(CROISSANCE AFRIQUE)- Au Mali, leconseil National de la société civile du Mali accompagné d’autres organisations de la société a organisé une journée d’échange sur l’accord pour la paix le samedi 09 décembre 2023 dans ses locaux.
Ainsi, la cérémonie d’ouverture a été présidée par le président du comité technique de la société civile pour le suivi de la Transition et de sa réussite, M. Badra Alou Sacko en présence d’éminents panelistes comme l’honorable Mohamed Ag Ousmane Mohamedoune, président des mouvements de l’Inclusivité, le colonel major Faguimba Ibrahim Kansaye de la commission Nationale DDR, l’honorable Bajan Ag Hamatou et les participants.
L’objectif est d’échanger entre maliens sur quel va être le devenir de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger appelé communément » Accord d’Alger « . Aussi, contribuer à renforcer la transparence et la réussite du processus de transition à travers une vieille citoyenne inclusive et efficiente.
Une activité réalisée conformément à l’esprit de l’objectif spécifique 2 du projet libellé comme suit << Soutenir la formulation des positions communes des organisations de la société sur les actions publiques pour influencer positivement le plan d’action du Gouvernement de la transition >>.
Un projet qui bénéficie d’un appui technique et financier du PNUD et de l’Union Européenne. Ces acteurs de la société civile s’interrogent sur l’avenir de l’accord avec le retrait de la minusma qui est un acteur essentiel de la sa mise en œuvre, mais aussi avec la reprise de Kidal << Nous nous interrogeons vraiment sur l’avenir de l’accord, c’est pourquoi nous avons invité d’éminents experts pour venir nous éclairer sur comment ils voient l’après départ de la minusma et la reprise de Kidal, donc après les échanges fructueux que nous avons eu avec ces experts, nous, en tant que organisation de la société civile, allons dégager notre point de vue par rapport à ça, dégager des recommandations que nous allons soumettre aux plus hautes autorités >> a souligné M. Badra Alou Sacko.
Selon lui, l’accord n’est pas à rejeter parceque c’est un document de travail entre eux et leurs frères d’armées qui ont réclamé un certain moment de voir avec l’État comment il faut faire en sorte que leur communauté puissent être pris en compte pour faire le développement dans leur localité.
Il pense donc que l’accord est toujours le bienvenue et que après le départ de la minusma, et aujourd’hui, ils peuvent dire que l’armée est en position de force.
Il pense donc qu’avec ces échanges, les dialogues et les négociations qu’ils feront, pourront portés fruits pour le bien être de tout le monde.
À titre de rappel l’accord d’Alger, officiellement dénommé Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issus du processus d’Alger a été signé le 15 mai et le 20 juin 2015 à Bamako entre la République du Mali et les mouvements signataires ( CMA ).
Notons que la finalité de cet accord est de rétablir la paix au Mali, la création d’une armée reconstitué intégrant les anciens groupes armés signataires et des mesures de développement économique spécifiques au Nord du pays sur la base d’un effort de dialogue, de justice et de réconciliation nationale.
Kadidia Doumbia