Le ministère de l’éducation nationale du Mali en collaboration avec le bureau de l’UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture) au Mali et de l’Union Européenne, a procédé le jeudi 28 octobre 2021 dans un hôtel de la place à Bamako au lancement d’un projet en faveur de l’enseignement dans la zone G5 Sahel.
Il s’agit d’un projet intitulé « Améliorer l’enseignement dans les pays du G5 Sahel ». C’était en présence de Sidibé Dédéou Ousmane Traoré, ministre de l’éducation nationale et des représentants de l’UNESCO et de l’Union Européenne au Mali.
Le projet « Améliorer l’enseignement dans les pays du G5 Sahel », selon les responsables du projet, est mis en œuvre par l’UNESCO et financé par l’Union Européenne à hauteur de 6 milliards de FCFA environ dont 1 milliard 100 millions de FCFA pour le Mali. Il vise, selon eux, à améliorer la gouvernance et la gestion des enseignants dans les pays membres.
Ainsi, ce projet s’inscrit dans la poursuite de la cible 4.c du cadre d’action Éducation 2030. Ce cadre a pour ambition d’accroître considérablement le nombre d’enseignants qualifiés, notamment au moyen de la coopération internationale pour la formation d’enseignants dans les pays en développement. Surtout dans les pays les moins avancés et les petits Etats insulaires en développement, expliquent-ils.
En effet, la mise en œuvre de ce projet intervient au moment où les pays du G5 Sahel rencontrent des défis communs notamment en termes de gouvernance et de gestion des enseignants. Ces défis sont principalement liés à la crise sécuritaire qui sévit cet espace depuis des années. D’où même la création de la « force conjointe du G5 Sahel » qui a pour mission de combattre le terrorisme dans cet espace géographique. Comme il n’est caché à personne, cette crise a malheureusement impacté l’école dans les différents pays.
Il faut signaler qu’au Mali, selon les statistiques, plus de mille (1000) écoles du fondamental sont fermées sur plus de six (6) mille affectant plus de 470 000 élèves et plus de 9000 enseignants.
I Koné
Source: Journal « Le Mali Emergent »