premier Ministre Aristides GOMES ». « Comment comprendre que l’ECOMIB escorte un Premier Ministre illégitime et illégal, le laissant fracturer les portes des bureaux du Premier Ministre légitime Aristides GOMES, Institution qu’elle est censée protéger? »
En effet, la démarche de la force ECOMIB et de son commandant en chef le Colonel KABRÉ nous interpelle au moment des faits. Parce qu’il était censé être impartiale. Selon des sources sécuritaires contactées par notre rédaction, « A ce jour, la force ECOMIB protège plus les illégaux que les institutions légitimes de la Guinée-Bissau. Ce comportement complice de la force ECOMIB pourrait se trouver dans la personne même de son haut commandant est à une forte connotation politique », a déclaré ces sources au sein de la sécurité militaire.
Par ailleurs, d’autres investigation que nous avons menées avec promptitude nous a confirmé que depuis la Guinée Bissau que « De nationalité burkinabè, Colonel KABRÉ aurait fait partie de l’équipe de militaires qui aurait brièvement prit le pouvoir lors de l’insurrection populaire qui a renversé le régime de Blaise Compaoré en 2014 ». Les mêmes sources confirment qu’« Il aurait d’ailleurs occupé un poste Ministériel dans le Gouvernement de transition formé jusqu’à ce que l’armée affiche une fortes pressions contre lui afin qu’il remet le pouvoir », ont affirmé, nos sources au sein de la sécurité militaire Bissau guinéennes.
CEDEAO sur le banc des accusés
En l’état actuel des choses, l’ECOMIB a fortement contribué au renforcement de « l’auto proclamé Président » que d’avoir apporté un soutien réel aux autorités légitimes qui font depuis les élections Présidentielles de 2019 jusqu’à présent l’objet de menaces de mort. Alors comment est-ce qu’une communauté sous régionale comme la CEDEAO peut négliger des positions légitimes ? Cette communauté est une organisation qui mérite des reforme et du renouveau. La preuve, ils ont fait tout pour placer leur « fabrique » à la tête de la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest).
« Du temps du premier Commandant en Chef de cette force, il était quasi impossible que l’armée de Guinée Bissau ait un tel comportement. Ce dernier était très ferme dans sa manière de commander, ce qui explique le calme observé dans les camps militaires durant la durée de son mandat. Aujourd’hui, il nous paraît clair que les tergiversations de la force ECOMIB sur le terrain ont énormément contribué à l’état de la situation que nous pouvons observer à Bissau où toutes les institutions se sont retrouvées occupées par des hommes armés », confirment plusieurs sources couvert d’anonymat depuis la Guinée Bissau.
Selon les mêmes sources, le Commandant en Chef, pour résoudre cette situation devrait radicalement changer sa manière de commander et son approche vis à vis d’individus que la communauté internationale qualifie de putschistes. En plus, il y aurait des faits prémédités : notamment des sources nous révèlent que « La CEDEAO aurait commise deux faits qui sont : Remplacer le commandant de la force tout juste avant un processus électoral décisif et d’avoir confié le commandement de la force à un officier supérieur qui a une très forte connotation politique », a-t-elle révélée. Il s’agirait bien des faits prémédités par la CEDEAO, un mois avant des échéanges politiques cruciales pour la Guinée Bissau.Parce que d’aucuns pensent que n’eut été ce changement brusque de personnalités commandant les forces de la CEDEAO, le premier n’allait pas obéir aux ordres issus de la manipulation de cette communauté syndicale des chefs d’États dirigée par le gouvernement Français.
En outre, le président Embalo, n’a pas d’autres, choix que soutenir les manipulations de la communauté économique des Etats de l’Afrique l’ouest (CEDEAO), parce que tout simplement, le pouvoir d’Umaro Sissoco Embalo est le fruit d’un mensonge, de la manipulation et de la vengeance dorlotée et sponsorisée par la CEDEAO, elle-même.
Notons qu’aujourd’hui, des membres de la société civile, accusent la Communauté économique des Etats de l’Afrique l’Ouest (CEDEAO) d’avoir créée cette situation en Guinée Bissau, et cela, en s’ingérant dans l’imposition d’un candidat à l’élection Présidentielle de la Guinée Bissau, mais aussi en violant toutes les Lois de la Constitution d’un État souverain. Cette même CEDEAO, qui aujourd’hui a fait tout pour mettre à sa tête, un président autoproclamé qualifié par le peuple du Bissau comme « illégitime ». « Ce président risque de perdre toute sa légitimité dans la résolution des conflits des pays de la Sous-région », expliquent un analyste, politique Ouest Africain. A suivre, juste (la première partie) de ce dossier, spécial d’Umaro Sissoco Embalo.
A suivre