GoldFields est un géant de dimension mondiale. Mais, il arrive au Mali seulement en 2009, attributaire de plusieurs permis de recherche d’or. Notamment dans.la zone de Yanfolila où GoldFields déteint 8 permis de recherche et dans la zone de Kanagaré constituée de 11 permis de recherche. A Yanfolila, GoldFields hérite du site de Komana découvert entre 1992 et 1996 par un autre géant, BHP-Utah.
L’entreprise North puis la société Glencar mène les travaux géologiques. Mais Glencar est durement frappé par la crise financière internationale de 2009. Alors, Glencar signe une JV avec GoldFields qui poursuit les travaux de recherche sur le site Komana. Il s’agit en fait d’un projet, dit Projet de Yanfolila dans un rayon de 25 kilomètres où ont été identifiés 5 gisements qui sont : Komana Est, Komana Est, Kalaya Sud, Gonka et Sanioumalé. Sur ces différents sites il a été prouvé l’équivalent de 2 millions d’onces soit 60 tonnes d’or.
Le premier lingot est censé sortir en 2015 et l’exploitation durera 9 ans. Komana Est et Komana Ouest regorgent l’essentiel des réserves. Les 25 kilomètres de rayon de la future mine de Komana recouvrent une multitude de villages. Des villages de tradition d’orpaillage très ancrée. Le moins que l’on puisse observer sur place est que la cohabitation avec les villageois n’est pas des plus paisibles. Les chefs de villages réunis autour du ministre Sy dans le village de Bougoudalé ont été clairs à demander de les laisser poursuivre leur activité d’orpaillage. Le permis de Koamana recouvre des terres de culture dont une bonne partie, disent-ils, est submergée par les eaux du fleuve Sankarani après la construction du barrage Sélingué.
Source: chambre des mines du MALI.
Par croissanceafrique.com
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