(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, la visite de 24 heures, du colonel Assimi effectué à Segou a été couronnée par la mise en service de la COMATEX-SA. Ainsi, le chef de l’Etat a procédé à la relance des activités de cette structure dont les activités étaient en arrêt depuis trois ans.
« Aujourd’hui, la COMATEX-SA, notre patrimoine national a un nouveau statut. Elle est devenue une société dont l’État est unique actionnaire », se réjouit Mahmoud Ould Mohamed, ministre de l’Industrie et du Commerce.
Le ministre de tutelle explique que la relance des activités de cette usine permettra de sauvegarder les emplois des travailleurs, d’apporter une plus-value au coton malien pour « créer des richesses au niveau régional, national et même sous-régional ».
Cette démarche va en droite ligne avec la vision du chef de l’État, sa volonté politique et son implication personnelle, sa détermination à prendre les « entreprises stratégiques pour le Mali ».
Elle puise sa source dans les analyses, agenda coton de l’UEMOA qui révèle de la transformation industrielle locale de chaque 25 tonnes de fil de coton, qui « génère 5 emplois industriels directs, 50 emplois » ainsi que l’amélioration des conditions de vie et des populations et la vigueur de la croissance économique inclusive et durable.
Ce lancement permettra à la comatex de créer des filatures, des entreprises techniques complémentaires, la relance de cette unité industrielle constitue un facteur de développement économique et social inclusif qui renforcera la stabilité, la paix durable et surtout améliorera les conditions de vie des populations de la 4e région en particulier et du Mali en général. « Bientôt, 1 200 travailleurs reprendront le chemin de la COMATEX, pour mettre leur expertise au profit de la Nation », se réjouit le ministre Mohamed.
Notons ce lancement est synchronisé avec celui de l’Usine malienne des produits pharmaceutiques (UMPP-SA), qui est devenue également une société d’État pour le capital social et entièrement détenu par l’État malien. La relance des activités de production de l’UMPP contribuera notamment à renforcer le secteur de la santé et surtout la réduction des prix de soins de santé primaire.
Daouda Bakary Koné