(CROISSANCE AFRIQUE)-Le recensement général agricole au Mali en 2024 marque une étape cruciale dans l’évaluation et le développement du secteur agricole national. Avec un total de 83 092 exploitations familiales enregistrées, ce recensement témoigne des ambitions croissantes du pays en matière de production agricole.
L’importance de ce processus réside dans sa capacité à fournir des données précises pour orienter les politiques agricoles et améliorer les conditions de vie des agriculteurs. Ce rapport détaillera le contexte, les objectifs et les implications futures de cette initiative.
Le Mali, un pays où l’agriculture joue un rôle central dans l’économie, a entrepris ce recensement pour mieux comprendre la dynamique du secteur. Le besoin de données actualisées s’est accentué en raison des défis liés à la sécurité alimentaire et au changement climatique.
Aussi, ce recensement vise non seulement à cataloguer les exploitations, mais aussi à évaluer les pratiques agricoles et les défis rencontrés par les agriculteurs. Ainsi, il devient un instrument clé pour la planification et la mise en œuvre de programmes d’amélioration agricoles.
Les principaux objectifs du recensement général agricole incluent la collecte de données sur la production, les méthodes de culture et les ressources disponibles. Cela permettra d’identifier les besoins en matière de soutien technique et financier pour les exploitations.
En outre, ce recensement aspire à promouvoir une meilleure compréhension des systèmes agricoles locaux et à renforcer la capacité des exploitants à faire face aux défis. Les résultats aideront également à élaborer des politiques agricoles plus efficaces axées sur la durabilité.
Les exploitations familiales constituent l’épine dorsale du secteur agricole malien, représentant la majorité des producteurs alimentaires. Elles sont souvent caractérisées par une main-d’œuvre familiale, reliant la tradition agricole à des pratiques modernes. Ces exploitations jouent un rôle essentiel dans la sécurité alimentaire et la souveraineté alimentaire du pays. Par conséquent, leur reconnaissance et leur soutien sont essentiels pour l’économie et la stabilité sociale du Mali.
Quant aux statistiques clés des 83 092 exploitations répertoriées: il s’agit du nombre total d’exploitations: 83 092, du pourcentage d’exploitations familiales: 95%, des régions les plus représentées: Ségou, Kayes et Mopti, des types de produits cultivés: céréales, légumes et fruits, et du nombre d’exploitations utilisant des techniques modernes: 30%.
Les résultats du recensement auront des répercussions significatives sur la stratégie de développement rural du Mali. En fournissant des données concrètes sur les exploitations agricoles, les décideurs pourront formuler des interventions ciblées.
Cela inclut l’allocation des ressources, l’amélioration des infrastructures et le renforcement des services agricoles. Ce savoir approfondi permettra aussi d’initier des projets adaptés aux réalités des exploitants et d’encourager des pratiques agricoles durables.
Avec les données du recensement, le secteur agricole malien est bien positionné pour saisir de nouvelles opportunités de croissance et de développement. Les investissements accrus et l’accès amélioré à la technologie sont attendus pour dynamiser la production.
De plus, l’engagement du gouvernement et des partenaires internationaux sera crucial pour développer des politiques agricoles innovantes. En fin de compte, un secteur agricole revitalisé pourrait contribuer notablement à la prospérité économique du Mali et à la réduction de la pauvreté.
Abdoulaye KONE