Ce vendredi 29 novembre 2019, le centre AOUA KEITA a servi de cadre pour la réunion de partage de la stratégie wash & nutrition. Cette rencontre a enregistré la présence d’une brochette de journalistes venus de plusieurs rédactions du district de Bamako. Une réunion qui met l’accent sur l’importance du wash & nutrition dans la réduction de la malnutrition, la santé néonatale et infantile. L’objectif est d’améliorer la connaissance des journalistes sur la stratégie nationale de WASH & Nutrition en vue d’une large diffusion auprès de l’opinion publique et des acteurs concernés. La Nutrition implique plusieurs secteurs au Mali. C’était dans le cadre d’un partenariat entre CN-CIEPA et WASH en collaboration avec l’ONG WATERAID.
Issiaka Sangaré chargé de communication et plaidoyer de l’ONG WaterAID » Nous sommes là, pour informer l’opinion nationale et internationale afin d’améliorer la connaissance des journalistes sur la stratégie nationale de WASH & Nutrition en vue d’une large diffusion auprès de l’opinion publique et des acteurs concernés. C’est pourquoi, nous avons dit que avec les journalistes, nous allons lancés cette stratégie nationale axée sur l’eau et l’assainissement au Mali« , dit-il.
La campagne « un départ saint » est l’axe priorité de plaidoyer de Walter Aider sur la période 2015-2020. Elle met l’accent sur l’importance du WASH dans la réduction de la malnutrition, la santé néonatale et infantile.
Il s’agit dans un premier temps, d’améliorer la connaissance des journalistes sur la stratégie nationale de WASH & Nutrition en vue d’une large diffusion auprès de l’opinion publique et des acteurs concernés. La Nutrition implique plusieurs secteurs au Mali.
Deuxièmement, il s’agit de permettre aux 25 journalistes à percevoir les intérêts et les enjeux de la stratégie WASH & NUTRITION sur la santé infantile et le bien-être de la famille. C’est pourquoi les groupements des différents anaux de la presse de la presse étaient représenté a savoir: La presse écrite, la presse en ligne, les radios, les télévisions, les représentants de la CN-CIEPA et l’ONG water-Aid.
Dans un document dénommé « Stratégie nationale, eau , hygiène, assainissement (EHA (WASH Nutrition Mali: Il est dit que « la prévalence de la malnutrition chronique est toujours supérieur (au niveau national ) au seuil acceptable de 20% (prévalence » modéré « ) considéré comme » situation Nutritionnelle précaire » par l’OMS. Cette situation cache de grande disparité entre les régions, avec des prévalences proches de 30% pour les régions au centre /sud :Ségou , Sikasso et Mopti (respectivement 27,8%, 28,9% et 27,3%), dit-il.
Il affirme (le même document) que la » prévalence de la nutrition aiguë reste également au-delà des seuils acceptables . Au niveau national, elle dépasse les 10% (prévalence élevée) considéré comme une situation Nutritionnelle sérieuse » par l’OMS, a-t-il affirmé, le document de la stratégie nationale. Par contre la prévalence de la malnutrition aiguë sévère (MAS) supérieur au niveau national à 2% , soit le seuil définit par l’OMS pour qualifier une situation d’urgence.
L’un des résultats phares est un axe stratégique est intégré dans le plan d’action multi-sectoriel de la Nutrition horizon 2020-24). Il comprend trois axes majeurs que a savoir : la prévention et la prise en charge de la malnutrition, le renforcement de la coordination intersectorielle, le plaidoyer pour l’intégration du WASH dans le plan d’action multi sectorielle de la Nutrition, l’UNICEF, et ACF, ont élaboré la stratégie national WASH-nutrition. Elle n’est pas encore connue du grand public et plusieurs acteurs WASH et NUTRITION.
Ce projet a pour objectif de contribuer à la réduction de la malnutrition, la mortalité néonatale, et infantile à travers la prise en compte de l’eau potable, l’hygiène et l’assainissement dans les politiques et programmes de santé et de Nutrition au Mali.
Notons que la stratégie nationale dit que « la prévalence de la malnutrition aiguë (MAS) dépasse le seuil d’alerte de 10% dans cinq des dix régions du Mali à savoir : dans la capitale , Bamako (10,5%), ainsi que dans régions affectées par les conflits : Gao (14,2%), Menaka (13,5%), Tombouctou (12,5%), et Ségou (11,2%), « . Mais la stratégie nationale dit encore que Ces régions présentent également des taux très élevés de malnutrition aiguë sévère (MAS) a Gao (3,1%) Ségou (2,3%), Menaka (2,1%), et Taoudeni (2,8%). Et la région de Tombouctou (1,8%) reste également proche du seuil d’urgence de 2% définit par l’organisation mondiale de la santé« , a indiqué , le rapport de la stratégie nationale eau , hygiène , assainissement (WASH).
Daouda Bakary KONÉ
Source: Croissanceafrique.com