L’Hôtel Salam, a abrité le lancement officiel de plan d’action national budgétisé de la planification familiale au Mali 2019-2023, ce mardi 16 juillet 2019. Sous la présidence du ministre de la santé et des affaires sociales.
‹‹ Investir dans la planification familiale c’est sauver des vies ! C’est contribuer au développement durable.››, ceci était la thématique de ce lancement.
L’objectif stratégique est d’augmenter le taux de prévalence contraceptive des méthodes modernes de 16℅ en 2019 à 30℅ à l’horizon 2023 pour les FAP.
Le ministère de la santé et des affaires Sociales a développé ce plan d’Action National Budgétisé de Planification Familiale pour servir de cadre de référence à toutes les intentions de promotion et d’offre de services de Planification Familiale de 2019 à 2023. Élaboré de façon participative, ce document national souligne l’importance de la mise en oeuvre d’une approche multisectorielle et inclusive permettant à divers acteurs d’apporter leurs contributions à l’atteinte de l’objectif ambitieux de prévalence contraceptive moderne de 30℅ d’ici 2023.
Le coût total de la mise en oeuvre du plan d’action national budgétisé s’élève à 72186854 157 Franc CFA.
Ce PANB a été élaboré autour de six priorités stratégiques qui sont entre autres :
- Créer la demande auprès des populations notamment chez les jeunes, adolescents, femmes et hommes y compris en contexte humanitaire en développant un partenariat stratégique avec les élus locaux, les leaders communautaires et religieux, Accroître l’offre des services de PF de qualité y compris en contexte humanitaire à travers le renforcement des interventions à haut impact et le développement des partenariats public privé, Assurer la sécurisation des produits et intrants PF à travers le respect des engagements financiers, l’amélioration de la qualité des données logistiques, le renforcement des capacités des ressources humaines et de la disponibilité des produits et intrants jusqu’à dernier Km, créer un environnement habilitant à la PF comme moyen de lutte contre la mortalité maternelle, néonatale et infantile et pour contribuer à l’atteinte du dividende démographique à travers le renforcement de la multisectorialité, de l’ancrage institutionnel, de l’implication des responsables au plus haut niveau, de l’application des textes juridiques et politiques, Renforcer l’engagement de l’État par l’augmentation du budget national alloué au programme de PF y compris l’achat des produits contraceptifs et la mobilisation des ressources des collectivités, celles des PTF et du secteur privé, Renforcer la coordination des interventions à tous les niveaux, sous le leadership du MSHP, par la mise en place des comités de coordination et de suivi du PANB au niveau des régions et des districts, la compilation, l’analyse, la remontée et l’utilisation des données pour la prise de décisions, Madame Josiane Yakibo, a salué au nom de tous les partenaires cet ambitieux objectif qui a le taux de prévalence contraceptive des méthodes modernes de 16℅, Elle a réitéré ensuite, au nom de tous les partenaires pour leurs accompagnements et engagements, financièrement que techniquement, Ministre de la santé et des affaires sociales, M. Michel Amallah Sidibé, pour sa part, dira que ‹‹ la planification familiale est plus qu’indispensable, aujourd’hui.›› Pour lui, la planification est l’une des stratégies les plus efficientes pour sauver les vies, Il dira ensuite, que ‹‹ Depuis 1990, en Amérique la mortalité maternelle a baissé 26 ℅ et 20℅ en Asie et 2℅ en Afrique du Sud du Sahara ››, a-t-il affirmé. Il a dit que le taux de prévalence contraceptive des méthodes modernes de 16℅ à l’objectif 15℅. Que de nombreux défis persistants existent à hauteur d’un coût total de plus 72 milliards de francs CFA.
- Hamadoun Alphagalo
- Source: Croissanceafrique.com