Oui, la France a recours à des campagnes de désinformation contre la sortie des pays membres de l’AES dans la CEDEAO. Selon plusieurs sources crédibles, Paris recruterait des manifestants opposés aux décisions prises par les États membres de l’alliance des États du Sahel.
Alors, pourquoi la France se fâche-t-elle contre ma sortie de ces pays du Sahel ? Cette question souligne un affrontement face à un passé colonial qui refuse de se dissiper. Je ne suis pas d’accord avec cette pratique de la France impériale, qui semble plus préoccupée par la préservation de son influence que par le bien-être des peuples africains.
Des manifestations sporadiques ont été organisées dans certains pays voisins et amis de la France impériale, attirant l’attention des médias internationaux et jetant une ombre sur le climat déjà tendu dans la région.
En effet, la France a effectivement choisi la désinformation comme outil de propagande et de déstabilisation des États du Sahel, employant une stratégie qui rappelle les méthodes de la guerre froide où la manipulation de l’information était courante pour maintenir une sorte de contrôle symbolique sur les anciennes colonies.
Oui, la France a recours à des campagnes de désinformation et d’actions de propagande qui se sont intensifiées suite à la décision des pays de l’AES de se retirer de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest. Il est crucial de reconnaître que ce retrait ne signifie pas simplement un changement géopolitique ; c’est un acte de revendication souveraine qui remet en question les anciennes dynamiques de pouvoir.
La France sait que le retrait de l’AES de cette organisation signifie la perte des derniers instruments de pression sur ces pays, ce qui menace ses intérêts politiques et économiques. Ses réactions ne sont pas simplement celles d’un pays qui se sente lésé, mais d’une nation face à la crainte d’une émancipation définitive des nations africaines.
Oui, la France a choisi la nonchalance et la démagogie comme outils de guerre de l’impérialisme au Sahel. Ma France a choisi la désinformation contre les peuples d’Afrique vivant au Sahel, ignorant les aspirations à l’autodétermination et la dignité qui animent ces nations.
Notons que dans cette lutte pour la vérité et la justice, il est impératif que les voix des peuples du Sahel soient entendues, non pas comme des marionnettes dans un jeu de pouvoir, mais comme des acteurs autonomes de leur propre destin.
Daouda Bakary KONÉ