Par croisanceafrique.com
A une année de la reprise des activités, après avoir été rénové dans des commodités internationales, le CICB a tenu ce jour 30 janvier 2020, dans son enceinte, la 21ème session ordinaire de son Conseil d’administration. Placés sous la tutelle du ministère de la Culture, les travaux de la présente session, ont été dirigés par le Secrétaire général dudit département, Andogoly Guindo, en présence du Directeur général du CICB et de l’ensemble des administrateurs.
Ainsi, la conquête de cette notoriété demande de redoubler d’efforts. C’est pourquoi, le budget prévisionnel de l’exercice 2020, est arrêté en recettes et en dépenses à la somme de 1 651 945 000 FCFA dont une subvention de l’Etat estimée à 306. 295. 000 FCFA. Quant aux ressources propres du CICB, elles sont évaluées à 1. 345. 650. 000 FCFA.
Selon le représentant du ministre de la Culture, le CICB est aujourd’hui la référence des centres de congrès et de spectacles dans notre pays. Pour ce faire, poursuit Andogoly Guindo, l’ambition du ministère de la Culture est d’en faire une référence sous régionale. « C’est une vitrine que la nouvelle équipe dirigeante s’efforce à entretenir, conformément à la vision éclairée du Président de la République, de mettre à la disposition des usagers un Centre moderne, hautement équipé, répondant aux normes internationales pour accueillir les grands évènements nationaux et internationaux » a-t-il souligné.
Parlant de la rénovation du CICB, Andogoly Guindo, dira qu’elle est le fruit de la coopération sino-malienne. Il a aussi fait savoir que le Centre connaît encore certaines difficultés du passé, notamment des créances lourdes, venant pour une grande part des structures étatiques, l’obsolescence de ses textes fondamentaux, mais aussi des insuffisances liées à la qualité des ressources humaines. De ce fait, il convient d’y remédier, afin de faire jouer au CICB tout son rôle dans l’organisation des congrès et de l’évènementiel au Mali.
Après la réouverture du CICB, dans un contexte sécuritaire très embrassant pour notre pays, l’offre s’est diversifiée au niveau de la prestation des services. Ce qui a permis au Centre d’obtenir des résultats encourageants et cette année de reprise des activités demeure plutôt encourageante. Comme activités phares abritées par le CICB, il y a eu : le « Sommet des Chefs d’Etat de l’OMVS » ; la 8e édition des Journées minières et pétrolières du Mali (JMP) ; le Dialogue National Inclusif (DNI) etc.
Soucieux de cette notoriété sur laquelle doit miser le CICB, Andogoly Guindo a invité la direction et les travailleurs à redoubler d’efforts pour relever toujours les défis liés à la renommée de l’établissement.
Diakalia M Dembélé