(CROISSANCE AFRIQUE)-La Banque mondiale a annoncé le mardi 21 juin 2022, qu’elle a approuvé un programme de 2,3 milliards USD destiné à aider les pays d’Afrique de l’Est et australe à renforcer leur capacité à lutter contre l’insécurité alimentaire.
Selon Hafez Ghanem vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe, « Il s’agit de la première opération régionale et multisectorielle axée sur la réduction du nombre de personnes en situation d’insécurité alimentaire en Afrique de l’Est et australe. Elle complète un programme similaire approuvé pour l’Afrique de l’Ouest et centrale », a déclaré
Dans son communiqué l’institution de l’administration breton Wood a estimé qu’environ 66,4 millions de personnes dans ces deux sous-régions du continent devraient subir un stress alimentaire ou une crise alimentaire, une urgence ou une famine, d’ici juillet prochain.
« Les chocs du système alimentaire provoqués par les conditions météorologiques extrêmes, les épidémies ravageurs et de maladies, l’instabilité politique et des marchés, et les conflits sont de plus en plus fréquents et graves. Ce qui expose davantage de personnes à l’insécurité alimentaire. La guerre en Ukraine exacerbe ces effets en perturbant le marché international des produits alimentaires, des carburants et des engrais », a-t-elle souligné.
Par ailleurs, la première phase ciblera l’Ethiopie où environ 22,7 millions de personnes sont en situation d’insécurité alimentaire en raison d’une grave sécheresse, et Madagascar où 7,8 millions de personnes ont également besoin d’une aide alimentaire, en raison de la sécheresse qui sévit dans le sud du pays. Il faut signaler qu’il s’agit d’un financement total de 788,10 millions de dollars. Sa phase initiale du devrait bénéficier à 2,3 millions de personnes.
Notons que d’autres pays d’Afrique de l’Est et d’Afrique australe bénéficieront des phases ultérieures du programme qui servira aussi à renforcer les stratégies interinstitutionnelles de réponses aux crises alimentaires, notamment en consolidant les systèmes d’alerte précoce et la planification des réponses rapides, le soutien d’urgence aux producteurs, les mesures commerciales d’urgence et les réserves alimentaires d’urgence.
Zangouna KONE