En France le groupe bancaire, BNP-Paribas a annoncé un résultat financier de de 488 milliards au 2 ème trimestre 2021 d’euros, soit plus d’un an de marge de manœuvre par rapport aux ressources de marché.
BNP Paribas détient une participation de 15,77% dans Allfunds 6 Effets des éléments exceptionnels après impôts : +162 millions d’euros au second trimestre 2021, -61 millions d’euros au second trimestre 2020 et -151 millions d’euros au second trimestre 2019.
Par ailleurs, l’actif net comptable tangible2 par action s’élève à 76,3 euros, soit un taux de croissance annuel moyen de 7,2% depuis le 31 décembre 2008 illustrant la création de valeur continue au travers des cycles économiques.
Toutefois, le Conseil d’administration proposera à l’Assemblée Générale des actionnaires de verser un dividende ordinaire de 1,55 euros par action payable en numéraire. Selon les responsable du BNP-Paribas, ce dividende vient en complément du dividende ordinaire de 1,11 euro par action payé en numéraire le 26 mai 2021, et porte le total des dividendes ordinaires payés en numéraire en 2021 à 2,66 euros, soit un taux de distribution de 50% du résultat net part du Groupe de l’année 2020.
Sur l’ensemble du premier semestre, le produit net bancaire, à 23 605 millions d’euros, progresse de 4,6% par rapport au premier semestre 2020 et de 5,5% par rapport au premier semestre 2019. Dans les pôles opérationnels, il est en hausse de 2,7%4. Il augmente de 5,2% dans Domestic Markets , porté par le rebond dans les réseaux (en particulier en France) et une très bonne performance des métiers spécialisés, notamment d’Arval.
Il augmentera également de 3,0% dans International Financial Services à périmètre et change constants, en lien avec la forte hausse dans les métiers d’épargne et de gestion d’actifs, la bonne progression de BancWest et, un contexte moins favorable pour les autres métiers.
Enfin, il croît de 4,4% dans CIB (+20,9% par rapport au premier semestre 2019), une croissance soutenue après la performance exceptionnelle du second trimestre 2020 et avec une progression dans les trois métiers.
Notons que les frais de gestion du Groupe, à 15 769 millions d’euros, sont en hausse de 1,8%. Ils incluent l’impact exceptionnel des coûts de restructuration7 et d’adaptation8 (82 millions d’euros) et des coûts de renforcement informatique (66 millions d’euros) pour un total d’éléments exceptionnels de 148 millions d’euros (contre 240 millions au premier semestre 2020).
Moussa Koné