Aujourd’hui c’est Douba, quelqu’un d’autre se fera tabasser demain. Ce n’est pas la première fois que les gardes du président maltraitent les journalistes. Il y a quelques mois, la correspondante de Sikka TV a connu le même sort donc « A qui le tour? « . Avant elle, d’autres journalistes ont vaincu la même brutalité. Le hic est qu’aucune organisation professionnelle de la presse n’a jamais daigné le petit doit pour dénoncer l’agression des journalistes par la garde présidentielle dans l’exercice de leur fonction.
Les journalistes qui ont assisté à la scène d’aujourd’hui pouvaient au moins éteindre leurs caméras, dictaphones… pour se concerter. En guise de soutien ou solidarité à l’égard de la victime, ils devraient renoncer à la couverture de l’activité de ce matin voire de la visite entière. Mais malheureusement la confraternité est morte chez nous depuis longtemps.
UnJournaliste Nest Pas Violent
Par croissanceafrik@gmail.com
Daouda Bakary KONE