C’est au cours d’une conférence-débat organisée par le Réseau de la Jeunesse africaine pour la lutte contre le blanchiment d’argent en appui de la Cellule Nationale de Traitement des Informations financières. Le thème de cette rencontre était « La jeunesse actrice et victime du blanchiment d’argent, du financement du terrorisme et autres infractions« . C’était le samedi 21 décembre 2019 sur la « colline du savoir » de Bamako.«
A sa prise de parole, la secrétaire générale de la CENDIF, Touré Aminata Dembélé, affirme que « l’initiative noble et la thématique choisie comblent au plus haut point la cellule qui est la structure nationale dédiée à la lutte contre le blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme depuis 2006« , a-t-elle affirmé.
Selon elle, le blanchiment de l’argent mal acquis et du financement du terrorisme constituent des phénomènes très pervers et de redoutables facteurs d’instabilité de tous genres pour un pays.
Cette conférence s’est débutée par une cérémonie d’ouverture présidée par Mme Touré Aminata Dembélé, Secrétaire générale de la Cellule nationale de Traitement des informations financières. Elle avait à ses côtés, Daniel Marc Guindo, Président du Réseau, professeur Alfousseyni Diawara, le magistrat Fatoma Théra et le colonel Mamadou Sangaré, tous trois conférenciers.
Ce n’est pas tout, car la secrétaire général Mme TOURE Aminata Dembélé précise que « leurs (terroristes et blanchisseurs d’argents) acteurs et complices peuvent provenir de toutes les couches de notre société ou infiltrer les secteurs d’activités les plus insoupçonnés pour les détruire lentement mais surement. Personne ne peut mesurer avec exactitude les sommes d’argent mal acquis que brassent ces criminels financiers transnationaux dans le but de leur donner une apparence licite, a-t-elle précisé. « En 2006, déjà, la banque mondiale estimait à plus de 786.000 milliards de FCFA… », a-t-elle précisé.
Notons que les conférenciers ont édifié les participants sur les différents thèmes du jour. Comme pour dire que le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme sont des mauvaises pratiques dans notre société. Luttons contre ce fléau qui taraude partout en Afrique de l’ouest voir le Mali.
Daouda Bakary Koné