Depuis plusieurs décennies les relations entre l’Algérie et la France sont des relations internationales s’exerçant entre un État d’Afrique du Nord, la République algérienne démocratique et populaire, et un autre principalement européen, la République française. Si ces relations ont vécu des beaux moments, aujourd’hui, elles sont fragiles aux yeux du monde. En réalité, face à l’histoire l’Algérie et le Mali ont décidé de s’assumer contre les manigances de l’Etats Français Emanuel Macron isolé grâce à sa stratégie peu orthodoxe.
Selon plusieurs observateurs la France est en passe de perdre son hégémonie en Afrique et dans le monde. En un mois, l’hexagones a enregistré des conflits diplomatiques dans quatre pays notamment les Etats Unies, l’Australie, le Mali et actuellement avec l’Algérie.
Alors que le torchon brûle entre Alger et Paris, les avions militaires français ne pourront désormais plus survoler le territoire algérien. Cette décision intervient dans un contexte de tensions entre Paris et Alger, qui a annoncé, samedi 2 octobre 2021, le « rappel immédiat pour consultation » de son ambassadeur à Paris, exprimant son « rejet catégorique » de déclarations attribuées au président français Emmanuel Macron évoquant notamment « un système politico-militaire » au pouvoir à Alger.
Emmanuel Macron a évoqué « une histoire officielle totalement réécrite » qui « ne s’appuie pas sur des vérités », mais sur « un discours qui repose sur une haine de la France ». Le Mercredi dernier , l’ambassadeur de France, François Gouyette, avait par ailleurs été convoqué au ministère des Affaires étrangères algérien pour se voir notifier « une protestation formelle » après la décision de Paris de réduire de moitié les visas accordés aux Algériens souhaitant se rendre en France.
Cette action a été répondue par l’Algérie de façon sévère. Cette fois-ci, il s’agit de l’interdiction de l’espace aérien algérien aux avions militaires français intervient dans une phase logistique délicate pour l’état-major, qui a entamé depuis quelques semaines une réorganisation de son dispositif dans la bande sahélo-saharienne. En réalité, les pays Africains en ont marre du comportement de l’hexagone chez eux.
Des maliens décident de soutenir le gouvernement malgré leur divergence d’idées et d’association
Concernant le cas du Mali, le chef de l’Etat Français a affirmé ceci : « J’ai été choqué. Ces propos sont inacceptables […] Alors que hier nous avons présidé à l’hommage national au sergent Maxime Blasco (tué au combat au Mali), c’est inadmissible. C’est une honte et ça déshonore ce qui n’est même pas un gouvernement », a déclaré. D’aucun, pensent que le président Macron ferait mieux d’adopter un comportement plus courtois envers les Etats africains. « Je crois profondément que notre pays est le point de départ d’une nouvelle libération, d’une nouvelle indépendance du Continent ». « Je suis du mouvement démocratique et militant d’un parti, l’Adema-PASJ qui a toujours combattu Choguel, mais reconnaître sa valeur à la place où le destin l’a conduit aujourd’hui pour le Mali, n’est pas renoncer à son combat ». « Bien au contraire, notre patriotisme, notre amour pour le Mali nous exigent de le soutenir quand il est attaqué par les autorités d’un autre pays. J’aime son discours politique et surtout sa maîtrise des questions sécuritaires du nord ». « Il a le verbe et un courage politique inoxydable qui me parlent et qui ont toujours été ceux de notre Peuple insoumis à la France. Je dis ce que je pense profondément, laissons encore un peu de temps à cette Transition pour asseoir les bases d’une sécurité plus stable de notre pays. C’est une question nationale et non personnelle »,a affirmé Ousmane Bamba, journaliste et homme politique malien.
Des « avions Russes » réceptionnés par le Mali
C’est par la même occasion que les autorités maliennes annoncent la réception de quatre hélicoptères militaires fournis par la Russie ce jeudi dernier. Cette livraison intervient dans un moment de grande tension avec la France, qui s’inquiète notamment des liens du Mali avec la société russe privée Wagner.
Le ministre malien de la Défense, le colonel Sadio Camara qui a réceptionné les nouvel avions. Le Mali a désormais quatre hélicoptères militaires fournis par la Russie. « Le colonel s’est félicité de cet accord en assurant « la fiabilité et le sérieux de ce partenaire qui nous a toujours donné satisfaction », a laissé entendre comme pour se moquer à la France.
Désormais, il faudra mener un franc jeu avec les pays Africains au risque de perdre son hégémonie sur le continent. Pour cela, il va pas s’agir de mener une guerre froide mais plutôt une guerre diplomatique très franc avec les Etats d’Afrique surtout ceux de l’Afrique de l’Ouest et du centre. Maintenant le jeu enjeux sont très claire et précisent, désormais les ressources du sol seront bien partagé face to face dans une coopération gagnant-gagnant.
Des sorties controversées pour des fins politiques
Il faut signaler également, que la France Marconienne est entrain de jouer un jeu politique pour couronner les élections présidentielle à venir en France. L’autre objectif est de rassembler l’extrême gauche et l’extrême droite pour une victoire inclusif d’Emanuel Macron.
Selon l’économiste Modibo Mao Makalou le président macron est en train de jouer par intelligence pour asseoir son électorat qui passera forcement par le rassemblement des grandes parties notamment l’extrême gauche et l’extrême droite.
Cheick Oumar Konaré, est avocat, ce dernier a affirmé sur les plateau de la chaine l’Africable TV que la Russie a mis fin à un « Embargo de fait ». Selon lui, la France avait voulu mettre un Embargo sur le Mali pour l’empêcher d’acheter des avions de combat. Pour d’autres, le mali doit passer par une diplomatie responsable.
Australie-France-Grande Bretagne et USA
Dénommée l’A-NZ-US, par Thierry Meysane du réseau Voltaire.net, elle liait l’Australie, la Nouvelle-Zélande et les États-Unis, qui ne fonctionne selon reseau Voltaire plus depuis 1985 et est définitivement enterrée. La Nouvelle-Zélande avait affirmé sa politique de désarmement nucléaire et refusé en conséquence l’entrée de ses ports à des navires armés nucléairement ou à propulsion nucléaire. Le Pentagone refusant de dévoiler ces « détails », aucun navire de guerre US n’est depuis entré dans ce pays. Les futurs sous-marins australiens seront également bannis.
Pour le moment, l’Union européenne n’a pas réagi. La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, qui discourait de l’état de l’Union le jour même de l’annonce du pacte AUKUS, est paralysée. Elle évoquait sa nouvelle stratégie dans la zone Indo-Pacifique, tandis que les Britanniques du Brexit lui tiraient le tapis sous les pieds. Non seulement l’Union européenne n’est pas une puissance militaire, mais ceux de ses membres qui en sont une, n’auront plus leur mot à dire.
La France est perdante sur toute la lignée
« La première perdante dans cette affaire de sou marin à travers cette nouvelle architecture est la France. Celle-ci perd son statut de puissance globale bien qu’elle conserve encore son siège permanent au Conseil de sécurité des Nations unies.
Le recul de Paris était prévisible depuis le placement de ses armées sous commandement états-unien au sein du Commandement intégré de l’Otan, en 2009. Aujourd’hui elles ne sont plus capables de défendre la totalité du territoire français, mais envoient des corps expéditionnaires défendre les intérêts US en Afrique. En effet, les États-Unis ne sont toujours pas parvenus à déployer l’AfriCom sur le continent noir, ils utilisent donc les troupes terrestres françaises qu’ils encadrent avec leur système de surveillance aérienne »
Daouda Bakary Koné