Par croissanceafrique
Il est inconcevable de penser qu’un mastodonte telle que l’URD soit incapable de sortir un candidat pour une élection présidentielle ?
Aux personnes qui pensent ainsi, il importe de leur faire comprendre que ce n’est pas le poste qui fait l’homme, mais que c’est l’homme qui fait plutôt le poste. Qui pouvait, à l’époque, imaginer qu’un simple lieutenant, qui parlait en public avec grande peine, allait suffisamment remplacer le grand panafricaniste, fondateur de la république du Mali, le président Modibo Keita ? Avant 1991 ATT même allait difficilement croire qu’il serait celui qui prendrait la place du puissant, et célèbre général président, Moussa Traoré. Sincèrement qui aurait cru que le président IBK, celui-là même qui a été presque plébiscité en 2013 par les maliens, serait remplacé par un officier à la retraite ? Si on donnait son nom à l’avance, qui l’aurait validé ?
Beaucoup de grands hommes qui ont marqué le monde, sont montés sur scène en catimini, presqu’incognito. Alors dire que l’URD n’a pas en son sein d’hommes présidentiables équivaudrait à dire que le président Soumaïla Cissé était à la tête d’une communauté de pantin. Si cela était vrai, ce parti ne serait pas là où il est présentement. Si seules les capacités de mobilisation de fonds suffisaient, il y’a des chefs de parti, qui sont plus riches que Soumaïla, pourtant leurs structures ne valent pas mieux que l’URD. Si seul l’argent suffisait, ceux qui, avec leur argent, seront heureux de répondre à l’appel de l’URD n’existeraient pas. Ce sont des hommes qui ont fait les documents ensemble à l’URD, ils ont fait les discours ensemble, ils ont écrit la vision programme ensemble, l’URD est une conjugaison, certes la touche de Soumaïla y a été énorme, mais sans les autres cela n’allait rien donner aussi.
Aujourd’hui l’URD continuera avec des leaders comme Amadou Djadjiri Cissé, ancien ministre, ancien vice-président de l’Assemblée nationale ; Gouagnon Coulibaly, ancien vice-président de l’Assemblée nationale ; Racine Thiam, ancien candidat à l’élection présidentielle, ancien Directeur de la cellule de communication de la présidence de la république ; Me Demba Traoré, ancien ministre, ancien député, ancien conseiller municipal. Ces jeunes cadres sont parmi d’autres, ils ont fait ce parti et ont accepté de se mettre en sourdine, pas par incompétence, mais pour la réussite d’un projet commun pour le Mali. Si le président Soumaïla gagnait les élections, eux, et d’autres tels que Dr Madou Diallo, Ibrahim Ikassa Maïga, Kader Maïga, Abdrahamane Diarra, Mamadou Dicko et beaucoup d’autres allaient gérer avec lui son programme, et après personne n’allait parler d’envergure les concernant.
L’URD est une chance pour ce pays, une chance de cohérence, une chance de stabilité, une équipe ouverte, disciplinée, et outillée qui a pour objectif d’implémenter une vision limpide et efficace pour un essor certain du Mali.
Chaque malien doit contribuer à ce que cet instrument formidable crée par un patriote engagé puisse servir une nation meurtrie.
Moussa Sey Diallo, élu URD