(CROISSANCE AFRIQUE)–Le Fonds monétaire international estime qu’en dépit de ce ralentissement économique, les pressions inflationnistes sont plus étendues et plus persistantes que prévu. D’après les dernières prévisions du FMI, l’inflation mondiale devrait culminer à 9,5 % cette année avant de redescendre à 4,1 % d’ici à 2024. Elle s’étend selon l’institution breton wood aussi au-delà des denrées alimentaires et de l’énergie. À l’échelle mondiale, le FMI explique que l’inflation sous-jacente a vu son taux mensuel annualisé grimper de 4,2 % à fin 2021 à 6,7 % en juillet pour le pays médian.
Dans les dernières perspectives du fonds monétaire International , nous examinons également les risques qui pèsent sur nos projections de référence. le FMI estime que la probabilité de voir la croissance mondiale passer l’an prochain sous la barre historique de 2 % est d’environ 25 %. Si ces risques étaient nombreux à se concrétiser, la croissance mondiale pourrait même tomber à 1,1 %, ce qui implique une quasi-stagnation du devenu par habitant, en 2023. D’après les dernières calcul du FMI, la probabilité d’un scénario aussi défavorable, voire pire encore, se situe entre 10 et 15 %.
« Nos prévisions pour la croissance mondiale cette année restent inchangées, à 3,2 %, mais celles pour l’an prochain ont été abaissées de 0,2 point de pourcentage par rapport à juillet, à 2,7 %. Le ralentissement de 2023 sera généralisé, des pays représentant environ un tiers de l’économie mondiale devant enregistrer une contraction de leur activité économique cette année ou l’année prochaine. La croissance dans les trois plus grandes puissances économiques, les États-Unis, la Chine et la zone euro, restera au point mort. De façon générale, les chocs de cette année vont rouvrir les blessures dont souffrait l’économie, qui ne s’étaient que partiellement cicatrisées après la pandémie. En somme, le pire reste à venir et pour beaucoup, 2023 aura l’effet d’une récession », renseigne le FMI. cliquez ici
Daouda Bakary KONE