L’Etat Ivoirien a u sa note à long terme se bonifier de A- à A sur l’échelle de Bloomfield Investment Corporation. Sur le court terme, la première économie de l’UEMOA, avec 50% de la masse monétaire en circulation, maintient sa note A2 avec perspective stable.
Selon Financialafrik, le Comité de l’agence Bloomfield note que la Côte d’Ivoire a fait preuve de résilience à la crise sanitaire de la COVID 19, sortant de l’année 2020 avec une croissance de 2% de son PIB.
Le médias panafricain explique que Cette performance tire sa source des bons fondamentaux économiques du pays, couplé à la mise en œuvre efficace du plan de riposte sanitaire.
En 2021, la croissance économique de la Côte d’Ivoire est anticipée à 6,5%. « Néanmoins cette reprise est conditionnée par la stabilité de l’environnement sociopolitique, le maintien d’un climat de sécurité sur l’ensemble du territoire et la maitrise de l’évolution de la crise sanitaire », précise nos confrères de Financialafrik.
Par ailleurs, le pays s’est engagé dans une vaste compagne de vaccination depuis le 1er mars 2021.
Le Comité de notation de l’agence Bloomfield relève par ailleurs qu’en ce qui concerne les finances publiques, l’Etat de Côte d’Ivoire a conservé sa bonne capacité de gestion de son endettement qui, en hausse de 26%, se situe à 16 802 milliards de francs CFA en 2020, soit 48% du PIB.
Toutefois, le pays est parvenu à contenir l’évolution de ses dépenses en dépit des dépenses supplémentaires entrainées par la crise sanitaire.
En outre, pour un objectif de 3,2% fixé initialement, le déficit budgétaire (dons compris) de la Côte d’Ivoire est ressorti à 5,6% en 2020, en raison de l’intensification des besoins de financement.
En perspectives, le Comité note que la Côte d’Ivoire après des acquis notables du PND 2016-2020, s’est engagée dans la mise en œuvre du PND 2021-2025, qui repose fortement sur l’industrialisation et le renforcement du capital humain.
Notons que Financialafrik estime que la réussite de ce nouveau plan de développement reste cependant soumise à la stabilité de l’environnement socio-politique et sécuritaire, ainsi que la bonne maitrise de la pandémie.