(CROISSANCE AFRIQUE)–« Le barrage a une puissance nominale installée de 140 mégawatts et un productible moyen de 607 gigawatts/heure. Son coût total est d’environ 284 milliards de francs CFA environ (454 millions de dollars) dont 248,9 milliards de francs CFA (398 millions de dollars) financés par Eximbank de Chine et 34,5 milliards de francs CFA (54 millions de dollars) par la Société de Gestion de l’Energie de Manantali (SOGEM) », a déclaré le colonel Abdoulaye Maïga, Premier ministre par intérim.
Le barrage hydroélectrique de Gouina, dans la région de Kayes au sud du Mali, d’une capacité de 140 mégawatts et d’une capacité moyenne de 607 gigawatts/heure a été inauguré, samedi, par le Premier ministre malien par intérim le Colonel Abdoulaye Maiga, en présence de ses homologues Bernard Goumou de la République de Guinée, Mohamed Ould Bilal de la République Islamique de Mauritanie et Amadou Ba de la République du Sénégal.
Selon le ministre Malien des Mines, de l’Energie et de l’Eau Lamine Seydou Traoré, « cet ouvrage qui est déjà mis en eau et qui a commencé à injecter les premiers mégawatts sur les réseaux électriques des trois pays qui sont actionnaires de la SOGEM, va permettre de renforcer la production d’énergie dans ces pays, mais au-delà du renforcement de l’énergie, ça devrait permettre de réduire un peu le coût de production pour les sociétés de nos trois pays ».
Par ailleurs, l’infrastructure hydroélectrique de Gouina a été construite par l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), d’une capacité de 140 mégawatts (MW). « Cette production associée à celle de la centrale de Félou augmentera la capacité de production de Manantali de 200 à 340 mégawatts», a-t-il ajouté. Il faut signaler que les 140 mégawatts seront répartis à parts égales entre les sociétés des énergies du Mali, de la Guinée, de la Mauritanie et du Sénégal ».
Notons que le chef du gouvernement malien a invité « les instances de l’Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Sénégal (OMVS) à redoubler d’effort pour que notre plus grand barrage hydroélectrique, à savoir Koukoutamba en Guinée, soit réalisé. Cela est une attente forte des États membres et une demande pressante et légitime des populations riveraines. En outre, il urge aussi d’aménager, parallèlement, les sites de Boureya, de Niagara, de Badoumbé et les microcentrales en Guinée ».
Zangouna KONE