Par Journal Mali-Emergent
La veille de la fête de Tabaski soit le jeudi 30 juillet 2020, des policiers issus du 4eme arrondissement de Bamako, ont interpellé un garçon et une fille au cours de leur patrouille au quartier Mali. Accusé pour détournement de mineure le garçon sera verbalement maltraité par les forces de l’ordre avant d’être placé en garde-à-vue avec sa copine, au 4ème arrondissement.
A en croire les policiers, le garçon est de même accusé d’avoir blessé l’un des leurs qui tentait de retirer la moto qui transportait les deux jeunes. Pour ce faire, les jeunes seront privés de la fête de tabaski, car ils ne seront libérés qu’au lendemain à 14h sous caution de 10.000F. Joint par le journal Mali-Emergent, les deux victimes témoignent que « le policier s’est fait blessé lui-même en embarquant la moto dans leur pick-up », ont-ils témoigné.
Le hic dans cette affaire, c’est qu’’un des agents, le dénommé SIMBO s’est profité de la situation pour manipuler la fille dans sa cellule afin de prendre son numéro de téléphone.
Ainsi à partir du samedi 01 Aout 2020, ce dernier va commencer à harceler son ex-détenue « la fille mineure » qu’il tente vainement de rencontrer. Mais à force d’harceler et de multiplier les appels, Simbo parvint à obtenir un rendez-vous avec cette dernière dans la nuit du lundi 03 Aout 2020. Pour un début, le policier lui avait demandé de le rejoindre à son poste de garde sis au commissariat du 4ème arrondissement. Mais face au refus de la fille, Simbo décide enfin d’aller à sa rencontre au quartier Mali, près de l’échangeur pour les piétons où le rendez-vous était fixé.
Par ailleurs, nous vous proposons les conversations téléphoniques dudit policier et son ex-détenue, la « fille mineure » :
Et le policier « Alias Simbo décida d’appeler la fille en disant ceci : « Je voudrais que tu me trouve ici au 4 ème arrondissement. Je suis garé ici, mes collègues, sont partis en patrouille. Si peux me retrouver ici, ça me fera plaisir. Ah chérie akè Allah Kama, nan ounsoroyan sa comme pour dire vient trouver ici. Écoute, arrivée à côté du 4ème arrondissement il y a la place des taxis, je vais sortir te trouver là. Je m’appelle Yacouba Bakayoko, mais on appelle aussi Simbo. D’accord il n’y a pas de problème. Viens seulement », a-è-t-il dit dans conversation, le policier Alias simbo. Et la fille rejeta toutes les proposition d’Alias simbo. Comment un policier peut se comporter comme telle. Il faut que les hiérarchies de l’inspection de la police nationale des mesures adéquates pour ces genres de choses dans notre société.
La Rédaction
