(CROISSANCE AFRIQUE)-Le Syndicat National des Assurances, Banques et Établissements Financiers et Commerce du Mali (Synabef) a récemment levé son mot d’ordre d’arrêt de travail, marquant ainsi la fin d’une période de tumultes notables au sein du secteur financier et syndical malien.
Ainsi, cette décision fait suite à plusieurs événements clés ayant directement impacté cette organisation syndicale et ses membres. La libération de Hamadoun Bah, secrétaire général du Synabef et personnalité éminente de l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM), arrêté auparavant sous des accusations de faux et usage de faux, a servi de catalyseur à cette résolution.
La mise en détention puis la libération de Hamadoun Bah ont engendré une série de réactions de la part des membres du Synabef, qui avaient initié l’arrêt de travail en signe de protestation. Cette mobilisation, symbolisant la solidarité envers leur secrétaire général et la défense de leurs droits, a été un point tournant dans les négociations avec les autorités compétentes.
L’arrestation de Hamadoun Bah était liée à des accusations de faux et usage de faux, une affaire ayant provoqué des répercussions importantes au sein du Synabef et au-delà. Sa libération, suivie de celle d’autres syndicalistes également en garde à vue, a été interprétée comme une victoire significative pour les syndicats au Mali, illustrant le pouvoir de la mobilisation et de la solidarité.
La levée du mot d’ordre d’arrêt de travail et les événements associés ont, sans aucun doute, renforcé la position du Synabef au sein du paysage syndical malien. Cet épisode a également mis en lumière l’importance de l’unité et de la résilience face aux défis.
Pour l’UNTM, la libération de l’une de ses importantes figures témoigne de l’influence et de la capacité de négociation du syndicat, potentiellement augurant des dynamiques positives pour le futur des relations syndicales au Mali.
Notons que la section récente des événements au sein du Synabef souligne des leçons cruciales en termes de stratégie syndicale et de gestion de crise. La capacité des syndicats à se mobiliser rapidement, à soutenir leurs membres et à négocier efficacement avec les pouvoirs publics s’avère essentielle pour la défense des intérêts professionnels.
Pour rappel, la résolution de cette crise offre une opportunité de renouveau et de consolidation pour le Synabef et l’ensemble des acteurs syndicaux au Mali.
Daouda Bakary KONE
