(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, les autorités estiment que la prévision céréalière pour 2025 dépasse largement les 11.010.851 tonnes de 2024, avec des objectifs estimés à 11,696.721 tonnes de céréales, ainsi que des productions de coton, viande et poisson.
Les résultats proviennent de la 15ème session du Conseil élargi de cabinet sur le développement rural, dirigée par le ministre Daniel Siméon Kelema, avec la participation de divers acteurs du secteur. Les discussions ont porté sur le Plan triennal 2025-2027 et l’état d’exécution des recommandations précédentes.
Le ministre a souligné l’importance d’un plan agricole harmonisé pour évaluer la production de 2024 et préparer les campagnes futures. Cette dernière a été affectée par des inondations ayant causé des pertes significatives, touchant de nombreuses cultures et éleveurs.
Daniel Siméon Kelema, ministre malien de tutelle a insisté sur la nécessité de coordination entre les acteurs du secteur rural et l’intégration des efforts dans le Plan d’action gouvernemental. Il a également noté l’importance stratégique de la LPISA 2025-2034 et a encouragé une approche collaborative pour atteindre les objectifs de la prochaine campagne.
En outre, le ministre a évoqué la nécessité d’explorer de nouvelles techniques agricoles et d’encourager l’adoption de systèmes de culture durable. La recherche et l’innovation, a-t-il ajouté, jouent un rôle vital dans l’amélioration des rendements et la résilience face aux aléas climatiques. Des initiatives telles que la formation des agriculteurs aux pratiques de conservation des sols et à l’irrigation efficace ont également été mises en avant.
Le Conseil a également discuté de la nécessité d’un montage financier solide pour soutenir les initiatives agricoles. Les partenariats public-privé, ainsi que les investissements étrangers, doivent être stimulés pour garantir la durabilité des projets envisagés. Les acteurs du secteur privé ont été invités à s’impliquer davantage, en mettant l’accent sur la chaîne de valeur des produits agricoles afin d’augmenter l’accès aux marchés pour les producteurs locaux.
Notons qu’une attention particulière a été portée aux jeunes et aux femmes, qui constituent une part essentielle de la main-d’œuvre agricole. Il a été convenu qu’il est crucial d’encourager leur participation active dans le secteur par le biais de programmes de formation et d’accès au financement. En facilitant l’entrepreneuriat agricole, le gouvernement espère dynamiser l’économie locale et assurer la sécurité alimentaire pour tous.
Finalement, le ministre a souligné que la réussite de cette campagne dépendra de l’engagement collectif et de la volonté de faire face aux défis persistants. En conclusion, il a encouragé tous les participants à maintenir un dialogue ouvert et constructif, afin de continuer à améliorer le secteur agricole et de faire face aux enjeux de demain.
Mariam KONE