Par Croissanceafrique
Au Mali, le Conseil national de Transition (CNT) a adopté un projet de loi autorisant la ratification de l’accord de financement, par 101 voix pour, zéro contre et zéro abstention, lors de sa séance plénière du samedi 30 janvier 2021 au Centre international de conférences de Bamako (CICB).
Il s’agit du projet de loi autorisant la ratification de l’accord de financement entre le gouvernement et l’Association internationale de développement (IDA) relatif au programme de financement de la politique de développement du commerce régional de l’énergie en Afrique de l’Ouest.
Ce projet de loi a été initié par le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. Par cet accord, l’IDA accorde au gouvernement malien un financement d’un montant de 18,1 milliards F CFA.
Par ailleurs, le financement est assorti d’un don de 16,5 milliards de F CFA. Le projet vise le remboursement du marché régional de l’électricité au niveau de la Cédéao (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest).
Ainsi, le gouvernement Malien vient d’avoir le quitus du conseil national de la transition en faveur de l’accord de financement qui soulagera désormais les populations dans le cadre de la fourniture de l’énergie.
Après l’adoption de ce projet de loi, la Commission du développement rural, de l’environnement, de l’assainissement, de l’énergie et de l’eau a procédé à des écoutes de personnes ressources nécessaires en vue de vérifier les avantages et les conséquences dudit accord de financement.
Pour la mise en œuvre de cette directive, la Banque mondiale a proposé deux instruments. Il s’agit de la mise en place d’un programme d’aide budgétaire régional d’un montant de 300 millions de dollars (environ 150 milliards de F CFA) et de la création d’un fonds revolving dénommé Fonds renouvelable de soutien aux liquidités (FRSL), axé sur le commerce de l’électricité dans la région afin de renforcer la liquidité des acteurs.
Il faut signaler que le remboursement de ce prêt s’étalera sur une période de 32 ans après un délai de grâce de six ans.
Daouda Bakary Koné