C’est au cours d’une conference de presse que le célèbre Souheil Ben Barka, réalisateur et pionnier du Cinéma , Commandeur de l’Ordre national du Mali , a annoncé la nouvelle de la toute première projection de son dernier film « de sable et de feu ». Souheil Ben Barka est malien, né à Tombouctou , il y’a 76 ans. En décembre 2018, il était à Bamako dans le cadre des journées cinématographiques Maliano-Marocaines. Une rencontre qui a regroupé les acteurs de la culture Malienne et une brochette de journalistes culturels et non culturels.
Par esprit patriotique et l’amour du Mali , le natif de Tombouctou Souheil Ben Barka a choisi le Mali pour la toute première projection de son dernier film ce dimanche 8 septembre 2019 à 19 h au ciné-Magic : Pour la première Africaine de son dernier film « de sable et de feu ».
En prélude à cette activité, il animera une conférence de presse ce samedi 07 septembre 2019 , à 10h à l’hôtel Sheraton de Bamako. A sa prise de parole, Souheil Ben Barka affirme avoir sauvé les archives cinematographique du Mali. Il s’agit des archives marocano-maliennes qui s’etaient stockées en Yougoslavie. Selon lui, il a fallu mobiliser la somme de 80 000 euro pour acheminer les archives au Mali avec la benediction du Maroc et l’UNESCO », dit-il.
Selon Souleymane Cissé , ancien directeur du centre nationale de la cinemantographie du Mali, ce dernier n’a pas manqué de rermercier Soheil Ben Barka et l’ensemble des participants. Le film denommé « Le sahel et de feu » a été tourné au Maroc, en Angletère et dans un autre pays europeen.
S’agisant de savoir, la source d’inspiration du film « le sahel et de feu », le cineaste affirme qu’il a fait ce film par hasard: « C’est tout à fait par hasard que j’ai fait ce film. Pour lui, tout a commencé à travers un livre et après avoir parcourir une quarantaine de page de cet livre, il laissa ce livre. Pour faire face à une autre chose. Quelque instant après, il fera la decouverte d’un mounument illustrant le Sultant du Maroc. C’est de labas que tout à commencé. Pour lui, l’Etat islamique (terrorisme existait) avant », revele-t-il. Au fait, le cineaste affirme avoir appris qu’un roi d’espagne envoya un espion au Maroc afin que cet dernier elimine le sultant de Maroc. Donc pour lui, le Daech existait avant d’aujourd’hui », explique-t-il.
pas un film « Le cinema, c’est la culture et c’est la synthese de toutes les cultures. Nos Etas doivent comprendre que le cinema, c’est la synthese de toute les cultures. Ils doivent soutenir le cinema Africain », affirme le Cineaste Souheil Ben Barka. Je ne fait pas un film pour un festival, mais je le ferai pour le public » a laissé entendre. Le film, c’est la cartouche, il faut le fusil (diffusion).
« La réalisation de ce film est un honneur pour le Mali. Un honneur pour le cenema Africain. Nous sommes fier de vous, en vous souhaitant bon vent. Le Mali etait a l’honneur hier en Côte d’Ivoire. », dit-elle le ministre de la Culture N’Diaye Ramatoulaye Diallo.
Daouda Bakary KONE