La cérémonie de réouverture a eu lieu, le samedi 26 janvier dernier, sous la haute présidence du Président de la République son Excellence, Ibrahim Boubacar Keita en présence de l’Ambassadeur de la Chine, de plusieurs membres du gouvernement. Cette rénovation a coûté à l’Etat Malien et la République Populaire de Chine, 17 milliards 300 millions de Francs CFA, a précisé le ministre de la culture, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo.
Pour le bon fonctionnement, il faut l’adhésion de tous et le respect du nouveau ligne de conduite, dira le ministre de la culture à la cérémonie de réouverture.
Cependant, le montant exact mobilisé pour la rénovation de cette nouvelle version standardisée du CICB serait flou. Le ministre parle tantôt de 8 milliards lors du dernier conseil d’administration. Le hic est qu’à la cérémonie de réouverture, elle a confirmé 17 milliards 300 millions de Francs cfa. Quel est le montant réel mobilisé?
Le CICB qui a été fermé par les autorités en charges durant 22 mois, pour des raisons de rénovation; malheureusement cette situation a occasionné des désagréments aux personnels de ladite structure, nous a expliqué une victime sans salaire de près d’une dizaine de mois. Le ministre de la culture dans son discours a ignoré les anciens travailleurs au profit des nouveaux. En rappelle, ces anciens travailleurs du CICB sont à dix mois sans salaire se qui montre à suffisance la grande moquerie des autorités en charges aux travailleurs du Centre International de Confiance de Bamako (CICB). Le ministre doit essuyer bien ses lunettes pour regarder ces chefs de familles qui sont laissés pour compte et les mettre dans leurs droits. Le ministre N’Diaye Ramatoulaye Diallo insinue quoi, en parlant dans sons discours des futurs nouveaux travailleurs du CICB ? Déjà des nouvelles têtes ont fait irruption au CICB.
Quand au nouveau Directeur General, Sekou Dissa du CICB; il est sur un terrain glissant ou l’orgueil ne lui permettra pas l’avancé sur ses pas, sans l’appui et la complicité des anciens travailleurs de ladite structure. Il a un défi à relever, car ses premiers pas ne donnent pas l’ espoir, a conclu notre interlocuteur. Rappelons ici qu’ être chargé de mission dans un département sans expérience et différent d’être Directeur General du CICB standardisé.
Youssouf Konaté
Source : Journal « La Source »