(CROISSANCE AFRIQUE)-A travers le monde, dont la plus part en Afrique et en Asie du sud, la prévalence de la fistule obstétricale est estimée à plus de deux millions de jeunes filles. C’était au cours d’une conférence de presse animée mercredi à Bamako par les responsables de l’Office National de la Santé de la Reproduction, que cette information a été donnée.
« L’incidence de la fistule obstétricale en Afrique de l’ouest est de 3 à 4 pour 1000 accouchements », nous explique le Directeur Général de l’ONASR. Dans ces données tirées du rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé, le conférencier ajoute que pour faire face à ce drame silencieux, le système des Nations unies a lancé depuis plus d’une décennie la campagne mondiale d’élimination de la fistule obstétricale sous l’égide de l’UNFPA.
La conférence proprement dite a été organisée en prélude à la Journée Internationale pour l’élimination de la fistule obstétricale prévue, jeudi 23 avril prochain.
Selon Ben Moulaye Haidara, la célébration de cette journée au Mali depuis plus d’une décennie traduit l’engagement politique des autorités maliennes. « Pour l’édition 2024, le département en charge de la santé s’appuie sur l’Office National de la Santé de la Reproduction pour organiser les activités de ladite journée », a-t-il précisé.
Notons que l’objectif général de la journée vise à contribuer à l’accélération de l’élimination de la fistule obstétricale au Mali. Le thème retenu cette année au Mali est : « Intensifier la sensibilisation auprès des prestations et des communautés pour renforcer la prévention et la prise en charge de la fistule obstétricale ».
Drissa Keita