Depuis quelques temps au Gabon, triste a été de constater le rôle macabre que les réseaux sociaux ont permis à beaucoup de jouer, sans que personne ne s’inquiète des répercussions que cela aurait pu créer. Les anges d’autrefois deviennent les démons d’aujourd’hui, les fidèles d’une religion commune, les protestants de l’heure.
Si la foie en Dieu est là croyances des choses que l’on ne voit pas et l’espérance de celles qu’on espère, comment comprendre l’attachement que l’on aurait à la vision d’un bon serviteur envers le grand maître absent, que finalement l’on soit capable de renier une fois celui-ci de retour ?
Doit-on croire qu’il y aurait eu un manque de discernement ? Que le bon serviteur aurait trompé tout le monde ? Même ceux qui lui ont accordé la communion sans confession ? Ne serait-ce pas une fuite en avant de notre responsabilité, ayant été là pour lui témoigner une onction qu’il n’a pas méritée ?
Serait-ce à ce moment une erreur pour nous de penser, mais surtout de réaliser l’hypocrisie dont vous avez fait montre ? Ne dit-on pas quelque part, que si deux personnes marchent ensembles, c’est qu’elles se sont comprises au préalable ?
Combien d’entre vous finalement n’ont pas été capable de réaliser les limites qu’impose une responsabilité familiale, soit-elle proche du père ?
Autant de questions qui demeurent sans réponses au regard de la poudre d’escampette utilisée pour fuire le bateau à la vitesse grand « V ». Chacun a brûlé son effigie, caché sa pancarte, détruit toutes preuves de son affiliation à l’archange déchu…
Mais il nous faut savoir, que nul ne va au père sans passer par le fils et qu’un père soit-il à l’agonie peut bénéficier, même de la façon la plus miraculeuse du secours de Dieu selon les prières de son coeur…
Je ne dirais pas de vous une lâcheté ornée d’idiotie, car, qui suis-je pour vous juger ? Je retiens juste que la politique est utile pour l’Afrique et le monde, mais certainement pas nécessaire pour le développement du Gabon…
Amstrong Agaya
Journaliste Gabonais, Analyste Politique