par croissanceafrique
Les réactions se multiplient après la prise du pouvoir par le Comité National pour le Salut du peuple (CNSP) au Mali.
L’Association Malienne des Droits de l’Homme (AMDH) a dans un communiqué signé par son président Me Moctar Mariko qui dit prendre acte de la démission du président de la République, de la dissolution de l’Assemblée Nationale, du Gouvernement et appelle à une transition civile concertée au respect des droits humains.
Pour l’AMDH ce coup de force militaire intervient dans un contexte de crise sociopolitique et au lendemain du limogeage du responsable de le sécurité présidentielle et à la suite du rapport de l’ONU accablant certains hauts gradés de l’armée malienne accusés d’être associés à des violations de droits et au trafic de drogue. « L’AMDH regrette que cette démission soit intervenue à la suite des circonstances troubles. » précise le communiqué.
Toutefois, elle condamne les violations des libertés individuelles survenues suite à la mutinerie, et appelle au respect des droits élémentaires des responsables arrêtés et à la sécurisation des personnes et de leurs biens. Toujours dans son communiqué l’AMDH exhorte les nouvelles autorités à diligenter le transfert du pouvoir au civil en vue de faciliter le dialogue et le retour à des institutions démocratiques à travers des élections libres, crédibles et transparentes. Enfin elle demeure disponible davantage dans la recherche de solution durables à la crise.