(CROISSANCE AFRIQUE)- En marge d’une point de presse animé par le directeur général de la BRVM Edoh Kossi Amenounve dans le cadre d’une présentation de bilan de l’année 2022 et des perspectives, la société a indiqué que le compartiment des actions a été le plus rentable pour les investisseurs sur la décennie 2012-2022.
« La rentabilité moyenne du compartiment actions de ce marché financier a été de 12,42% sur la période concernée, contre un maximum de 6,64% pour le compartiment des titres obligataires. Il n’y a pas une meilleure manière d’indiquer aux gens qu’il est rentable d’investir sur les sociétés cotées à la Bourse », a déclaré Edoh Kossi Amenounve, président directeur général de la BRVM
Cette dynamique est survenue, alors que la BRVM s’est montrée résiliente, dans un contexte marqué au niveau mondial par un repli des valeurs pour la majorité des indices de référence. Dans le détail, l’indice BRVM 10, qui au cours des 10 précédentes années a regroupé les sociétés aux titres les plus échangés de ce marché, est parvenu à offrir une rentabilité positive, avec une progression de 7,8% en un an.
Par ailleurs, l’amélioration des conditions économiques au sein de l’UEMOA sera très suivie par les investisseurs, de même que la publication par les investisseurs de leurs performances économiques de l’année 2022. Pour l’instant, le marché offre un potentiel de croissance dans sa globalité.
Notons que les volumes de titres échangés ont légèrement augmenté (+3%), passant de 247,7 millions d’actions à 255,2 millions. Il n’est cependant pas exclu que l’arrivée de nouvelles sociétés sur la cote ait contribué à cette performance. L’année 2023 devrait continuer d’être marquée par la gestion de l’inflation au sein des gouvernements et des régions économiques.
Pour rappel, l’année prévoit d’être chargée, avec l’ambition pour ses dirigeants d’avancer sur des projets visant à rendre le marché encore plus attractif. Mais pour cela, il faudra faire avec un environnement de régulation qui peine à donner plus de possibilités à des investisseurs institutionnels comme les sociétés d’assurance.
Zangouna KONE