(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, la campagne agricole 2021-2022 s’annonce très bien. Selon des estimations fournies par le département de tutelle, plus de 900 000 tonnes de paddy sont attendus au cours de la campagnes agricole 2021-2022. Ce résultat en perspectives est la suite logique d’une dynamique mise en place par les autorités du Pays.
« Ceux qui pensaient affamer le Mali en voulant empêcher l’office du Niger de produire doivent encore inventorier d’autres astuces. Le riz du Delta sourira à nouveau n’en déplaise aux seigneurs de la terreur. L’office produira du paddy et autres spéculations car chacun a joué sa partition dans la chaine », rapporte un cultivateur de l’office du Niger.
L’Office du Niger, une « zones d’influence » avec comme objectif global semer la paniques et la désolation dans les villages et hameaux, dans les foires hebdomadaires et sur les pistes rurales. Par ailleurs, la présence de plus en plus prononcée des Forces a rétabli la confiance entre l’armé et son peuple.
Ce dernier ayant repris l’espoir pouvait vaquer à ses occupations agricoles. Preuve le taux mise en valeur des superficies varie de 89 à 98% des prévisions. Cette campagne près 120.000 ha ont été mise en valeur Ce qui est largement supérieur aux résultats de l’an dernier où l’office a été contraint à cause de l’insécurité d’exonérer plus de 12 000 ha du payement de la redevance eau.
Il faut signaler que des spéculateurs et autres profiteurs voulaient profiter de l’extrême sensibilité du produit pour monter les enchères. Face à la situation les producteurs ont inventorié une série de mesures .Certains n’ont pas hésité à investir leurs économies pour ne rater la campagne car le calendrier agricole n’attend pas. D’autres par contre ont eu recours à la fumure organique .Pratique vulgarisée à l’office mais que l’engrais minéral avait reléguée au second plan. Le recours à cette pratique va de l’usage de la fumure organique à la superposition maraichage /riziculture et en fin la riz-pisciculture.
« La fumure organique reste une alternative crédible la surenchère », explique-t-il, Coulibaly Koblé de la zone de Kolongotomo. Ce dernier utilise de la paille, des gousses d’animaux domestiques et en fin des ordures ménagère pour faire du compost.
Toutefois, le résultat est selon lui, est très probant car la pratique quoi que harassante et demandant du courage permet de disposer de l’engrais à souhait et au moment venu .Aussi elle permet de réduire les charge d’exploitation tout en préservant les terres
Notons que les acteurs du système d’approvisionnent ont pu se comprendre sous le leadership des plus hautes autorités nationales. Pour ce faire, les négociations ont permis de subventionner deux (2) sacs /ha a raison de 12500 FCFA le sac.
Pour rappel, le PDG de Gnoumani-SA assure avoir ravitaillé les zones à lui confiées conformément à la clef de répartition pour un volume de 9400t. Il s’agit, une fois de plus la raison a prévalu entre les fournisseurs et l’état pour sauver une campagne qui un moment avait été sérieusement menacée par la pénurie d’engrais.
Zangouna KONE