(CROISSANCE AFRIQUE)-À Moscou, le capitaine Ibrahim Traoré du Burkina Faso a entamé une visite diplomatique en Russie, marquant ainsi un moment important dans les relations bilatérales entre son pays et ce vaste pays européen.
Son agenda s’annonce particulièrement chargé, spécialement à l’occasion du 80e anniversaire de la victoire des Russes sur le nazisme, un événement qui revêt une signification historique profonde pour la Russie et pour de nombreux pays ayant souffert sous le joug des totalitarismes.
Dès son arrivée ce jeudi, il a rencontré la délégation vénézuélienne dirigée par le président de la République bolivarienne du Venezuela, Nicolas Maduro, un leader connu pour ses positions fermes sur la souveraineté nationale et la lutte contre l’impérialisme. Le président Maduro, visiblement ravi de cette rencontre, a exprimé sa grande satisfaction de rencontrer le président Traoré, soulignant l’importance de cette visite dans le contexte actuel de tensions géopolitiques.
Au cours de cet entretien, qui s’est caractérisé par une atmosphère de camaraderie et de respect mutuel, les deux dirigeants ont abordé des questions de coopération entre leurs pays ainsi que des sujets d’importance internationale, tels que les crises alimentaires et énergétiques qui touchent le monde.
Pour le président Maduro, le renforcement des relations entre le Burkina Faso et le Venezuela vise également à construire de solides liens entre l’Afrique et l’Amérique du Sud, des continents qu’il considère comme étant liés par une histoire commune de résistance et de lutte pour l’égalité. Il a souligné : « Nous sommes frères et sœurs d’une même mère, l’Afrique, et aujourd’hui, nous avons entamé un nouveau chemin ensemble », une métaphore qui illustre l’aspiration partagée d’une solidarité internationale.
Le président Maduro a également fait l’éloge de la direction du capitaine Ibrahim Traoré, déclarant : « Nous admirons la lutte que le Burkina Faso mène pour la liberté, l’indépendance et la justice », ajoutant que l’évolution politique du Burkina Faso est un exemple inspirant pour d’autres nations.
Notons que la République bolivarienne du Venezuela et le Burkina Faso, unis par des idéaux similaires, partagent non seulement une coopération exemplaire dans divers domaines tels que la culture, l’éducation et l’économie, mais elles convergent également sur des questions de coopération multilatérale et de gouvernance mondiale, témoignant d’un nouvel ordre mondial en émergence où les voix des nations en développement sont enfin entendues. Cette rencontre à Moscou pourrait ainsi marquer le début d’une ère prometteuse pour les relations intercontinentales.
Daouda Bakary KONÉ