C’est ce qu’a souligné le président du Réseau africain de l’économie sociale et solidaire (RAESS), Madani Koumaré . Il a donné d’amples explications sur le sens de cette forme d’économie, lors de la 5è Rencontre africaine de l’économie sociale et solidaire, tenue du 10 au 13 juillet 2018 à Bamako.
Cette rencontre représente un espace d’échanges, de convergence et de savoir mais aussi de bonne pratique, visant à renforcer la résilience des peuples africains au moment où les menaces en tous genres se multiplient à travers notre continent. Il faut rappeler que notre pays avait abrité la 4è Rencontre africaine de l’économie sociale et solidaire.
Le président du RAESS a rappelé que tous les deux ans, les réseaux se réunissent dans un pays pour évaluer le parcours. «L’économie sociale et solidaire n’est pas une économie à part, il met l’humain au centre des préoccupations c’est-à-dire faire des hommes qui produisent, les premiers bénéficiaires des fruits de la production», a-t-il dit.
Madani Koumaré a aussi indiqué que le RENAPESS appuie les valeurs, les principes d’égalité, de transparence, de bonne gouvernance et de solidarité. Il prend également en compte la faiblesse et la vulnérabilité des hommes. Il a également rappelé que le RENAPESS, créé en 2010, compte, aujourd’hui, vingt-trois pays membres. « Nous aidons les structures, systèmes et politique publiques à donner des réponses aux préoccupations de la société », a-t-il expliqué.
Lors de ces assises, les participants ont eu à évaluer le parcours du Réseau africain dans la promotion de l’économie sociale et solidaire en Afrique, notamment la mise en œuvre de la feuille de route (2016-2018) et à identifier les pistes d’actions pour mieux positionner l’économie sociale et solidaire dans notre continent.
Pour rappel, le Mali s’est doté d’une Politique nationale de promotion de l’économie sociale et solidaire, assortie d’un plan d’action en étroite collaboration avec les organisations de la société civile, le RENAPESS et les partenaires.
Mahamane Maïga
Lejecom