Le Mali 2018, enjeux et perspectives, le document de positionnement de la société civile disponible aujourd’hui !
Le Mali traverse l’un des moments les plus difficiles de son histoire. L’année 2018, où devait se tenir les élections législatives et présidentielles, est très cruciale pour la survie du pays. Tous les regards sont rivés sur la présidentielle qui doit se tenir le 29 juillet 2018. Pour influencer positivement le cours de ce scrutin, la société civile a dégagé aujourd’hui, mercredi 27 juin 2018, les éléments d’un plan de communication et de plaidoyer anticipatif et produit un document de positionnement. C’était à la faveur d’un atelier, sous le thème : « Le Mali 2018, enjeux et perspectives », dont les travaux commencés le lundi ont pris fin aujourd’hui mercredi 27 juin 2018 au mémorial Modibo Keita.
Face à l’intensité de l’insécurité, la recrudescence des attaques perpétrées à l’encontre des symboles de l’Etat, des forces armées et de sécurité, des forces internationales d’appui à la stabilisation du Mali et même des simples populations, l’organisation des élections législatives et présidentielles reste hypothétique et incertaine. Ce qui pose une équation assez difficile à résoudre pour un Etat aussi fragile où les alliances se font et se défont en longueur de journée. Les langues les plus averties s’interroger sur l’hypothétique question de la non tenue de ces élections pour aborder ses répercussions sur les élections présidentielles de 2018. L’année 2018 devient alors un enjeu sérieux à laquelle il faut penser déjà et prévenir toutes les scénarios possibles et leurs conséquences sociales. « C’est dans ce contexte plein d’incertitudes et difficilement maitrisable et compte tenu de la nécessité de la contribution de la société civile de prémunir pour agir sur le cours des évènements et dans le souci aussi d’harmoniser les positions en son sein, et de s’apprêter à toute éventualité en 2018 que l’idée d’organiser cet atelier élargi de la société civile a germé », a expliqué le président du Conseil National de la Société Civile(Cnsc). Selon BoureimaAllaye Touré, depuis le début de la crise 2012 son Conseil est resté en avant-garde dans la mobilisation des différentes composantes de la société civile à travers de foras et des ateliers pour intervenir et parler d’une même voix afin de se faire entendre et influencer les décisions.
Assetou CISSE