Par croissanceafrique
La junte propose de former un gouvernement composé essentiellement de militaires. Par ailleurs, les nouvelles autorités de Bamako acceptent que le président déchu Ibrahim Boubacar Keïta retourne chez lui ou aille se soigner à l’étranger. A l’issue de discussions, la Cédéao et les putschistes maliens sont d’accord pour tourner la page IBK.
La deuxième journée de négociations entre la junte qui a pris le pouvoir au Mali et les envoyés de l’Afrique de l’Ouest a permis dimanche des avancées mais pas encore d’accord global et elles reprendront lundi, ont indiqué dimanche soir les deux parties.
La junte au pouvoir au Mali souhaite qu’un.prgane de transition derigé par un soit mis en place pour une période de trois ans, et accepte que le président déchu Ibrahim Boubacar Keita retourne à son domicile, ont indiqué dimanche soir des sources de la CEDEAO et de la junte.
Selon Goodluvk Jonathan « Nous avons pu nous entendre sur certains points mais pas sur l’ensemble des points de discussion », a déclaré à sa sortie de plusieurs heures de réunion le chef de la délégation de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), l’ex-président nigérian.
« Aussi bien la Cédéao que les militaires veulent que le pays aille de l’avant », a ajouté Goodluck Jonathan, mandaté par la Cédéao pour tâcher de rétablir « l’ordre constitutionnel » au Mali, dont le président Ibrahim Boubacar Keïta a été contraint d’annoncer sa démission dans la nuit de mardi à mercredi après avoir été arrêté par des militaires.
Dans une déclaration faite plus tards dans la nuit le poêle parole colonel Ismaël WAGUÉ expliquera par la suite que « Les discussions continuent. On a eu des points de compromis sur certains aspects, la négociation va continuer demain » lundi, a pour sa part déclaré.
Daouda Bakary KONÉ