(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, un budget ambitieux de 118,87 milliards de Fcfa a été annoncé pour la réalisation des infrastructures de l’université de Bandiagara, un projet qui témoigne de l’engagement du gouvernement envers l’éducation et le développement.
Cette annonce a été faite lors d’une séance plénière du Conseil National de Transition (CNT) à Bamako, un moment clé qui marque une étape importante dans l’évolution du système éducatif du pays.
À l’issue de ces travaux, les membres du CNT ont non seulement approuvé un projet de loi visant à ratifier l’ordonnance n°2025-003/PT-RM du 7 février 2025, qui crée l’Université polytechnique de Bandiagara (UPB). Cette nouvelle institutions universitaires, conçue pour impulser l’innovation et le savoir-faire local, aura pour mission essentielle de soutenir la mise en œuvre de la Politique nationale en matière d’enseignement supérieur et de recherche scientifique.
Par ailleurs, les autorités maliennes annoncent que les travaux de construction commenceront cette année, avec pour objectif d’ouvrir de nouvelles perspectives en matière d’enseignement et de recherche dans la région. Le projet, soutenu par le professeur Bourema Kansaye, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, devrait s’achever en 2029. Il a été approuvé par 118 votants, avec une seule abstention.
Aussi, l’Université polytechnique de Bandiagara, spécifiquement, sera un pilier fondamental de la zone, intégrant des structures de formation et de recherche novatrices axées sur divers domaines cruciaux pour l’avenir du pays. Parmi ces domaines, l’accent sera mis sur l’agriculture des zones arides, un thème vital qui vise à renforcer la sécurité alimentaire face aux défis environnementaux croissants, et sur la gestion intégrée des ressources en eau, essentielle dans un pays où l’eau est une ressource précieuse.
Notons que l’université proposera également des formations en médecine et pharmacie, cette orientation étant d’une importance cruciale pour répondre aux besoins de santé locaux. D’autre part, les arts, la culture, le tourisme et l’ingénierie ne seront pas négligés, car ils représentent des secteurs clés pour le développement socio-économique du Mali.
Moussa KONÉ