C’est suite à une conférence de presse animé par le syndicat national des travailleurs des douanes ce samedi O5 janvier 2019. L’objectif était d’informer la presse nationale et internationale pour dire que malgré toutes les démarches menées dans le cadre du dialogue social auprès des autorités de tutelle à savoir les ministères en charge du travail et de la fonction publique et celui de l’économie et des finances. C’était en présence d’une brochette de journalistes venus de partout.
Selon le secrétaire général du SNTD « Nous sommes nerfs de l’économie malienne. Donc, si nous partons grève, c’est dangereux. Notre domaine est très sensible. La douane est le poumon de l’économie nationale. La grève n’est pas la solution », a – t-il affirmé. Il ajoutera par la suite que « douane accumule des milliards pour l’Etat du Mali. Si nous partons en grève ce n’est pas bon pour le Mali. Raison pour laquelle, nous avons choisi de n’est pas prendre part à la grève de l’UNTM, nous syndicat du SNTD », a expliqué Issiaka Kabore.
D’autres membres du syndicat affirmeront que « Certains agents payent leurs galon. Il y a trop de problème dans l’administration de la douane. Comment les recettes augmenteront sur ce plan ? Il faut éviter la discrimination entre les agents de douane. Quand vous parlez de dialogue social, je peux vous dire qu’il n’y a pas de dialogue social. En réalité la communication ne passe pas entre les agents de douanes. Ils veulent carrément éliminer le statut particulier de douane. Donc nous voulons la création d’une école de douane au Mali. Pour régler le problème. Il ajoute que la baisse des recettes douanières est due à la mauvaise gestion des ressources humaines », affirme – t- il.
Aujourd’hui, la discrimination est devenue une habitude au Mali. Mais celle de la douane est très grave parce que le favoritisme a pris le dessus sur la compétence. En ce qui concerne l’UNTM et ses perspectives, le SNTD affirme qu’il prendra pas part la grève décrétée par le central syndical. C’est pourquoi, Issiaka Kaboré a bel et bien été direct et exigeant. Il affirme par la suite que la douane reste le moteur de l’économie malienne. Car selon lui, » le domaine des douaniers est très sensible. Nous ne pouvons pas aller à la grève comme tout le monde. Nous sommes les soldat de la finance. Nous voulons dialogué pour l’instant », a-t-il affirmé.
Daouda Bakary kone
Source : croissanceafrique.com