Le Groupe Bolloré a annoncé un résultat net de 651 millions d’euros au 1er semestre 2021 contre 758 millions d’euros du même mois en 2020. Il s’agit d’une chute de (-14 %) compte tenu de la diminution des cours des titres Spotify et Tencent Music.
Après un 1er semestre 2020 marqué par une grande résilience, le Groupe affiche au 1er semestre 2021 une progression à périmètre et change constants de 13 % du chiffre d’affaires et de 43 % du résultat opérationnel ajusté (EBITA) et le résultat net part du groupe : +26 %.
Selon responsables du groupe Bolloré logistique, « Il n’intègre pas la plus-value sur la cession le 29 janvier 2021 de 10 % du capital d’Universal Music Group (UMG) sur la base d’une valeur d’entreprise de 30 Millions d’euros pour 100%, comptabilisée en capitaux propres pour 2,8 Millions d’euros en 2021 », peut-on lire dans le communiqué.
Après une forte hausse au 1er semestre 2020, l’endettement a été revue en baisse de -2,3 millions d’euros. Toutefois, la société maintien un niveau élevé de liquidité : 3,2 millions d’euros au 30 juin 2021 au niveau de Bolloré (hors lignes et placements de (Vivendi) et avec un acompte sur dividende de 0,02 euros par action (59 Million d’euros €) payable en espèces à partir du 3 septembre 2021.
Par ailleurs, le Chiffre d’affaires 1er semestre 2021 : 2 mille 126 Millions d’euros , soit un taux de + 19 % à périmètre et taux de change constants et cela, bénéficiant de la hausse des volumes et des taux de fret, notamment dans le maritime.
Il s’agit d’une croissance soutenue des résultats en Europe, portée par les Pays-Bas et la Grande Bretagne grâce aux secteurs pharmaceutique, luxe et cosmétique notamment ; une progression des résultats en Asie, tirée par les flux (maritime et aérien) en provenance de Corée, Singapour, Chine et Hong Kong dans les secteurs luxe et cosmétique notamment, dans les autres zones, les Amériques (USA et Canada avec reprise du luxe et pétrochimie, et l’Amérique Latine) et la région Middle East (Inde) contribuent à la croissance des résultats.
Notons que le début de reprise de la logistique contractuelle, après une année 2020 impactée par la crise sanitaire dans les secteurs aéronautique et Oil & Gas notamment.
Zangouna Koné