Selon lui, le faible taux de chômage dans notre pays (8%) masque des situations particulières : il touche principalement les jeunes diplômés sans emploi, ceux n’ayant pas de qualifications particulières et ceux qui sont réticents à exercer d’autres types d’activités, notamment manuelles et physiques.
Pour Moussa Mara, la plupart de nos concitoyens exercent une activité, mais la majorité de ces activités sont largement sous payées, on peut donc parler plutôt de sous-emploi ou d’emplois mal rémunérés au lieu de chômage. Par ailleurs, l’ancien Premier ministre a rappelé qu’arrivent chaque année sur le marché de l’emploi au Mali, plus de 150,000 jeunes, dont 20.000 diplômés pour un nombre d’emplois formels proposés n’atteignant pas 10.000. Il a déploré que l’entrepreneuriat soit perçu comme une panacée alors que les jeunes n’y sont pas préparés.
Abordant le domaine de l’économie, l’expert-comptable propose de mettre le cap sur l’industrialisation et de prioriser ce qui est produit au Mali, orienter la commande publique vers la production nationale, protéger nos producteurs nationaux, faire de cela la priorité économique stratégique du pays et mobiliser l’État et toutes nos ressources dans cette direction.
Source : (L’Essor)
Par croissanceafrique.com